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Geitu'g na 'tplutaqan gelu'lg ... gatu etlta'gal ugtunual aq
anmimtultijig !
Nous savons que la loi doit être bonne ...mais leurs
paroles sont remplies de mortelles tromperies !
Tel'ta'sultijig nestawo'ltijig gatu awna negmow
elue'walsultijig !
Prétendant être sages, ils sont devenu fous !
Na ula wet tlimuloq glaman ma wen gis lue'wannuoq gisna
gistesguluoq !
Je vous le dit, ne laisser personne vous tromper avec des
discours trompeurs !
1493 – Le Pape
Alexandre VI publie «Inter Cetera» inter-décrétant
que
«des Nations barbares soient renversées» et toute «Nations
découvertes» soient converties
à la foi catholique. Selon ce décret colonial, toute les
terres non occupées par des
chrétiens sont considérées inoccupée. Les Autochtones ne
sont pas considérés comme
étant des êtres humains mais en tant qu'élément de la
nature comme des animaux.
1518
- Charles Quint autorise la traite et l'esclavage.
1526
- Charles-Quint interdit l'esclavage des Indiens sur tout
le territoire de son empire, comprenant les Indes
Occidentales, nom alors donné au Nouveau Monde.
1537
– Le 2 juin, le Pape Paul III publie le «Sublimus Dei» (America
Pontificia) renverse le décret précédant et
établie
que les Autochtones sont des êtres humains raisonnables
capables de la juridiction
sur leurs territoires.
Les colons sont tenu d'entamer des traités avec les
Peuples Autochtones
afin d'acheter ou gagner des intérêts de leur territoires.
1542 –
Le 20 novembre - Leyes Nuevas
( Leyes y ordenanças NuevaMente
hechas por
su Magestad para la governación
de las Indias
y buen tratamiento
y conservación
de los Indios)
visait à
Protéger les
Indigènes d'Amérique
du Sud en
interdisant aux
colons de
les Réduire en esclavage et
en soulignant
que
les Amérindiens
étaient des
Fidèles à
qui la religion catholique ouvrait
ses portes.
1604
- L'explorateur français Samuel de Champlain atteint les
côtes de l'actuelle Nouvelle-Écosse.
Durand les mois qui suivent il rend visite aux Mi'kmaq le
long de la côte, créant une amitiée qui durera jusqu'en
1761.
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1604
- Pierre du Gua de Monts, obtint du roi Henri IV le
monopole de la traite des fourrures en Acadie
contre l'obligation d'y établir un certain nombre de
colons et, quoique protestant, de «convertir
au catholicisme les peuples qui habitent en cette contrée»
1607 -
Les Acadiens sont chassé de Port Royal par les
Anglais. Le Grand Chief Membertou prendra
la responsabilité du campement jusqu'au retour des colon en
1610.
1610 – Un concordat est signé au
Vatican. Ce document par mis les mieux cachés de
tous les temps
affirme le droit aux Mi'kmaq de choisir le
catholicisme, la tradition spirituelle Mi'kmaq ou tous les
deux.
1624
- Le Cardinal Richelieu (Armand du Plessis, duc de),
célèbre ministre de Louis XIII proclame que
tous les Autochtones catholiques de Nouvelle-France
auront des droits égaux à ceux des colons.
1627 -
Le cardinal de Richelieu
octroie une charte autorisant la colonisation de la
Nouvelle-France,
de la Floride jusqu'au cercle arctique.
1628
- Dans le but de rassurer les candidats français désireux de
venir s'établir dans la colonie, le Conseil d'État,
présidé par le cardinal de Richelieu (Armand du Plessis,
cardinal, duc de), célèbre ministre de Louis XIII
faisait adopter l'ordonnance suivante:
(Tiré de l'Edict du
Roy - (Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
Se basant sur l'article 30-3 du code de nationalité
Française, le gouvernement Français actuel
ne reconnaît pas ce statut pourtant accordé depuis Louis
XIII.
Le contexte aurait-il évolué et rendu invalide
l'ordonnance du roi Louis XIII ?
Veuillez consulter le site Web du Collectif Nationalité Française à la page http://notrehistoire.net/requetes.htm
1637 - La première réserve amérindienne canadienne est
établie à Sillery près de Québec.
dans le but de rassembler les Amérindiens «vagabonds»
dans un endroit «convenable» afin de
les convertir. La réserve est accordée sous
forme de seigneurie aux Amérindiens chrétiens,
sous la supervision des jésuites. Plus
tard, des réserves sont mises de côté par traité
et diverses formes de concessions de la Couronne dans
les colonies britanniques des Maritimes,
du Bas-Canada et du Haut-Canada. Après la Confédération,
les réserves sont instituées soit
en vertu de traités numérotés, soit par des ententes
spéciales avec des bandes individuelles.
1639 -
La Pape Urban VII décrète que les Mi'kmaq ne doivent pas
être esclaves ou dépourvus de leur liberté ou propriété.
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1640 -
Les colons anglais du Massachusetts commencent à s'établir
dans les territoires
de la Confédération Waban-Aki et la nation Mi'kmaq,
aujourd'hui le New Hampshire et le Maine.
1641 -
Début de la première grande guerre contre les Cinq Nations
Iroquoise
(Agniers, Onnontagués, Onneyoutes, Goyogouins,
Tsonnontouans).
1642 -
Louis XIII autorise la traite et l'esclavage dans les
colonies françaises.
1643 -
Le Massachusetts, Plymouth, New Haven et le Connecticut
s'unissent pour régler des
problèmes d'intérêt commun et pour organiser une défense
efficace contre les Indiens.
1645 -
Une entente nommée
«Kahswenhtha» est conclue entre les Kanien'kehaka
(Confédérations
iroquoises)
et les Hollandais lors de la fondation de New Amsterdam,
aujourd'hui New York, puis reconduite avec
les Anglais et les Français, à leur arrivée.
«Kahswenhtha» qui signifie «partage de la même rivière»
stipulaint
que les Indiens et les nouveaux arrivants conserveront,
chacun, leurs lois, leurs traditions et leur culture.
1651
- Louis XIV accorde à la Nation Huron-Wendat des
territoires (Seigneurie de Sillery)
couvrant une partie de Sillery, Sainte-Foy,
Loretteville et du lac Saint-Charles, soit une bande
de 5 km le long du fleuve St-Laurent sur 20 km dans la ville
Québec.
(Tiré de «Seigneurerie de Sillery et les Hurons de
Lorette» publié en 1901)
(Document original
disponible en format PDF. Voir la liste au bas de cette page)
1666
- Traité de paix conclus entre S.M. Le Roy de France et les
Indiens du Canada signé avec
les Haudenausaunee des Nations Tsonnont8an, Onnei8t et
Onnontague.
1676
- Après
avoir exterminé les Anishinaabe qui peuplaient jusqu'alors
la côte est des futurs États-Unis,
les Anglais décident de s'en prendre aux tribus Waban-Aki
qui occupent le nord.
Or, bien équipés les Waban-Aki l'emportent sur les habits
rouges : douze villages anglais sont
détruits.
1678
- Terrorisés,
les Bostonnais signent un traité de paix avec les Waban-Aki
et s'engagent à leur payer une redevance
annuelle en dédommagement. À ce coup, le baron de
Saint-Castin devient le Sachem incontesté des Abénaquis.
1680
- Pour
favoriser l'assimilations des Indiens, Versailles prévoira
des frais de 3000 livres,
divisés en dots de 50 livres, pour chaque Indienne qui
épousera un Français.
1689 -
L'esclavage est légalisée vers 1689 par un édit de Louis
XIV, et solidifiée en Nouvelle France
par une ordonnance de l'Intendant Raudeau.
11 août
1693 - Le traité de paix signé à Pemaquid entre les
représentants de la Nouvelle-Angleterre et les Waban-Aki
stipule qu'en cas de différend entre
les Anglais et les Indiens, pour un tort réel ou supposé,
causé par une partie à l'autre, les Indiens n'exerceront pas
de vengeance personnelle
mais feront une demande au gouvernement de Leurs Majestés en
suivant la procédure judiciaire établie.
Par sa teneur, le traité était en réalité un acte de
reddition. Les concessions devaient venir des Indiens
seulement et non de la colonie du Massachusetts.
Le traité n'incluait ni les Mi'kmaq, ni les Malécites.
«Nous soussignés, sachems et chefs de tous les Indiens
des rivières Pentagouet et Kennébec, Ammarascoggin et
Saco,
faisant partie de ladite province de la Baie de
Massachusetts qui appartient à Leurs Majestés, ayant
demandé à
Son Excellence Sir
William Phipps, capitaine général et gouverneur en chef de
ladite province, qu'il soit mis fin à cette guerre,
déposons
les armes et nous soumettons à la grâce et à la
magnanimité de Leurs Majestés. En notre nom et avec le
consentement librement
accordé de tous les Indiens des rivières Merrimac
jusqu'aux frontières est de ladite province, nous
déclarons par les
présentes sincère soumission et obéissance à la Couronne
d'Angleterre.»
1701 -
La France et quarante Premières Nations signent le traité de
la Grande Paix à Montréal.
Par cet accord, les diverses Premières nations du bassin des
Grands Lacs se sont engagés
à mettre fin aux conflits violents et à se partager les
terres à l'image d'un « plat avec deux cuillères ».
1701 -
Des chefs Haudenosaunee accepte de vendre aux Britanniques
toutes les terres des Grands Lacs
en échange de leur protection et du maintien de leur droit
de chasse et de pêche sur l'ensemble du territoire.
Ainsi, les Haudenosaunee s'assuraient non seulement d'une
paix stable avec les Français
et leurs alliés, mais aussi de la protection de leurs terres
et de leurs intérêts par les Britanniques.
1708 - Premier recensement des Mi'kmaq en Acadie.
(Document original disponible en
format PDF. Voir la liste au bas de cette page)
1713 -
Les Français parvinrent à conserver la loyauté des Micmacs,
même après que
les Britanniques eurent acquis la région en 1713, en vertu
du traité d'Utrecht.
Pendant un siècle, les Micmacs retirèrent tous les avantages
de la rivalité entre les
puissances européennes. Ils ne cédèrent jamais leurs droits
sur les terres à qui
que ce soit, même à leurs alliés français, qui étaient dans
une position trop précaire pour
oser aborder directement la question de la propriété des
terres avec les Micmacs,
de peur de les offenser.
(Paragraphe tiré de
http://www.collectionscanada.ca/02/02012001/7_f.html )
1713 -
Le ministre de la marine française écrit au Baron de St.
Caspin:
"Les Français et les Indiens d'Acadie doivent regarder le
soleil et les étoiles à partir des mêmes territoires;
ils doivent se tenir côte à côte sur les mêmes champs de
bataille ..vivre ensemble en paix et harmonie; et
quand
le temps sera venu, dormir côte à côte sur la même herbe de
leur contrée commune."
1717 -
La Couronne d'Angleterre signe 11 traités de paix avec les
Waban-Akis du Sud-Est.
1719 -
Le roi d'Angleterre nomme un gouverneur pour l'Acadie avec
mission de sceller par
un traité «l'amitié et la bonne volonté» de la nation
Mi'kmaq.
1722 -
La guerre commence entre les Indiens et les Blancs.
Elle se poursuit jusqu'en 1726.
1722 -
L'État du Massachusetts déclara la guerre au Canibas de
Narantsouak (Norridgewock) en 1722.
Ces alliés des Français se réfugièrent au bord de la rivière
Saint-François au Québec.
1722 -
Richard Philipp, Gouverneur britannique de l'Acadie, banni
le vente d'armes aux Mi'kmaq.
1722
(1 août) - Richard Philipp, Gouverneur britannique de
l'Acadie, proclame
qu'il est interdit à tout Acadien «d'entretenir» une
personne Mi'kmaw;
Prudane Robichau est aussitôt emprisonné et menotté pour
avoir entretenu un Mi'kmaw dans sa maison.
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1725
- Traités de paix suite à 3 ans de guerre est signé
à Boston entre
les Mi'kmaq, Wolastoqiyik,
Waban-Aki, Passamaquoddy, et
les gouvernements du Massachusetts, North Hampshire, et
Nova Scotia.
Ce traité de paix comprend entre autre une disposition
particulière pour le territoire Mi'kmaq de Gespogoitg
(district des Indiens du cap de Sable).
1725 à
1789. Diverses ententes sont signées entre les
Mi'kmaq, les Wolastoqiyik
et les gouvernements coloniaux des
régions maritimes liant les Indiens à leurs promesses de
conserver la paix durant les époques d'expansion
coloniale.
1726
- Le traité de 1725 est ratifié par les Mi'kmaq à
Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse.
1727
- Le roi Louis XIV de France cré une «taxe d'indien
esclave» de 5 livres par tête dans le but
de construire des églises et des hôpitaux.
Les esclaves indiens et noirs sont considéré comme des
animaux domestiques et la propriété de l'État.
1727
- Les Anglais interdisent toute traite entre Mi'kmaq et
Français de l'Acadie.
1728
- Les Wolastoqiyik
(Malecites) ratifient le traité de paix conclu à
Boston avec les Anglais.
En vertu de ce traité, les Wolastoqiyik
de la Nouvelle-Angleterre et de la Nouvelle-Écosse
reconnaissent la souveraineté britannique sur la
Nouvelle-Écosse.
Le ressentiment des Wolastoqiyik à
l'endroit des Anglais dura jusqu'à la capitulation de
Québec, en 1763
1744 -
Répondant à une demande du gouverneur de la
Nouvelle-Écosse J.P.Mascarene, le gouvernement du
Massachusetts déclare la
guerre aux Nations Mi'kmaq et Malécite. Edward
Cornwallis, Gouverneur de l’Acadie,
ordonne d’importuner, de bouleverser, de prendre ou tuer les
«sauvages» communément
appelé «Micmac», où ils se trouvent. Il encourage les
soldats à demeurer en Nouvelle-Écosse
et de prendre possession des terres Mi’kmaq.
Le «Scalp Proclamation» garanti la somme de cent livres à
toute personne qui tuera
un Indien mâle de plus de douze ans, le cuir chevelu servant
de preuve, cent cinq livres
pour tout mâle retenu captif, cinquante livres pour des
femmes et pour des enfants de moins
de douze ans tués dans le combat, et cinquante-cinq livres
s’ils sont retenus captifs.
Ironiquement, les mariages avec les femmes Mi’kmaq seront
encouragés pendant quelques années
encore pour «épurer» le «sang Indien».
1749 -
Une flotte de navires
britanniques arrivent dans
la baie de Chebucto Bay. Ils s'établiront
sur les terres
que les Mi'kmaq utilisaient
depuis des centaines d'années.
1749 -
Le gouverneur Edward Cornwallis bâti un fort et
déclare,
"If the Indians do begin [hostilities] we ought never to
make peace with them [but] root them out entirely."
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1749
- Ne désirant pas reconnaître les Mi'kmaq comme étant
indépendants le Governor Cornwallis
donne cette réponse à une déclaration de guerre des Mi'kmaq:
"to declare war formally against the Micmac Indians
would be a manner to own them a free and independent
people, whereas they ought to be treated as so many
Banditti Ruffians, or Rebels".
1749
- Governor Cornwallis offre une récompense de 10 guineas
pour chaque Mi'kmaw capturé ou tué:
"annoy, distress, take or destroy the Savage
commonly called Micmac".
1749
- Texte tiré d'une lettre écrite par les Mi'kmaq au
gouvernement de la Nouvelle-Écosse (traduction par le Père
Maillard):
"The place where you are building dwellings, where you are
now building a fort, as it were, to enthrone yourself,
this land
of which you wish to make yourself now absolute master,
this land belongs to me. I have come from it as certainly
as the grass,
it is the very place of my birth and of my dwelling, this
land belongs to me. It is God who has given it to me to be
my country forever."
1749
- Un traité est signé avec les Indiens de Chebucto et
St-John renouvelant le traité de 1725.
1750 -
Le britannique "Lords of Trade" envoie un mémo au Gouverneur
Cornwallis dans lequel il l'avise que:
"As to the measures which you have already taken
for reducing the Indians, we entirely approve them, and
wish
you may have success, but as it has been found by
experience in other parts of America that the gentler
methods
and offers of peace have more frequently prevailed with
Indians than the sword"
1752
(Novembre) Conclusion du Traité Elikawake (Traité dans
la maison du roi)
En échange du serment d'allégeance de ces derniers, la
Couronne d'Angleterre fait des Mi'kmaq des sujets
britanniques et
leur garantit une identité nationale propre et la liberté de
chasse, de pêche et de commerce sur le territoire du
Mikmakik et sous
la protection explicite des lois et des tribunaux de Sa
Majesté ; ce pacte reconnaît l'existence de 2 états, le
Mikmakik et la Grande Bretagne
partageant la même Couronne qui s'engage à défendre les
Mi'kmaq contre les colons anglais et contre toutes
agressions étrangères.
(Tiré de Livres Google «Instructions for treating
with Eastern Indians ...21st of October of the the year
1752)
1752 -
L'article 88 de la Lois sur les Indiens prévoit que les lois
provinciales d'application générale s'appliquent
aux Indiens de la Nouvelle-Écosse sous réserve des termes
d'un traité. L'article 4 du traité prévoit que les
Micmacs
auront la « Liberté de chasser et de pêcher comme de
coutume ».
1752
- Un Traité est signé par Jean-Baptiste Cope (Chef Copit ou
"Beaver"), Andrew Hadley Martin, Gabriel Martin, et
Francoise Jeremie
et Sa Majesté et sujets et le governeur of de la
Nouvelle-Écosse Peregrine Thomas Hopson Esquire.
1752 -
Le Governeur Edward Cornwallis et le Conseil Législatif
révoque les précédentes proclamations
de 1749 et 1750 offrand une prime pour les scalps de
Mi'kmaq.
1753 -
De 1753 jusqu'à 1756 le Governor Lawrence émet une
proclamation ordonnant des hostilités envers les
Mi'kmaq.
1753 -
Six scalpes de Mi'kmaq sont amené à Halifax par deux Anglais
en échange afin d'obtenir une prime.
Les Britanniques demeurent impunis malgré cette violation
du traité de
1752, ce qui met fin à des relations pacifiques
entre les deux nations.
1754 -
le
«Scalp Proclamation» du
gouverneur Edward Cornwallis
garanti la somme de cent livres
à toute personne (non-indienne) qui tuera un
Indien mâle de plus de douze ans,
le cuir chevelu ou la barbe servant de preuve,
cent cinq livres pour tout mâle retenu captif,
cinquante livres
pour des
femmes et pour des enfants de moins de douze ans tués
dans le combat,
et
cinquante-cinq livres s’ils sont retenus captifs.
En août 2000 le Ministre de Affaires
Indiennes Robert Nault envoie une lettre à tous les
Chefs Mi'kmaq
affirmant que la proclamation coloniale de 1753 n'est
plus effective. Cependant, pour que cette
proclamation
disparaisse légalement il faut l'autorisation de la
Chambre des Communes (Cette action n'a jamais eu
lieu).
1755 -
Un Mi'kmaw du nom de Paul Laurent réclame des terres de
chasse pour les MiKmaq.
1755 -
Création du ministère britannique des indiens, afin de mieux
coordonner les alliances avec
les puissants Haudenosaunee.
1756 -
Le Gouverneur Lawrence authorise ses officiers à importuner,
détruire les habitations des Indiens
qui habitent les différentes
parties de cette province,
où qu'ils se trouvent.
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1760 -
Traité de paix et d'amitié signé par le gouverneur et
commandant en chef de la Nouvelle-Écosse
et Paul Laurent, Chef de «Le Heve tribe of Indians» de
Halifax.
1760 -
Le territoire traditionnel des Hurons-Wendat, le
Nionwentsïo, est constitutionnellement protégé
par le Traité Huron-Britannique de Paix, d’Alliance et de
Protection mutuelle.
Un document signé par le
général Murray le 5 septembre 1760 donne aux
Hurons-Wendat le droit « d’exercer librement leur
religion, leurs coutumes et la liberté de
commerce avec les Anglais ».
1760
- La victoire des Britanniques a mené à une transformation
des alliances avec les Premières Nations,
en vigueur depuis plus de 150 ans. L'article 40 de
la capitulation de Montréal stipule :
«Les Sauvages ou Indiens alliés de Sa Majesté
seront maintenus dans les terres qu'ils
habitent,
s'ils veulent y rester ; ils ne pourront être
inquiétés sous quelque prétexte que ce puisse
être, pour avoir pris les armes et servi Sa Majesté Très
Chrétienne. Ils auront, comme les
Français, la liberté de religion et conserveront leurs
missionnaires.»
1761
- Les officiels britannique rencontre les Mi'kmaq à la
ferme du lieutenant-gouverneur Jonathan Belcher pour
ratifier le Traité de Paix et Amitié» par une cérémonie
"Burying of the Hatchet" (enterrement de la hache de
guerre).
1762
- «Belcher Proclamation» garanti protection aux traités
Mi'kmak et garanti
les droits sur les territoires réservés ou réclamés par
les Mi'kmaq.
Dans sa lettre du 2 juillet Jonathan Belcher écrit au
Lords of Trade,
"If the Proclamation had been issued at large, the
Indians might have been incited
to have made extravagant and unwarrantable demands, to the
disquiet and perplexity
of the New Settlements in the Province."
1763 –
Avec le Traité de Paris les Anglais prennent possession
des territoires alors que les Amérndiens
ont ni perdu la guerre, ni cédé de territoires,ni signé le
traité de paix.
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1763 –
Le Traité de Paris
stipule que les Îles St-Pierre et Miquelon ne devront
servir que d'abris de pêcheurs
La Proclamation royale de 1763 reconnaissait
aussi l'existence du droit des autochtones et désignait
la Couronne anglaise comme protectrice de ce droit.
1763
– Réalisant que 7 forts sur les 10 forts occupés sont
tombés, le Roi George III d’'Angleterre
publie la Proclamation Royale du 7 octobre 1763. Ce
document de grande portée délimitait
une frontière occidentale précise pour les colonies. Une
fois cette frontière définie, toutes
les terres à l'ouest sont devenues des « territoires
indiens », où aucune colonie ne pouvait être
implantée et aucun commerce ne pouvait avoir lieu sans
l'autorisation du Département des Indiens.
Cet arrêté royal stipule que les territoires
autochtones ne peuvent être acheté ou pris par les
colons.
Seul la couronne britannique pourrait négocier la
sécession des territoires des «indiens» dans un
processus exigeant le consentement convenu de tous
les membres des Nations Autochtones dans
un traité solennel avec la couronne i.e. le traité
peut seulement être conduit de Nation à Nation,
pas entre la Nation et un gouverneur ou une compagnie.
Toute prise des terres autochtones en
dehors de ce processus sera un acte frauduleux de
trahison. Cette proclamation offre de la
protection formelle liant la Grande-Bretagne sera une base
pour le processus de Traités.
Le traité contient une
nouvelle clause britannique qui permet aux
Autochtones
de traverser librement la frontière entre le Canada et les
États-Unis sans aucune restriction.
1763 - Le 7
octobre, la Proclamation royale (Royal Proclamation) du roi
d'Angleterre George III
établissait le cadre constitutionnel de trois nouvelles
colonies: la province de Québec,
la Floride occidentale et la Floride orientale. De plus, elle
prévoyait des «Territoires indiens»
qui demeuraient à la disposition d'un usage futur pour
le roi et interdits aux sujets de Sa Majesté.
La
Proclamation mentionne que les Indiens
devront être d'accord, par traité,
à
des changements dans l'utilisation de
leurs terres par d'autres qu'eux.
1763 -
Couronne affirmait sa responsabilité de « protection»
à l'égard des
« nations ou tribus sauvages qui sont en relations avec nous
».
Le Mi'kmaq de Nova Scotia ne seront pas "...molested or
disturbed...".
La
Proclamation royale est
inscrite dans
l'article 25 de
la Loi constitutionnelle
de 1982;
cette section de la Charte des
droits et libertés garantit que rien ne peut mettre
fin
ou diminuer les droits des
peuples autochtones énoncés
dans la Proclamation.
1763
- La
dépendance du Labrador est créée et accordée au
Dominion de Terre-Neuve
par proclamation royale.
1764
- Des membres de 24 Nations Autochtones, ainsi que des
officiers de la Couronne
se réunissaient à Niagara. Une promesse était faite aux
Autochtones stipulant que le roi donnerait toujours des
cadeaux, à chaque année, aux 24 Nations représentées. Si
jamais les Britanniques oubliaient cette promesse,
les Autochtones formeraient une alliance pour soutirer le
«bateau» de la Grande-Bretagne.
Ces promesses allaient toutefois être graduellement
discontinués dans le Haut-Canada à compter de 1836.
( Les promesses faites durant ce congrès furent préservées et
décrites sur des ceintures de wampum
appelées Twenty Four Nations Belt )
J'ai
travaillé
fort.
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l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
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1764
- 1766 - Les Mi'kmaq sont considérés par les autorités
Britanniques de Terre-Neuve
comme étant des Indiens étrangers ("foreign Indians").
Toute demande de présence ou permission de s'établir à
Terre-Neuve
doit être référée au gouverneur de Halifax, les Mi'kmaq
«appartiennent» à ce gouvernement ("belong to that
government").
1764 - Le
gouverneur de Terre-Neuve Hugh Palliser est frustré
d'apprendre que le Chef Jeannot
a obtenu du lieutenant colonel James Pringle de Louisbourg des
«passports» pour lui et sa bande Mi'kmaq de 150
personnes
permettant de traverser le golf pour se rendre à Terre-Neuve,
et de là jusqu'à Saint-Pierre.
1765 - Le 22 octobre un ordre du gouverneur
Palliser interdit aux Mi'kmaq de traverser le golf pour se
rendre à Terre-Neuve.
Le gouverneur se plaint du passeport des autorités de
Louisbourg leur permettant de s'y rendre.
1765 - Le
gouverneur Montague Wilmot déclare au lieutenant Colonel James
Pringle "...nor indeed can I find out the law
which prevents any of the King's subjects passing from any
part of this Dominion to the other..." (" ...ni d'ailleurs puis-je
trouver la loi
qui empêche l'un des sujets du roi du passage de n'importe
quelle partie d'un Dominion à l'autre...").
1766 - Le
lieutenant gouverneur Michael Franklin de Halifax demande au
gouverneur de Terre-Neuve Hugh Palliser de prendre
les mesures nécessaires, dont l'utilisation de vaisseaux, pour
prévenir toute communication
entre les Mi'kmaq et les Français de Saint-Pierre.
1766 - le
27 octobre une lettre de gouverneur de Terre-Neuve Hugh
Palliser adressée au Board of Trade stipule que
les Mi'kmaq ne sont toujours pas parti de Terre-Neuve, ils se
sont plutôt dispersé sur la côte ouest de l'île.
1767 - Au
recensement tenu en Nouvelle-Écosse, on introduit l'origine
amérindienne et ethnique.
1768 -
En octobre et novembre, une conférence est tenue au fort
Stanwix, New York, pour fixer les frontières
des terres réservées à la chasse selon l'entente conclue
entre toutes les parties de la chaîne d'alliance
et édictée dans la Proclamation royale.
1770 -
Les Quakers interdisent la possession
d'esclaves.
1773 -
Lorsque
le traité d'Utrecht cède la majeure partie de l'Acadie
à la Grande-Bretagne,
les Français conservent le Cap-Breton, qu'ils
rebaptisent l'île Royale.
1774
- L'Acte de Québec donne
le contrôle à la Province of Quebec de tous
les territoires,
îles et terres qui ont été attribués à Terre-Neuve par
la proclamation de 1763.
Aucune mention n'est faite des Autochtones qui y
habitent.
1775 - Le
règlement du 1 mai 1775 stipule que les
sujets Canadiens de Sa Majesté jouiront de toutes
leurs possessions, &c.
et que dans toutes affaires en litige ils auront
recours aux lois du Canada pour être décidées.
Les Indiens ne sont pas mentionnés. Ils
deviendront Canadiens qu'en 1920.
1775 -
Le Gouverneur de Terre-Neuve Robert Duff interdit aux Mi'kmaq du
Cape Breton de traverser le golf pour se rendre sur l'île.
1776
- Un traité est signé à Watertown erentre les
représentants Américains, des délégués de St-John et les Nations
Mi'kmaq
stipulant que les E.U.A. protègeront les Mi'kmaq de
l'ennemi.
1779 - Signature du « le Traité de 1779 »
par plusieurs Premières Nations d'Indiens Mi'kmaq
(Miramichi, Pogmosche, Restigouche et Richebouctou
représentant) le 22 septembre 1779.
Le traité stipule que « les dits Indiens et les membres de
leurs bandes demeureront dans les districts
sus-mentionnés en toute tranquillité et chasseront et
pêcheront libres de toute
molestation de la part des troupes de Sa Majesté ou d'autres
de ses bons sujets».
1782 -
Les immigrants arrivent en grand nombre au Nouveau-Brunswick
et en Nouvelle-Écosse.
Les Mi'kmaq maintenant en nombre inférieur ne sont plus
considérés comme une menace par les Britanniques.
1783 - Le
gouvernement colonial de Nouvelle-Écosse octroie des licences
d'occupation à plusieurs Nations Mi'kmaq
pour des territoires qu'ils occupent depuis toujours. Ignorant
que ces territoires leur appartiennent déjà, le gouvernement
britannique
réserve 10 concessions de
terre pour les Mi'kmaq sous
la rubrique «permis d'occupation»
(licenses of occupation)
à la baie St. Margaret, Sheet Harbour, de la baie de Saint-David,
et le long de la
Stewiacke,
Remsheg, Antigonish,
Philip, Merigomish, Macan, et Shubenacadie Rivers.
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1783 - La
Grande-Bretagne reconnait la souveraineté des U.S.A.constitués
par ses 13 anciennes colonies.
Le déclenchement de la guerre d'Indépendance américaine et la
perte des colonies américaines entraîne
l'arrivée des Premières Nations avaient été dépossédées par la
guerre, notamment les Six Nations
de la Confédération iroquoise (Confédération des Cinq-Nations
plus les Tuscarora). Les
« loyaux alliés de Sa Majesté » de la Confédération iroquoise se
sont réfugiés à Montréal
et ont demandé un dédommagement pour leur sacrifice envers la
Couronne. En réaction à ces
demandes, les représentants du Département des Indiens ont
négocié une série de traités
visant la cession de terres avec les différents peuples
Anishinaabeg (les Odawas, les Ojibway
et les Algonquins) qui occupaient les terres le long du fleuve
Saint-Laurent et autour des
Grands Lacs. La Couronne britannique a aussi mis de côté deux
parcelles de terre à titre de
réserves pour les Six Nations, l'une dans la baie de
Quinte et l'autre le long de la rivière
Grande, afin d'indemniser les alliés autochtones pour les pertes
qu'ils avaient subies pendant
la guerre contre les Américains.
1784 - Le 22 septembre 1784, l'explorateur
Grigori Ivanovitch Chelikhov établit la première colonie
russe permanente en Alaska.
1784 - Le gouvernement britannique crée la
colonie New Brunswick. La Nouvelle-Écosse et l'Île du
Cape-Breton
sont séparées en deux colonies distinctes la même année.
Cette partition signifie que les Mi'kmaq de cette région
sont maintenant sous les juridictions de quatre différentes
administrations britanniques.
Le Cape Breton ayant été créé à l'intention des réfugiés
loyalistes.
L'Île du Cape-Breton rejoindra la Nouvelle-Écosse en
1820.
1786 - Le
gouvernement de Québec nomme une commission chargée d’examiner
les revendications et
les griefs des Indiens de Restigouche afin de pouvoir
poursuivre sans interruption le peuplement par les blancs.
17 septembre 1787 - La
Constitution américaine parle au nom du peuple
américain. Toutefois,
le peuple américain exclut toutes les femmes, les Noirs,
les Amérindiens et les serviteurs.
Selon ses rédacteurs (les 55 hommes les plus riches de toute la
Nouvelle-Angleterre) l'esclavage est un mal nécessaire.
Tous les premiers textes liés à l’Indépendance américaine ont
été écrits en français, en anglais et en allemand.
Toutefois, la notion de la langue nationale n’a jamais été
abordée.
1787 - 1788 - De nouvelles
mesures sont prises pour interdire la venue des non
résidents Mi'kmaq à Terre-Neuve.
Dès 1793, le
très conservateur Lieutenant Gouverneur du Haut Canada,
met fin au commerce des esclaves et enclenche un
processus d'émancipation graduelle.
En Nouvelle France, ainsi que dans le Canada des
premières décennies du Régime anglais,
les esclaves étaient presque exclusivement d'origine
amérindienne ou africaine.
Au moment de la Conquête de la Nouvelle France par les
Anglais.
1791 -
L'Acte Constitutionnel est adoptée par le Parlement
britannique. Cet Acte divise la Province de Québec en
deux, le Bas-Canada et le Haut-Canada.
1794 -
Le 17 novembre 1794 le traité Jay (d’après le nom de John
Jay, président de la Court Suprème des U.S.A.) était signé
entre les
États Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne.
Ce traité permettait aux membres des Premières Nations
de l'est de traverser la frontière,
d'aller et venir sans être importuné, de chasser, pêcher,
ceuillir et faire du troc, particulièrement pour les Nations
Haudenausaunee
qui ont une close particulière.
Ce traité est toujours en vigueur aujourd'hui... mais pas
toujours reconnu par Ottawa.
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1801 -
Certains territoires (réserves) sont réservés aux Mi'kmaq en
Nouvelle-Écosse par le gouvernement colonial.
1807 -
La réserve indienne d'Eel River Bar était mise de côté
le 28 février 1807 pour l'usage et le profit de la Première
Nation
par un décret de la province du Nouveau-Brunswick.
2 mars
1807 - Abolition de l'esclavage dans les colonnies
anglaises.
1807 - Les U.S.A.abolissent la traite des
esclaves.
1808 -
Council of New Brunswick émet des «license d'occupation» aux
bandes de Eel Ground, Big Hole, Indian Point,
Red Bank, Tabusintac, Burnt Church Point, et Burnt
Church River.
1809 - la côte du Labrador est redonnée à
Terre-Neuve selon la même définition que celle de la
proclamation de 1763.
Cet arrêté royal stipule que seul la
couronne britannique pourrait négocier la sécession des
territoires des «indiens» dans
un processus exigeant
le consentement convenu de tous les membres des Nations
Autochtones dans un traité solennel avec la couronne
i.e. le traité peut seulement être
conduit de Nation à Nation, pas entre la Nation et un
gouverneur ou une compagnie. Toute prise des terres
autochtones en
dehors de ce processus sera un acte frauduleux de
trahison.
1812 - Le Traité de Ghent
entre la Grande-Bretagne et les États-Unis devait
restaurer les droits de passage frontalier prévus par le
Traité de Jay, mais la loi qui mettait en œuvre ces droits
dans le
Haut-Canada et le Bas-Canada est tombée en désuétude. Par
conséquent, le Traité de Jay n’est pas reconnu au Canada.
1820 -
Établissement de la réserve de Indian Brook.
1825 - La
frontière sud des côtes du Labrador est définie par l'Acte
de l'Amérique du Nord britannique sur les droits
seigneuriaux sous
l'autorité du roi George
IV.
(THE BRITISH NORTH AMERICA
(SEIGNIORIAL RIGHTS) ACT 1825 (IMPERIAL) ACT, 6 GEORGE
IV)
1827 -
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick reçoit que 60 £ de la
part du gouvernement à Londres.
Douglas convainc l’assemblée coloniale d’accorder un montant
unique de 200 £ aux secours des Indiens.
1827 -
Le 25 mai 1827 le conseil exécutif du Bas-Canada concède
au peuple
1829 -
Abolition de l'esclavage au Mexique.
1830 -
Le contrôle du ministère des Affaires indiennes britanique
est transféré de l’armée britannique au gouvernement
civil.
Le contrôle des affaires autochtones demeure la
responsabilité du gouvernement britannique jusqu’en 1860
28 août
1833 - Abolition de l'esclavage au Québec et au
Canada
comme dans toutes les possessions britanniques.
Mesures prenant effet le 1 août 1834.
1840 - Un
Projet de Loi (Canada Bill) est présenté afin de se doter de
pouvoirs vis à vis des Indiens.
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1840
- À partir des années 1840, le gouvernement du
Canada va chercher à se doter de pouvoirs nécessaires
à l’accélération de la dépossession territoriale des
Indiens, et à la diminution du nombre de ceux-ci par
voie
d’assimilation au mode de vie blanc. Le gouvernement
s’arroge le droit de décider lui-même
qui serait Indien et, surtout, à quel moment ce statut
devient caduc ».
Ce plan qui donne lieu à la mise en place de tout un
vocabulaire :
« émancipation, Indien enregistré, Indien sans statut, Métis,
Indien sous-traité, etc. ».
1841 (10 février) - La nouvelle colonie, la Province du Canada
est proclamée.
1842 - La
Nouvelle-Écosse émet un décret permettant "Instruction and
Permanent Settlement of Indians".
La province de Nouvelle-Écosse réserve aussi peu que 50 000
hectares pour l'usage des Mi.kmaq.
1842 -
Le
traité d’Ashburton (traité de Washington) du 9 août 1842
concède une immense superficie du Maine actuel
qui était le Massachusetts à l’époque en échange de
la péninsule de Niagara dans le haut-Canada loyaliste.
Une
frontière est tracée entre le Nouveau-Brunswick et
le Maine et la Nation Passamaquoddy
n'est pas
consulté sur la division de son territoire
ancestral. Le traité apporte des changements le long
des frontières au nord du Vermont
et de l'État de New York et délimite pour la première fois
la frontière qui va du lac Huron au lac des Bois.
1850 -
Les Britanniques s'emparent d'une grande partie des 50 000
hectares réservés pour l'usage des Mi'kmaq depuis 1842.
1850 -
L'«Acte des sauvages» vise à protéger les terres et les
biens des réserves indiennes.
1850 -
Le gouvernement colonial de l’Amérique du Nord britannique
commence à tenir des registres en
vue d’identifier les Indiens et les bandes auxquelles ils
appartiennent.
Le recensement de 1850 comprend plusieurs quatégories, "M"
or "F", "deaf", "dumb", "blind", "idiotic", "lunatic",
"coloured", and "Indian".
1850 -
Première définition de qui est Indien aux yeux de la
Couronne britannique.
Auparavant était considérée Indienne toute personne « pur
sang indien », ses descendants
et toute personne mariée à un Indien, et ses
descendants.
1851 -
Le gouvernement canadien autorise la mise à part de 230 000
acres de terre réservés à l'usage
de certaines « tribus indiennes » du Bas-Canada. Ceux
du Lac Saint-Jean se font identifier
deux (2) réserves : une de 4 000 acres près du Poste et de
la mission indienne de Métabetchouan et
une de 16 000 acres à l'embouchure de la rivière
Péribonka.
Maw winjigl Canada g'pnno'l ta'n gisiatl aq
melga's'gl essutmasewatl « gegnua'teget »
L'nu siawa'toq apsa'latl tegele'jgl aq getmete'gl Lnue'gati.
Les gouvernements, au Canada, sont responsables des manières
complexes de « définir »
les personnes amérindiennes avec l’intention première d’en
réduire le nombre.
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1857 -
Le
gouvernement de l'Union du Haut et du Bas-Canada adopte une
loi pour favoriser
l'assimilation des Autochtones. Dans le
but de limiter la transmission du statut d’Indien,
le gouvernement du Canada décide de priver de leur
statut les Amérindiennes épousant
des non-Amérindiens ainsi que leurs descendants. Si une
femme se marie avec un autochtone
d’une autre bande ou d’une autre tribu, elle appartient
désormais au groupe de son mari.
Si son mari, par décision du surintendant de la réserve,
est expulsé, elle subit le même sort.
Cette loi prévoit aussi qu’à la mort de son mari elle ne
peut hériter : seuls ses enfants sont
les héritiers du père et il revient à ces derniers de
pourvoir à la subsistance de leur mère.
Cette dernière clause sera modifiée en 1874 : le
tiers des biens du mari va à l’épouse
et les deux tiers aux enfants. Pour couronner le tout,
elles sont exclues du pouvoir politique
à l’intérieur de leurs communautés : les conseils
de bande sont élus par les seuls mâles
majeurs du groupe et les femmes n’ont plus aucune voix
officielle. « La “ civilisation ”
occidentale
leur aura fait perdre leurs anciens droits et les aura
placées comme toutes les autres femmes
du pays sous la tutelle des hommes. » [Collectif
Clio, Histoire des femmes au Québec, Le Jour, 1992,
p. 169]
1860 -
Transfert du «ministère britannique des indiens» au
«ministère des affaires indiennes» du Canada.
1864 -
La première école mi'kmaq au Québec est ouverte à
Gesgapegiag.
1864 (3
novembre) - La Cour suprême des U.S.A. dans l'affaire Elk
v. Wilkins, juge que John Elk, un Amérindien du
Nebraska,
n'est pas un citoyen parce qu'il ne « doit pas
allégeance aux U.S.A. »,
et que par conséquent le XVe amendement ne
s'applique pas à lui.
1865 -
(31 janvier) Le 13ième amandemant de la constitution
abolitit l'esclavage aux U.S.A.
1867
(29 mars) - Au moment de la création de la
Confédération canadienne, les autochtones ne sont ni présents,
ni
même consultés. Le gouvernement exerce son pouvoir à l'égard des
« Indiens inscrits » en adoptant la Loi sur
les Indiens.
Le gouvernement du Canada se donne le pouvoir de
légiférer sur
« les Indiens et les terres réservées aux Indiens ».
Les
nouvelles structures administratives de la confédération
canadienne donne un statut de
«mineur qu'il faut garder en tutelle» à tous les autochtones
du pays. La loi consacre l'incapacité
légale
des Indiens dans presque tous les domaines et mine
complètement leur autonomie.
(article 91.24 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique)
Ce qui sous le pouvoir britannique était
une « protection» à l'égard des « nations ou tribus
sauvages qui sont en relations avec nous »
devient pour le gouvernement fédéral canadien «citoyens
mineurs sous la tutelle du gouvernement fédéral».
Au nom de la protection, Ottawa se permettra de décider ce qui
est bien pour eux.
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1867
- Le Congrès vote le Dawes General Allotment Act qui
n'accorde la nationalité qu'aux Amérindiens qui font abandon de
leurs affiliations tribales.
1868 - La
Loi sur les Indiens considère comme Indiennes les personnes
ayant du «sang» indien
ou étant «réputées» comme membres d’une tribu, ainsi que leur
descendance.
1868
- Par
l'Acte de Rupert le
Parlement Impérial de Londres autorise le gouvernement
Impérial à céder la Terre de Rupert au Canada.
1868 -
U.S.A. achète l'Alaska, un grand territoire septentrional
peuplé d’Inuit, de Tlingit et de Russes.
Aucune mention de ses habitant n'est faite dans le document
l'accompagnant.
Les Inuits qui y habitant deviendront Américain qu'en 1924.
1869
- « Chaque Sauvage devra, avant l’émission des
lettres patentes mentionnées dans la treizième
section du présent acte, déclarer au surintendant-général des
Affaires des Sauvages, les nom et
prénom sous lesquels il désire être émancipé et connu par la
suite; et après avoir reçu
les lettres-patentes, sous ce nom et prénom, il sera
considéré comme émancipé, et il sera dès lors
connu sous ces noms et prénoms, et sa femme et ses enfants
mineurs non-mariés seront
considérés comme émancipés; et à compter de la date de ces
lettres-patentes, les dispositions de
tout acte ou loi établissant une distinction entre les droits et
obligations légitimes des
Sauvages et ceux des autres sujets de Sa Majesté, cesseront de
s’appliquer au Sauvage, ainsi qu’à sa
femme et ses enfants mineurs déclarés émancipés comme il est dit
ci-haut,
lesquels ne seront plus réputés des Sauvages dans le sens des
lois relatives aux Sauvages… »
(Acte sanctionné par le Parlement du Royaume-Uni, le 22 juin,
1869)
15 juillet 1870
- le Royaume-Uni cède d'immenses
territoires au Canada dont la Terre de Rupert.
Le Canada fait de ses nouvelles possessions les
Territoires-du-Nord-Ouest.
1870
- 15th Amendment to the U.S.
Constitution "Voting Rights" garantit le droit de vote
aux anciens esclaves.
1870 -
Le
Québec devient une province du Dominion du Canada.
Aucune loi ou décrèt concernant les Autochtones n'est
modifié.
1870 -
Le Conseil Exécutif octroie des terres aux
Indiens de Conne River, dans la baie d'Espoir.
1870 -
L'article 31 de la Loi de 1870 du Manitoba met
de côté 1,4 million d’acres de terres fédérales
«au bénifice des familles des Métis» dans le but
d'éteindre le titre «indien» des Métis.
1870 - La Direction des
Affaires Indiennes est transféré dans le nouveau Ministère de
l'Intérieur.
1874 - Le droit de vote s'élargit pour inclure les
sujets mâles Britanniques d'au moins 21 ans
ayant un revenu annuel de $400.00 ainsi qu'aux
autochtones «émancipés».
1874 -
Le gouvernement du Canada crée les pensionnats dans le but
de soustraire les
enfants à « l’influence du wigwam » et d'assimiler
les autochtones. Il sera dès lors interdit
d'utiliser une langue autochtone à l'école.
1874 -
Le gouvernement des U.S.A. annonce aux Dakotas. Lakotas et
Nakotas que s'ils ne se fixent pas dans les réserves qui
leur
sont désignées, ils seraient considérés comme des ennemis
des U.S.A.
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1876 -
(12 avril) «L'Acte des Sauvages» est promulgué pour
amender et fondre toutes les législations canadiennes
concernant les
membres des Premières Nations. En vertu de cette loi,
le gouvernement du Canada régit presque tous les aspects de
la vie quotidienne
des peuples autochtones.La Loi prévoit que les
autochtones doivent se soumettre aux lois
provinciales. Les traités historiques
signés avec les Premières Nations ont toutefois préséance
sur ces lois. La loi reflétait l'objectif
ultime du gouvernement,
l'assimilation des Autochtones du Canada.
Après l'adoption de la Loi sur les Indiens en
1876, les autochtones vivant sur des réserves sont
obligés
d'avoir sur eux une carte d'identité, comme un passeport,
chaque fois qu'ils quittaient les terres de la réserve.
1876 -
Des milliers de Dakotas, Lakotas et Nakotas fuient les
U.S.A. et se réfugient au Canada. En 1879, l'influence
de Sitting Bull est
à son déclin et, par petites bandes, les Dakotas retournent
aux U.S.A.
1868 -
Par l'Acte de Rupert le
Parlement Impérial de Londres autorise le gouvernement
Impérial à céder la Terre de Rupert au Canada.
Aucune mention n'est faite des Autochtones qui y habitent.
1870 -
Lors du transfert de la Terre de Rupert au Canada, le
Conseil Impérial de Londres précise que le Parlement du
Canada devra obtenir des Autochtones
la cession de leur titre de propriété sur ce
territoire. À l'article 14 du décret, on peut
lire :
« Toute indemnité à payer aux Indiens pour les
terres destinés à la colonisation sera réglée par le
gouvernement canadien
de concert avec le Gouvernement Impérial, et la Compagnie
[de la Baie d’Hudson] sera libérée de toute responsabilité
à cet égard. »
Le
Parlement canadien ne donne pas suite à cette obligation, ne
respecte pas sa signature.
1874 -
Expansion du territoire de la province de l'Ontario jusqu'au
51e parallèle.
Aucune
mention n'est faite des Autochtones qui y habitent.
1880 - De
peur de conflit avec les U.S.A. le Gouvernement
du Canada par la bouche de Macdonald
prévient les Dakotas
qu'il ne fournira plus de nourriture aux Dakota s'ils ne
retournent pas chez eux.
1880 - Une nouvelle disposition de «l'Acte des
Sauvages», adopté en 1876, stipule que «tout Indien
qui obtient un diplôme universitaire est
automatiquement émancipé et perd par le fait même
son statut». Selon la loi de 1876, une femme
blanche pouvait acquérir le statut d'Indienne
inscrite en épousant un Indien inscrit.
Une Indienne inscrite perdait son statut si elle
épousait un
non-indien, tout comme les enfants issus du
couple. Elle perdait également le droit à la
sépulture sur la réserve avec le reste de la famille.
La loi de 1876 stipulait qu'un autochtone
devait abandonner son statut pour obtenir la
citoyenneté canadienne.
1880 -
Le gouvernement
canadien interdit le «Sundance». (Le gouvernement des
U.S.A. l'interdira en 1924)
1880
- L’article 1 de l’Acte pour amender l’Acte relatif aux
Sauvages ajoute les restrictions aux droits
de
propriété des Indiens de l’Ouest interdisant de vendre des
produits agricoles cultivés dans des réserves des
Territoires,
du Manitoba ou du district de Keewatin, à moins qu’ils
soient autorisés par règlement.
1880
- L’Acte des Sauvages de 1880, article 20, confère
au Surintendant général le pouvoir extraordinaire de
retirer
à quiconque (la veuve y compris), comme bon lui semblait,
la garde des enfants d’un Indien décédé
et le soin d’un terrain situé dans la réserve détenu en
vertu d’un billet d’occupation
et de tous les biens qu’elle gardait au nom d’enfants
mineurs.
1880 - Établissement de Annapolis Valley First
Nation.
1881
- Le statut d’Indien au Bas-Canada est identifié en
fonction de la lignée paternelle.
[Collectif Clio, Histoire des femmes au Québec,
1992, p. 169]
1882
- L'article 13 amandemant de la loi spécifie qu'un(e)
Indien(ne) mariant un(e) Indien(ne) de tout autre
bande,
ou de bande sans Traité, pert le droit d'être
Indien.
1833 - Le 28 août de cette année le gouvernement
britannique met fin à l'esclavage
dans tout l'Empire britannique
1883 -
L’abolition de l’esclavage au Canada met un terme à
l’exploitation
des femmes noires et amérindiennes qui durait depuis
1709.
1884 - «L'Acte des Sauvages» est amendé pour
interdire de nombreuses coutumes traditionnelles
associées à la culture et à la religion des Premières
Nations.
Sur les plans social et culturel, des célébrations et
des rituels sont touchés d’interdiction,
comme le prévoit la «Loi sur l’Avancement des sauvages» de
1884 :
« Tout sauvage ou autre personne qui participe ou assiste à la
célébration de la fête
sauvage désignée sous le nom de “ Potlache ”, ou à la danse
sauvage désignée sous le
nom de “ Tananawas ” est coupable de délit et passible
d’incarcération pendant un
terme de six mois ou plus, ou deux mois au moins dans toute
prison ou autre lieu de
détention; et tout sauvage ou autre personne qui encourage,
directement ou indirectement,
un sauvage ou des sauvages à organiser ou célébrer cette fête
ou cette danse, ou
qui y prend part, est coupable du même délit et passible de la
même peine. »
(Statuts du Canada, 1884, 47 Victoria, ch. 27, art. 3)
1885 -
La Loi constitutionnelle attribue au Parlement fédéral la
juridiction sur « les Indiens et les terres réservées
aux Indiens ».
Deux pouvoirs séparés couvrent, d'une part, le statut et les
droits civils et, de l'autre, les terres indiennes.
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travaillé
fort.
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1886 -
Création du Ministère des Affaires indiennes selon la forme
qu'on lui connaît aujourd'hui.
1887 -
Le gouvernement de la Colombie-Britanique interdit le potlach,
une rencontre organisée pour les cérémonies
particulières comme celle de l'attribution du nom, la
naissance, les rites de passages, les traités et les mariages.
1888 -
Le droit de vote est élargi à tous les sujets mâles
Britanniques à l'exception
des Amérindiens «non émancipés» qui vivent sur des
réserves.
Le système de traités, adopté au milieu du 19è siècle, ne
reconnaît pas les Nations
Autochtones comme telles mais uniquement comme étant des
«bandes».
1889 - Expansion
du territoire de la province de l'Ontario jusqu'à la rivière
Albany et la côte de la Baie-James.
Aucune mention n'est faite des Autochtones qui y habitent.
1890
- L'Indian Naturalization Act accorde la nationalité
aux Amérindiens qui en font la demande.
1892 - Le
régime des pensionnats indiens était instauré officiellement,
au Canada.
Il était le fruit d’ententes conclues entre le gouvernement du
Canada
et les Églises catholique romaine, anglicane, méthodiste et
presbytérienne.
Le gouvernement a mis fin à ces ententes en 1969.
1892
- Le Gouvernement fédéral canadien promulgue une loi
contraignant les enfants autochtones âgés de 6 à 18 ans
à quitter leur famille pour vivre en pension catholique.
1895 -
Sans l'avis des Autochtones le territoire du district de
l'Ungava est créé. Le district de l'Ungava comprend
alors
le territoire actuel du Nord-du-Québec, une partie de
L'Abitibi-Témiscamingue, la partie de la région de la
Côte-Nord dont les eaux coulent vers
le nord et les terres de l'intérieur du Labrador au nord de la
rivière Churchill. Aucune mention n'est faite des
Autochtones et de leurs territoires.
(Ils ne deviendront Canadien qu'en
1920)
1895 - Le
gouvernement du Canada divise l'ensemble des Territoires du
Nord-Ouest en districts. Aux districts Assiniboine,
Saskatchewan,
Athabasca et Keewatin s'ajoutent les districts de l'Ungava, du
Yukon, du Mackenzie et du Franklin.
Aucune mention n'est faite des Autochtones et de leurs
territoires. (Ils
ne deviendront Canadien qu'en 1920)
1898 - Ne
respectant pas l'article 14 du décret du
23 juin 1870 du Conseil Impérial de Londres, le
Parlement Canadien adopte
la Loi concernant la délimitation
des frontières nord-ouest, nord et nord-est de la province
de Québec qui prolonge le territoire du Québec jusqu’à la
rivière Eastmain,
sans se préoccuper des droits des habitants Autochtones du
territoire ainsi transféré. La partie méridionale du district
de l'Ungava,
au sud de la rivière Eastmain, qui allonge le 52e
parallèle, est rattachée à la province du Québec.
1899 - Le
Traité 8 donne le droit à la nation crie de Bigstone une
superficie de terres proportionnelle à sa population.
Les terres promises ne sont jamais fournies à l'époque.
1906 -
The Indian Act, An Act Respecting Indians est adoptée.
(Copie du document original disponible en format pdf -
Voir la liste les documents disponibles au bas de cette
page)
1906 -
La Loi des Sauvages stipule que « Les biens
d’une femme sauvage non mariée qui meurt intestat se
transmettent
par la succession de la même manière que ceux d’un homme».
(Document original disponible en format PDF.
Voir la liste au bas de cette page)
1908 - Définition de la frontière
Canada-USA par «International Boundary Commission».
Les Nations Autochtones sont ignorées.
1910 -
La loi sur les Indiens est une fois
de plus amendée.
Le Boston
Evening du 28 août 1910 mentionne un
empiètement sur les Droits de l'Homme...
(Tiré de Canadian Indians, Edition Thorburn &
Abbott, Ottawa, Canada. 1910)
1911 -
Un amandemant de la loi stipule que toute municipalité ou
compagnie peut exproprier des terrains
faisant partie d'une reserve sans le consentement d'une
bande.
1912
- Le
Parlement canadien adopte la « Loi de l’extension des
frontières de Québec » qui transfère le district de
l'Ungava à la province du Québec,
prolongeant ainsi son territoire jusqu’au détroit d’Hudson
et à la baie d’Ungava. La loi fédérale de 1912 précise
que
« la province du Québec reconnaîtra les droits des
Indiens tel que stipulé dans le décret de 1870 , et
obtiendra la remise de la cession des territoires de la
même manière,
et ladite province supportera et acquittera toutes les
charges et dépenses et rattachant à ces remises ou en
résultant. » et
« la tutelle des Indiens et l’administration de
toutes terres réservées pour leur usage restera à la
charge du gouvernement du Canada ».
1912 - Le Parlement canadien adopte la « Loi de
l’extension des frontières de l'Ontario » La loi
fédérale précise que
« la tutelle des Indiens et l’administration de
toutes terres réservées pour leur usage restera à la
charge du gouvernement du Canada ».
1912 -
Un amandemant de la loi stipule que tout indien doit obtenir
la permission avant de
paraître en public avec ses costumes cérémoniaux.
1914 - 1918
- Au cours de la première guerre mondiale le
gouvernement fédéral
impose la sédentarisation des Inuit pour mieux asseoir en
droit international
la souveraineté canadienne sur l'Arctique, processus qui
dure jusqu'à la fin des années 1950.
1919 -
American Indian Citizenship Act autorise
les anciens combattants
amérindiens qui voulent
devenir citoyens américains
de demander et d'obtenir
la citoyenneté.
1920 -
Lors des débats de 1920 à la Chambre des
Communes sur l'opportunité de décréter
l'affranchissement
obligatoire, le grand artisan de la procédure, Ducan Campbell
Scott, s'exprimait sans détour :
« Notre objectif est de poursuivre le travail jusqu'à ce qu'il
n'y ait plus un seul Indien au Canada qui n'ait pas
été absorbé dans le corps politique et jusqu'à ce qu'il n'y
ait plus de question indienne ni de département des
Affaires des Sauvages, tel est l'objectif principal de ce
projet de loi. ».
1920 –
Les Autochtones du Canada deviennent Canadiens. «L’affranchissement»
aboli le statut
d’Autochtone à tout indien obtenant un diplôme
universitaire, ou joignant une profession,
ou ayant resté plus de cinq ans hors d’une réserve, ou
mariant une non-Autochtone, etc...
(Non abrogé jusqu’en 1952)
Étrangement, c'est en 1924 que
le Congrès et le Sénat des U.S.A. adopte un loi proclamant
que les
indiens des U.S.A. sont des citoyens de ce pays.
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Dans les
années 1920, les États-Unis ont modifié leurs lois
sur l’immigration
et depuis, les personnes nées au Canada
ayant au moins 50 p. cent de sang autochtone peuvent
entrer, vivre et travailler
aux U.S.A. sans restrictions en matière d’immigration.
1924
(8 février) - Dawes
Act (aussi nommé General Allotment Act)
prévoit l'attribution de terres individuelles aux Indiens
sur les diverses réserves des U.S.A.
1924 (2 juin) - L'Indian Citizenship Act
déclare tous les Amérindiens citoyens américains, mais
chaque État conservant ses
prérogatives en matière de droit de vote, beaucoup
d'Amérindiens sont en fait privés de droit de vote jusqu'en
1948.
15
juin 1924 - Les Amérindiens des U.S.A.
obtiennent la citoyenneté américaine, à condition d'être nés
sur le territoire.
1925 - Définition de la frontière
Canada-USA par «International Boundary Commission».
Les Nations Autochtones sont ignorées.
Photo tirée de
http://www.internationalboundarycommission.org/docs/ibc-2009-01-fra.pdf
1927 -
Le gouvernement canadien interdit les collectes de fonds
pour des revendications territoriales
et toute réunion hors réserve de plus de 3 Indiens.
(Non abrogé jusqu’en 1952)
1933
- Un amendement de la Loi sur les Indiens
donnait le pouvoir au gouverneur en conseil «d'émanciper» un
Indien sans son
consentement, sur simple recommandation du surintendant
général des Affaires indiennes.
L'émancipation obligatoire demeurera dans la loi jusqu'en
1951, malgré les protestations des premiers intéressés.
1934 -
Les Inuit sont privés du droit de vote au fédéral, sans
exception pour ceux qui servaient dans les Forces
armées.
1939 -
En vertu d'un jugement de la Cour Suprême du Canada, le
gouvernement fédéral étend la désignation
du mot «Indien» aux Inuits, ce qui accorde à ces derniers les
droits prévus par «l'Acte des Sauvages» de 1876.
Cependant, ce n'est qu'à compter de 1950 que le gouvernement
fédéral fera profiter aux Inuits
des programmes déjà offert aux Indiens (allocations
familiales, les pensions de vieillesse, etc.).
1948
-
Les Indiens des U.S.A. obtiennent
le droit
de vote.
1949 - Terre-Neuve se
joint au Canada. Les termes utilisés lors des
discussions
menant à l'union sont " Encilled out". On
croyait que les Mi'kmaq allaient mourir ou être
entièrement assimilés par les "Newfoundlanders".
(Texte tiré de http://www.jasenbenwah.ca/april_month.htm)
Lorsque Terre-Neuve fit son entrée au Canada en 1949, les
Innu ne furent pas reconnus
comme des Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens.
La province avait expliqué que ces
derniers avaient déjà le droit de vote et qu'on ne pouvait
le leur retirer en les plaçant sous
l'autorité de la Loi sur les Indiens. (Paragraphe
tiré de http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/info/info62_f.html
)
1941 - 1953
- De nombreux Mi'maq sont forcés de quitter leurs terres
pour s'installer dans les deux réserves
officiellement de Eskasoni et Shubenacadie.
1949 -
Droit de vote aux élections provinciales de
Colombie-Britannique.
1950 -
Sont levées les interdictions de potlatchs, danses,
cérémonies et revendications territoriales.
On impose la règle dite de la « double mère »;
dès lors qu'un Autochtone avait une mère et une grand-mère
non-Autochtone,
il perdait son statut d'Indien à l'âge de 21 ans.
1950 -
Le droit de voter aux élections fédérales est accordé
uniquement aux Indiens qui renonce aux dégrèvements
d’impôt
que leur accorde la Loi sur les Indiens au titre de
la propriété personnelle.
1950 -
Ottawa accorde sans réserve le droit de vote aux Inuit.
1951 -
Introduction du Registre des Indiens, un répertoire officiel
qui identifie tous les Indiens inscrits
au Canada (Indiens répertoriés par le gouvernement fédéral).
1951 -
«Civilization of Indian Tribes Act» aussi nommé «The Act
Respecting Indian» - La Loi sur les Indiens maintient la
clause «d'émancipation involontaire»
des Autochtones. Le droit de vote pour élire le «Conseil
de Bande» est «accordé»
par le fédéral aux femmes Autochtones.
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1951 - Au
Canada, le droit de vote pour élire le conseil de bande est
accordé aux femmes.
1951 (20
juin) - Les Autochtones (Indiens, Métis, Inuit) sont
dorénavant autorisés à entrer dans les bars.
1951 - La
Loi sur les Indiens modifie le libellé des dispositions
traitant de la transmission des biens et supprime
les exigences relatives aux «bonnes vie et moeurs».
Le ministre conserve de très vastes pouvoirs concernant
l’administration des testaments et des succession.
1951 - La
Loi sur les Indiens est retouchée. Le gouvernement a
introduit une clause, l’article 12, dit «de la double
mère»,
qui stipule que celui ou celle qui avait une mère et une
grand-mère paternelle
blanche perdait son statut d’Indien à l’âge de 21 ans.
1951 -
Abolition de l'interdiction de participation aux «célébrations
de la fête sauvage».
1951 -
Le gouvernement de la Colombie-Britanique aboli l'interdiction
du potlach.
1952 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales du Manitoba.
1954 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales de l'Ontario.
1956 -
Ratification de «The Alaska Constitution Act» définissant les
droits fondamentaux des citoyens de
l'Alaska.
Une grande partie de l'article I
reprend l'essentiel de «USA Bill of
Rights», mais comporte plusieurs dispositions originales.
La Section
3 interdit la
discrimination fondée sur la
race, la couleur, la
croyance, le sexe, ou l'origine
nationale.
1956 -
Inter-American Declaration of the
Rights of
Indigenous Peoples stipule:
Recalling that the indigenous peoples of the Americas
constitute an organized,
distinctive and integral segment of their population
and are entitled to be part of the countries' national
identity, and have a
special role to play in strengthening the
institutions in the state and in establishing national
unity based on democratic
principles
1958 -
Le gouvernement du Canada et la province du Nouveau-Brunswick
s'entendent à savoir à qui incombe l'administration
et le contrôle des terres de la réserve d'Eel River Bar.
Jusque là le gouvernement fédéral émettait des lettres
patentes en vertu du grand sceau du Canada pour transférer ces
terres cédées de la réserve à des
acheteurs privés, en prétextant que c'était son droit.
1958
(mai) - Le gouverneent accepte officiellement comme étant
une Bande la communauté de
We'koqma'q First Nation (Whycocomagh). La
reconnaissance était demandée depuis 1833.
1960 -
Les Autochtones obtiennent le droit de vote aux élections
fédéral.
Tous les Autochtones, hommes ou femmes, étaient auparavant
considérés mineurs.
1960 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales de Saskatchewan.
1960 -
Droit de vote aux élections du gouvernement du Yukon.
1960 -
Dans le but de traiter directement avec chacune des bandes
Mi'kmaq et non plus avec l'ensemble des Nations
Mi'kmaq
le Gouvernement fédéral décide de la répartition des Mi'kmaq
en 12 bandes distinctes.
.
1963 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales du Nouveau-Brunswick.
1963 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales de l'Île-du-Prince-Edouard.
1963 -
Le
gouvernement du Québec institue la «Direction générale du
Nouveau-Québec»
au sein du ministère des Richesses naturelles
pour reprendre contact avec les Autochtones qui habitent
le territoire.
1965 - Obtention du droit de vote par les
Indiens aux élections provinciales de l'Alberta.
1965 - Le
8 juin, Acadia obtient officiellement le statut de Bande.
1969 -
Obtention du droit de vote par les Indiens aux élections
provinciales du Québec.
1969 -
Le gouvernement fédéral présente son Livre Blanc sur
la politique indienne publié
par le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau. Ce document
présente une nouvelle
politique visant l'élimination de la Loi sur les Indiens.
Ce projet suscite une importante levée de boucliers chez les
Autochtones (Indeins, Métis Inuit) du Canada.
Ceux-ci se regroupent et se solidarisent.
Jean Crétien, alors Ministre des Affaires Indiennes, déclarait :
«Pour la première fois sera mis en place un cadre qui
ne laisse aucune place à la descrimination et à
l'intérieur
duquel, dans la liberté, l'Indien pourra, avec les
autres Canadiens, réaliser son propre destin».
Les Autochtones (Indeins, Métis Inuit) publient une réponse par
le biais d'un Livre Rouge.
Ces dernier s'affirment en tant que nations souveraines et
dénoncent la volonté du gouvernement d'éteindre leurs droits
issus de traités.
1969 - Le
gouvernement du Canada met fin aux ententes concernant le régime
des pensionnats indiens
qu'il a avec les Églises catholique romaine, anglicane,
méthodiste et presbytérienne.
1970 -
Affaire Drybones. La Cour suprême du
Canada, dans un jugement partagé, déclare inopérant un
article de la Loi sur les Indiens,
au motif qu'il viole le principe de « l'égalité devant la
loi » de la Déclaration canadienne des droits de 1960.
La Loi sur les Indiens stipulait illégal pour les Indiens à
être en état d'ivresse s'ils ne sont pas sur les réserves
indiennes.
1970 - La
Cour Suprême confirme l'existence des droits ancestraux des
Autochtones
sur le territoire du fait qu'ils l'ont occupé et utilisé avant
les Européens.
Cet avis force Ottawa à adopter une politique de
revendications globales.
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Avant avril 1982, le Parlement britannique reproche au Canada
le traitement qu’il réserve
aux Amérindiens et condamne le fait que la nouvelle
Constitution canadienne
restreigne encore davantage leurs droits.
L’obligation de tenir une conférence constitutionnelle sur les
droits des Premières Nations
fait partie de la Loi constitutionnelle de 1982. En mars 1983,
une conférence
constitutionnelle fédérale-provinciale aborde
l’inclusion des droits des Premières Nations
dans la Charte canadienne. Les Premières Nations veulent un
droit de veto,
le fédéral propose plutôt de les consulter.
Les regroupements Premières Nations dites «Amérindiennes et
Inuits» ne présentent pas
tous les mêmes revendications lors de la conférence sur les
droits des membres des Premières Nations.
L’une des demandes fait cependant consensus :
accorder le statut d'Autochtones aux femmes.
1971 -
Janet Corbière-Lavell, une Indienne ayant perdu son statut à
la suite de son mariage avec un non-Indien,
porte sa cause devant les tribunaux. Le 8 octobre, un tribunal
fédéral stipule que la Loi sur les Indiens
est discriminatoire et que Madame Corbière-Lavell peut
conserver son statut d'Indienne.
1971 -
Acadia First Nation obtient un statut officiel.
1971 -
Face à la velléité des revendications nationalistes
autochtones, Le Premier Ministre Pierre E. Trudeau introduit
le principe d'un Canada
composé d'une mosaïque de peuples. L'action est ainsi
dirigé vers les individus auxquels le gouvernement garanti
l'égalité.
1972 -
Ottawa reconnait la Nation Mi’gmaq (Mi'kmaq) de Gespeg
sans toutefois reconnaître des terres pouvant contribuer à
subvenir à leur subsistance.
Ils n'ont pas de territoire de réserve mais sont concentrés à
Gaspé, Saint-Majorique et Pointe-Navarre.
1972 (24
janvier) - Des Indiens sont été appelés pour la première fois
depuis l'obtention du droit de vote de 1950 à faire partie
d’un jury.
Auparavant, parce qu’ils n’avaient pas le droit de vote, les
autochtones étaient inaptes à devenir jurés.
1973 - La
cour suprême du Canada établit que l'occupation de longue
date
du territoire par les autochtones a fait naître des droits sur
les territoires qui ont
survécu à l'établissement des Européens.
1973 -
L'arrêt Calder rendu par la Court Suprême du Canada et l'arrêt
Malouf de la Court Supérieure du Québec,
sans définir de façon spécifique les droits ancestraux des
Premières Nations, ouvre la porte à la reconnaissance des
droits autochtones .
1973 - En
vertu des règles fiscales qui s'appliquent à eux, les
autochtones peuvent
se faire rembourser la taxe payée lors de l'achat de
carburant.
1973 – La
Cour supérieure du Québec reconnaît des droits aux Cris et aux
Inuits.
1973 – Aroostook Band of Micmac (State of Maine)
est reconnu par le gouvernement des U.S.A.
1974
– Le «Bureau des revendications des
autochtones» est établi pour représenter le gouvernement lors
de négociations avec les groupes autochtones.
1975
- Les gouvernement du Canada
et du Québec
et les représentants des communautés Cries
et Inuit du Nord-du-Québec
signent en novembre la
la Convention de la Baie James et du Nord Québécois,
première entente de revendication territoriale du genre
à
être signée au Canada. Le gouvernement du Québec conclu ou
projette de conclure plusieurs ententes concernant les
revendications territoriales
avec les groupes autochtones de 11 Nations Autochtones du
Québec.
1975 -
Fondation par les Mi'kmaq du «Conseil des Indiens de
Nouvelle-Écosse» représentant les intérêts spécifiques des
Mi'kmaq
à qui le Gouvernement refuse de reconnaître le statut
d'Indien.
1977
- Adoption de la Loi canadienne
sur les droits de la personne. Exception
inimaginable. Les Amérindiens sont les seules personnes au
Canada
qui ne peuvent se prévaloir de la protection de la Loi
canadienne des droits de la personne.
Résultat: les femmes autochtones n’ont aucun recours contre la
discrimination basée sur le sexe.
1977
- La « Charte de la Langue Française du Québec » stipule
que
l'Assemblée Nationale « reconnaît aux Amérindiens
et aux Inuit du Québec,
descendants des premiers habitants du pays,
le droit qu'ils ont de maintenir et de développer leur
langue et culture d'origine. »
Lors de sa rédaction le législateur québécois devait tenir
compte de garanties
constitutionnelles et des droits historiques déjà
reconnues aux peuples autochtones.
La Charte de la langue Française du Québec ne s'applique pas
aux réserves indiennes.
11 août 1978
- Les Etats-Unis adoptent l’American Indian Religion
Freedom Act, loi protégeant la liberté
de culte des Indiens d’Amérique et leurs sites religieux.
1978 - Le
Gouvernement du Québec et les représentants des Naskapis
signent une convention parallèle, la Convention du Nord-Est
Québécois.
1981 - À
la Suite d'une requête de Sandra Lovelace, une Indienne
non-statuée,
la Commission des droits de l'homme des Nations Unies
déclare que l'article 12 (1)-B de la Loi sur les Indiens est
discriminatoire à l'égard des femmes.
1982 - Le
Canada fait sa demande de rapatriement de la constitution à
Londre.
Londre adopte le Canada Act permettant au Canada de rapatrier
sa constitution.
1982 -
(17 avril) Le Canada rapatrie sa Constitution, jusque-là sous
juridiction anglaise.
Les droits existants ancestraux ou issus de traités des
peuples autochtones du Canada
sont reconnus et confirmés. Indépendamment de
toute autre disposition de cette loi,
les droits ancestraux ou issus de traités sont garantis
également aux personnes des deux sexes.
La
Loi 1982 sur le Canada a
adopté la Loi constitutionnelle
de 1982. Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982
contient la Charte de
Droits et Libertés ; Partie
II de la Loi reconnaît
et confirme les droits
ancestraux et
issus de traités des peuples
autochtones du Canada; Partie
V fournit des
procédures de modification de la Constitution du
Canada dans l'avenir. Comme avec l'Acte
de l'Amérique du Nord britannique
de 1867 et le
Statut de Westminster, 1931,
de la Loi canadienne de 1982 est
une loi du
Parlement britannique, dont
l'original est conservé au Royaume-Uni. Cette
image
est d'une copie certifiée conforme fournie au Canada par Westminster
et conservés dans les Archives du Sénat.
La Charte Canadienne de Droits et Libertés mentionne entre
autre le droit à l'égalité... mais limite la transmission du
statut Indien
1982 -
Selon la Loi constitutionnelle de 1982 (article 35), « peuples
autochtones du Canada »
s’entend notamment « des Indiens, des Inuits et des Métis du
Canada ». Chacun des ces groupes
est distinct par la culture, les langues et les traditions:
> Indiens inscrits (avec statut) : Personnes
inscrites ou qui ont le droit d’être inscrites en tant
qu’Indiens
conformément aux dispositions de la Loi sur les Indiens.
> Indien sans statut: Personnes indiennes par
l'origine et la filiation culturelle,
non inscrites
comme Indiens au sens de la Loi sur les Indiens
ou qui ont perdu le droit d’être inscrites comme Indiens en
vertu de cette même Loi.
> Métis: Les Métis sont des personnes dont les
ancêtres ont habité l'ouest et le nord du Canada
et qui ont reçu des concessions de terres et/ou un certificat
(descendants de la nation historique des Métis).
L’autre définition, plus large, s’entend de toutes les personnes
d’ascendance mixte autochtone
et non autochtone qui se désignent elles-mêmes au moyen du
vocable.
> Inuits: Les Inuits sont des habitants de la région
circumpolaire.
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1982 - La Loi
constitutionnelle canadienne abolie le concept
«d'émancipation» visant
l'assimilation et l'acculturation des Autochtones.
(Loi constitutionnelle de 1982) - Les autochtones
sont à la fois citoyens canadiens
et citoyens de leurs nations. Ils possèdent
donc une sorte de double citoyenneté qui
leur permet de manifester leur loyauté envers leur
nation et le Canada dans son ensemble.
le droit d’une nation autochtone de déterminer ses propres
conditions de citoyenneté est un droit
ancestral et issu de traités existant au sens du
paragraphe 35(1) de la Loi constitutionnelle de 1982.
(Paragraphe tiré de
http://www.ainc-inac.gc.ca/ch/rcap/sg/sh23_f.html )
Le mariage coutumier autochtone est un droit autochtone
protégé par l’article 35 de la
Loi constitutionnelle de 1982 et une demande
fondée sur l’état matrimonial qui en résulte
constitue un exercice de ce droit.
1982 -
L'article 25 de la Charte des droits et libertés garantit
certains droits et libertés ne porte pas
atteinte aux droits ou libertés ancestraux, issus de traités
ou autres des peuples autochtones du Canada, notamment :
- aux droits ou libertés reconnus par la proclamation royale
du 7 octobre 1763
- aux droits ou libertés existants issus d'accords sur des
revendications territoriales ou ceux susceptibles d'être ainsi
acquis.
- les droits à l'utilisation des langues autochtones sont
maintenues mais non spécifiquement mentionnées.
1983 - Le gouvernement du Québec
reconnait officiellement que «les peuples aborigènes du Québec
sont des
nations distinctes qui ont droit à leur culture, à leur langue,
à leurs
coutumes et traditions ainsi que le droit d'orienter
elles-mêmes le développement de cette identité propre.»
1983 - Le
gouvernement du Québec adopte 15 principes de façon à
reconnaître les Nations Autochtones
et la nécessité d’établir des relations harmonieuses avec
elles.
Ce droit s'étend également au contrôle des institutions qui
veillent à répondre
aux besoins des Premières Nations
dans le domaine de la culture, de l'éducation et de la langue.
En 1985, une «Motion
portant sur la reconnaissance
des droits des Autochtones» sera adoptée en ce sens par
l'Assemblée nationale
du Québec.
1984 -
La Loi sur les Cris et les Naskapis du Québec,
considérée comme la première loi canadienne
d'autonomie
gouvernementale des Indiens, est adoptée par le Parlement
canadien. Elle remplace la Loi sur les
Indiens
pour les bandes concernées et permet de régler les
revendications territoriales.
La Loi sur les Cris et les Naskapis du Québec
s'applique à: Kobac Naskapi-Ayeouch (bande des
Naskapis du Québec)
Whapmagoostui Aeyouch (bande de Whapmagoostui), Chisasibi
Eeyouch (bande de Chisasibi), Wemindji Eeyou (bande de
Wemindji),
Wapanoutauw Eeyou (banded'Eastmain), Waskaganish Eeyou
(bande de Waskaganish), Nemaskauw Eenouch (bande de
Nemiscau),
Waswanipi Eenouch (bande de Waswanipi) et Mistasini Eenouch
(bande de Mistassini).
Article 31: Outre leurs autres droits relatifs à
l'usage des langues crie ou naskapie,
les bandes cries et naskapie peuvent tenir les assemblées du
conseil respectivement en cri ou en naskapi.
Article 32,1: Les règlements administratifs et les résolutions
doivent avoir une version française ou anglaise et peuvent
en
outre avoir une version crie ou naskapie, selon le cas.
Article 80: Outre leurs autres droits relatifs à l'usage
des langues crie ou naskapie, les bandes cries et
naskapie
peuvent tenir leurs assemblées ordinaires ou extraordinaires
ainsi que leurs référendums respectivement en cri ou en
naskapi.
1985 -
Création du rôle d'interlocuteur fédéral afin d'assurer un
point de contact entre le gouvernement du Canada
et les organisations autochtones nationales représentant les
Métis et les Indiens non inscrits et les Autochtones
hors-réserves.
1985 - Une
nouvelle disposition de la Loi C-31 a permis à
beaucoup d'Autochtones
qui avaient été dépossédés de leur statut de le
recouvrer.
Depuis l’adoption du projet de loi
C-31, 232 928 personnes ont demandé le statut d’Indien
à AINC.
Au 31 décembre 2000, 114 512 personnes avaient
obtenu ce statut grâce aux modifications
apportées au projet de loi C-31 et 44 199
demandes avaient été refusées
Les enfants de non-Indiennes et d’Indiens non mariés sont
également
traités différemment, selon leur sexe. Le
critère de la lignée paternelle figurant dans
les lois avant 1985 autorisait l’inscription de tous
les enfants de sexe masculin nés avant 1985.
Cependant, après l’adoption du projet de loi C-31,
les enfants de sexe féminin nés de l’union
d’Indiens et de non-Indiennes entre le
4 septembre 1951 et le 17 avril 1985
devenaient
admissibles à l’inscription seulement à titre
d’enfants d’un parent indien.
Le paragraphe 6(1) dispose que les personnes qui étaient
inscrites à titre
d’Indien avant 1985 peuvent continuer d’être
inscrites à ce titre et permet de rétablir le
statut que les femmes avaient perdu en se mariant,
que les enfants avaient perdu en devenant
émancipés par suite du mariage de leur mère, des
personnes dont le nom ne figurait pas dans
le registre en vertu de la clause « mère
grand-mère » et des enfants illégitimes d’Indiennes
qui sont nés avant le 14 août 1956. Cette
disposition offre pour la première fois la possibilité
d’inscrire des personnes qui, auparavant, n’avaient
pas le statut d’Indien et abolit l’émancipation.
(Tiré de QUESTIONS RELATIVES AU STATUT D'INDIEN ET À
L'APPARTENANCE À LA BANDE
http://www.parl.gc.ca/information/library/PRBpubs/bp410-f.htm#2appartenancetxt
)
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travaillé
fort.
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1985 - Une nouvelle disposition de la Loi
C-31 stipule qu'un «Indien non inscrit» est
une personne
indienne
par l'origine et la filiation culturelle
qui n'est pas inscrite comme Indien au sens de
la Loi sur les Indiens
ou qui a perdu le droit d’être inscrite comme Indien en
vertu de cette même Loi.
1985
- L’Assemblée Nationale du Québec adopte une résolution
reconnaissant
notamment que «les nations autochtones du Québec
sont des nations distinctes
qui ont droit à l’autonomie», et elle souscrit à la
démarche visant à mieux
reconnaître et préciser les droits des membres des
Premières Nations en s’appuyant sur la
légitimité historique et l’importance d’établir des
rapports harmonieux.
1985
- Le 20 mars 1985, l’Assemblée Nationale du Québec
reconnaissait
« l’existence au Québec des nations abénaquise,
algonquine, attikamek, crie, huronne,
micmaque, mohawk, montagnaise, naskapie et inuit ».
1985
- La Cour Suprême du Canada confirme que le Traité du 1
octobre 1752 liant les Nations Mi'kmaq
et Sa Majesté Britannique est toujours en vigueur et
presse sa Majesté la Reine d'honorer
le Traité de 1752 ainsi que les autres signées avec les
Nations Mi'kmaq.
1985
- La Cour Suprême du Canada confirme que le traité de 1752 exempte de poursuites judiciaires un Indien ayant en
sa possession un fusil et des
cartouches. La Cour Suprême se prononce en
faveur de James Simon
de la
Première Nation de Shubenacadie, qui a fait appel de
sa condamnation pour possession
illégale d'un fusil et des cartouches.
1986 - Un
n référendum mené dans les collectivités du Nouveau-Québec
fait adopter le nom « Nunavik » comme le nouveau
toponyme officiel de ce territoire.
1989 -
L'Assemblée
Générale de
l'Organisation des États Américains demande à la
Commission Interaméricaine
des Droits de l'Homme
d'élaborer un instrument juridique
sur les droits des «populations autochtones».
1989 -
L'État du South Dakota adopte le deuxième lundi du mois
d'octobre comment étant le Native American Day.
1989
- Le 30 mai 1989, l’Assemblée Nationale du Québec
reconnaissait le peuple Wolastoqiyik (Malécite)
comme la onzième Nation autochtone du Québec.
1989
- L’OIT adopte la convention numéro 169 qui affirme que
les droits territoriaux
des autochtones doivent être respectés.
1990
- Le jugement «Sparrow» accorde au droit de pêche
ancestral une préséance
sur la pêche sportive et commerciale.
Dans le jugement Sparrow, la Cour a confirmé
l'existence d'un droit ancestral de pêcher à des fins
alimentaires,
sociales et rituelles. Dans le jugement Marshall,
la Cour a confirmé le droit, issu d'un traité,
des Premières nations des Mi'kmaq et des Malécites de
pêcher à des fins commerciales.
1990
- L'Assemblée Nationale du Québec désigne le 21 juin comme
une
Journée de Célébration de la Culture Autochtone
1990
- «The Native American Graves Protection and
Repatriation Act» affirme que tout habitant
ayant vécu en Amérique avant l’arrivée de Christophe
Colomb est un indigène, un «native american».
1991 -
Aroostook Band of Micmac (State of Maine)
reçoit la reconnaissance de son statut par le gouvernement des
U.S.A.
Cette bande avait été reconnue en 1973.
1992 -
L’ONU reconnaît que les autochtones ont des droits sur leurs
territoires ancestraux.
1993 -
L'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut,
adopté par le
Parlement canadien en 1993, donne aux Inuits du
territoire le droit de se gouverner.
Ceux-ci ont choisi d'émanciper ce droit à
l'autodétermination au moyen
d'une structure publique de gouvernement.
26 août 1994
- Le projet de Déclaration des droits des peuples
autochtones est adopté par le Groupe de travail des
populations autochtones lors
de sa 11e par la Résolution 1994/45 de
l'Assemblée générale.
Cette déclaration est en attente d'approbation par
l'Assemblée générale de la OEA. La Commission a préparé
une
Déclaration interaméricaine sur les droits des peuples
autochtones qui contient une reconnaissance étendue
des principaux
droits des peuples autochtones dans l'ensemble du continent
américain.
1996 -
Le 13 juin, l'ancien gouverneur général Roméo LeBlanc,
déclare le 21 juin Journée nationale des Autochtones,
à la suite d'une série de consultations tenues avec divers
groupes autochtones;
Le 21 juin, on célèbre pour la première fois la
Journée Nationale des Autochtones d'un bout à l'autre du
pays.
1996 -
La Cour suprême du Canada donne la définition d’un droit
ancestral protégé
par la Constitution canadienne. Il s’agit d’une
activité qui est un élément d’une coutume,
d’une pratique ou d’une tradition et qui, avant le
contact avec les Européens, faisait
partie intégrante de la culture distinctive du peuple
autochtone concerné.
XXI ième siècle: Bien que de citoyenneté autochtone,
les membres des Premières Nations
vivant hors réserves ne peuvent bénéficier des avantages
culturels, économiques
et politiques que leurs frères et sœurs inscrits
possèdent en vertu
de la Loi sur les Indiens du gouvernement du Canada.
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Compte tenu de la complexité de
l'histoire sociale et constitutionnelle du Canada,
les droits légaux spéciaux dont jouissent les
autochtones diffèrent d'une région à l'autre
et ne s'appliquent pas de la même façon à tous les
groupes. Aujourd'hui,
le statut d'autochtone n'est plus frappé d'aucune
incapacité juridique particulière.
Les règles discriminatoires qui prévalaient jadis (par
exemple celles qui empêchaient
les Indiens de voter ou de quitter leur réserve sans
permission) sont abrogées.
(Paragraphe tiré de
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&ArticleId=F0005651)
Le système des «Conseils de Bande» est un
système imposé par la
Loi sur les Indiens qui ne reflète pas la coutume.
1996 - Le
gouvernement canadien reconnait le 21 juin comme étant
la Journée nationale des Autochtones - National Aboriginal Day -
L'nuk Nakwekmuew.
Le gouvernement dans sa gentillesse légendaire n'en fera jamais
un jour férié et payé.
Février 1997
- Inter-American Commission on Human Rights approuve
le projet de
Déclaration Américaine
sur les Droits des Peuples Autochtones.
1997 -
(Arrêt Delgamuukw) La Cour Suprême défini pour la première fois
le titre aborigène comme étant
un droit ancestral qui permet aux autochtones d'occuper et
utiliser de manière exclusive
des terres visées par un tel droit. La Cour Suprême invite
les gouvernements à négocier
des ententes qui concilient la présence antérieure des Premières
Nations
avec la souveraineté de la Couronne.
1998 - Le
Ministre fédéral des affaires indiennes et du nord Jane Stewart
annonce qu'il transfer
à neuf réserves de la Nouvelle-Écosse la juriduction en matière
d'éducation en conformité avec le «Mi'kmaq Education Act».
C'était le premier transfer de de ce type aux Premières Nations
au Canada.
Ce transfer sera un model aux autres Premières Nations au Canada
qui souhaitent assumer le controle de l'éducation.
1998 - L'État
de California célèbre à la même date le Indigenous People's
Day.
1999
(18 mai) - Signature d'une entente cadre entre la Nation Mi'kmaq
de Gespeg, le Québec et le Canada
permettant l'autonomie gouvernementale de la nation Mi'kmaq de
Gespege
permettant aux membres de cette communauté d'assurer eux-mêmes
leur propre développement social et culturel.
1999 - (Jugement Marshall) La Cour
Suprême accorde à certains groupes autochtones
le droit d'échanger les produits de leurs activités de
chasse, de pêche et
de cueillette en vue d'assurer leur subsistance.
1999 -
Une entente de principe distingue deux types de territoire :
l'Innu Assi et le Nitassinan
L'île d'Anticosti fait partie de Nitassinan aux fins du
partage des redevances et aux
autres fins qui seront prévues d'ici la conclusion du Traité
pour la Première Nation de Nutashkuan.
Article 4.2.3 - Sur les terres de Innu Assi, en dérogation
notamment de la limite intrinsèque
et de l'inaliénabilité, sauf à la Couronne, du titre aborigène
tel que défini par les tribunaux,
le titre aborigène de chacune des Premières Nations est réputé
posséder tous les attributs de la
pleine propriété du sol et du sous-sol, incluant le droit
d'user, de jouir et de disposer librement et
complètement de ces terres et, notamment, d'exploiter les
ressources fauniques, aquatiques,
hydriques, hydrauliques, forestières, floristiques et
minérales qui s'y trouvent, sous réserve de
l'article 4.2.5 et des dispositions du Traité.
Article 4.2.4 - Le Canada et le Québec prendront les mesures
nécessaires
pour l'inscription du titre de propriété des Premières
Nations, décrit à l'article 4.2.3,
sur les terres dont elles bénéficient déjà à titre de réserve
indienne, ainsi que des autres terres,
immeubles et droits immobiliers qui, au moment du Traité,
étaient inscrits au nom du Canada
ou du Québec ou de leurs mandataires et qui ne feront pas
l'objet de réserves explicites avant le Traité.
Article
4.2.5 - Toutefois, malgré les articles 4.2.3 et 4.2.4, le Québec
conservera
la propriété des ressources hydrauliques ainsi que des minéraux,
sauf les substances
minérales de surface, et des droits tréfonciers sur l'Innu Assi
de la Première Nation de Nutashkuan.
Cependant, aucune exploration ne pourra être faite, aucun
minéral ne pourra être extrait ou exploité
et aucun droit aux minéraux ni aucun droit tréfoncier ne pourra
être accordé ou exercé sans le
consentement de la Première Nation de Nutashkuan qui aura une
part indivise de 25% dans la
propriété des minéraux et des droits tréfonciers.
(Ces trois derniers paragraphes sont tirés de
http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/agr/mamu/cha4_f.html )
2001 - Au
troisième Sommet des Amériques, qui a eu lieu à Québec, les 34
chefs d'État et de gouvernement élus démocratiquement
qui s'étaient réunis se sont engagés à faire avancer les
négociations de l'Organisation des États américains (OEA)
sur le projet de déclaration américaine des droits des
populations autochtones.
Les articles 2, 7, 8 et 16 portent nommément sur les
droits linguistiques des autochtones.
2002 - Le 7
février, le premier ministre Bernard Landry et le grand chef Ted
Moses
signent la Paix des braves. L’entente prévoit que les neuf
communautés cries
de la Baie-James seront associées au développement
hydroélectrique de leur
région, mais aussi à tout ce qui touche au développement du Nord
québécois,
reconnaissant ainsi les droits des Cris sur ces terres.
2002 -
«First Nations Governance Act» est introdui à la Chambre des
Communes par Robert Nault,
Ministre des Affaires Indiennes et des Développement du Nord.
Cet Act aiderait «theoriquement» les
Premières Nations à voter des codes de gouvernance et rendre
l'Acte des Indiens
sujet au «Canadian Human Rights Act».
2002 - L'article 106 de la «Loi sur les eaux du Nunavut
et le Tribunal des droits de surface du Nunavut»
prévoit plusieurs dispositions linguistiques pour le
Tribunal des droits de surface du Nunavut.
Ce tribunal a été mis sur pied pour jouer le rôle d'arbitre
dans le règlement des questions portant sur l'accès
aux terres, à l'indemnisation des titulaires de droits de
surface pour l'utilisation du sable et du gravier,
ainsi que les demandes d'indemnisation pour perte de
ressources fauniques. En vertu de cette loi,
les Inuits ont le droit d'utiliser leur langue, l'inuktitut.
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2003 - Les
Églises acceptent d’indemniser les autochtones victimes de
sévices
dans les pensionnats. Après l’Église presbytérienne,
l’Église anglicane accepte
en mars 2003 de conclure une entente avec Ottawa au sujet du
partage des
coûts des indemnités aux victimes d’abus physiques et sexuels
dans les pensionnats indiens.
2003 - Le 19 septembre 2003 la Cour suprême du Canada
déclare que des Métis
des environs de Sault-Sainte-Marie, en Ontario, bénéficient de
droits ancestraux de chasse,
pour des fins de subsistance. La Cour suprême du
Canada confirme que les Métis
forment un Peuple autochtone distinct avec des droits
constitutionnels.
2004 - La
Cour Suprême décrète que le gouvernement fédéral est légalement
tenu
de consulter et d'accommoder la Nation Haïda de
Colombie-Britannique au sujet de
récoltes de bois, même si leurs droits ancestraux ne sont pas
formellement reconnus.
2005 -
(Affaire Mikisew) Au sujet d'une route passant sur une
réserve de la
Première Nation Crie de Mikisew, la Cour Suprême conclut que le
gouvernement même
s'il y détient une prérogative en vertu d'un traité, doit tout
de même consulter et
accommoder la Première Nation.Cet arrêt a mis en cause les
contradictions
existant entre deux éléments des traités historiques : un
qui autorise la Couronne à « s’approprier »
des terres pour l’établissement d’habitations et un autre qui
assure aux Premières Nations
le droit permanent de chasser, de pêcher et de poser des pièges
au sein de leurs territoires
traditionnels. La Cour suprême a insisté sur le fait que la
Couronne devait agir de manière
honorable afin de concilier les intérêts de chacun. Elle doit
engager des consultations avec
les Premières Nations concernées à la suite desquelles elle doit
adapter, dans la mesure du
raisonnable, les activités qu’elle avait prévues. La Cour
précise également que certaines
mesures « d’appropriation » des terres sont tellement
lourdes de conséquences que
la Couronne devra prouver, à la suite d’un examen rigoureux,
qu’elles sont justifiées avant
de pouvoir s’approprier les terres en question. .
2005 -
(Affaire Betsiamites) La Cour Supérieure du Québec rend
une ordonnance
de sauvegarde afin de faire cesser toute coupe forestière sur
l'île René-Lévasseur
en territoire Innu. Se basant sur «l'affaire Haïda», la
Cour constate qu'il n'y a
pas de véritable consultation des Premières Nations dans les
lois québécoises sur
la forêt et sur la qualité de l'environnement.
2006 - La Cour Suprême du Canada conclu que les Hurons
avaient bel et bien négocié une
alliance avec les autorités britanniques par le
document signé par le général Murry en
1760, puisque le document avait été signé dans le
contexte de la guerre qui sévissait entre
la France et l’Angleterre, et qu’il s’agissait donc
bel et bien d’un traité entre deux nations.
2006 - Un
document retrouvé confirme les territoires ancestraux
Huron-Wendat accordées
par le roi de France en 1651. Ceux-ci couvrent une
importante partie de Sillery, Sainte-Foy,
Loretteville et du lac Saint-Charles, soit une bande de 5 km
le long du fleuve
sur 20 km dans la ville Québec.
2007 - Le
23 février, signature d'un accord-cadre s’inscrivant
dans
le processus de négociation néo-écossais.
2007 - Le
12 septembre 2007 la Déclaration des droits des Peuples
Autochtones est adoptée
après 20 ans de débats au sein de l'ONU.
Le Canada, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis d'Amérique et l'Australie s'y oppose.
Le Canada vote contre, plaidant que la version actuelle du
document est
incompatible avec la Constitution canadienne.
11 pays s'abstiennent de voter (Colombie,
Azerbaïdjan, Bangladesh, Géorgie,
Burundi, Fédération de Russie, Samoa, Nigeria, Ukraine,
Bhoutan et Kenya)
2007 - Un juge de la Cour du Banc de la Reine donne
raison au gouvernement sur le plan de la prescription.
Ce juge statue que le fédéral n'avait pas enfreint
d'obligation fiduciaire, que les dispositions législatives du
Manitoba
n'étaient pas inconstitutionnelles et que la MMF n'avait pas
le statut pour agir au nom des Métis.
2007 - En
novembre 2007 le premier ministre du Canada annonce
l'intention d'Ottawa d'accorder
un statut à la Federation of Newfoundland
Indians.
Ces derniers n'avaient toujours aucun statut depuis l'entrée
de la province de Terre-Neuve
dans la Confédération canadienne en 1949.
Cette entente devra être ratifiée par la majorité des
membres
de la Fédération qui compte neuf conseils de bande.
2008 - Le Canada crée la Commission
de vérité et de réconciliation relative aux pensionnats
indiens.
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2008 - (Juin) Présentation d’excuses officielles aux Amérindiens par le gouvernement canadien
2008 (31
janvier) - Le gouvernement exige que les Amérindiens
fournissent un document reconnu par la loi pour traverser la
frontière Canada/U.S.A.
à un point d’entrée terrestre (y compris par traversier ou
en passant par un lac).
La carte de statut émise par Le Ministère des Affaires
Indiennes ou tout autre document émis par le gouvernement du
Canada.
2008 (30
mars) - Les Taqamkukewa'q (People of
the land across the water)
des territoires Ktaqmkuk (Terre-Neuve) ont approuvé à
90 % la ratification
de l'entente conclue avec le gouvernement fédéral.
Les quelque 8000 Mi’kmaq de cette communauté vont acquérir
le statut d'Indien
qui leur avait été enlevé depuis 1949 alors que Terre-Neuve
se joignait au Canada.
Cette entente ne prévoit pas accorder de terres ou de
réserve
ni de droit de chasse et de pêche supplémentaire.
La nouvelle bande indienne sans terre devrait voir le jour
dès 2010
et portera le nom de Qalipu (Caribou).
2008 (6
septembre) – Annonce de la création officielle de la
réserve indienne N° 195 de la Première nation de Salt River.
L'accord sur les droits fonciers issus de traités remplit
les engagements pris à l'égard de la Première nation dans le
Traité N° 8.
La Première nation de Salt River a signé le Traité N° 8 à
Fort Fitzgerald en 1899.
Le Traité N° 8 définit la relation fondamentale entre la
Première nation de Salt River et le gouvernement du Canada.
2010 -
La Cour d'appel du Manitoba se range du côté du juge de la
Cour du Banc de la Reine sur la question de
prescription,
mais elle refuse de se prononcer sur la question de
la constitutionnalité.
2010 -
À compter du 1er juillet 2010, les produits et
les services acquis par les Indiens et
les bandes indiennes à l’extérieur d’une réserve en Ontario
seront généralement assujettis à la TVH
si les produits ne sont pas livrés dans une réserve ou les
services effectués dans une réserve.
2010
- Le 12 novembre 2010, le Canada apporte officiellement
son appui à la
Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples
Autochtones, qu'il avait catégoriquement refusé de
signer en 2007.
2010 - En
décembre la nation crie de Bigstone reçoit plus de 231
millions de dollars du gouvernement fédéral
en règlement d'un litige concernant la taille de son
territoire. Le Traité 8 de 1899 donnait le
droit à la nation crie de Bigstone
une superficie de terres proportionnelle à sa population. Les
terres promises ne lui avait jamais été fournies à l'époque.
1
juillet 2011 - Au Québec les autochtones peuvent
bénéficier d'une exemption de taxe sur l'essance à la
pompe
en présentant un document à cet effet pour un Indien inscrit au
sens de la Loi sur les Indiens.
Celui-ci doit faire une demande d'inscription (
http://www.revenuquebec.ca/documents/fr/formulaires/ca/ca-1001%282012-05%29.pdf
)
Ce formulaire s'adresse à tout Indien, à tout conseil de bande,
à tout conseil de tribu ou à
toute entité mandatée par une bande qui demande le remboursement
de la taxe sur les carburants payée
pour du carburant acheté en vue de sa propre consommation dans
un établissement de distribution
de carburant exploité sur une réserve ou dans un établissement
indien par un vendeur au détail.
31 janvier
2011 - Adoption par le gouvernement fédéral canadien de la
Loi sur l'équité entre les sexes relativement à l'inscription au
registre des Indiens,
éliminant des éléments discriminatoires qui créaient des
barrières pour l'obtention du statut d'Indien par certaines
personnes.
13 juin 2012
- Projet de modification de Code civil du Québec afin de
reconnaître la légalité de l'adoption coutumière autochtone.
Le Code civil du Québec reconnaît notamment que « peuvent
se substituer aux conditions d'adoption prévues
par la loi celles de toute coutume autochtone du Québec qui
est en harmonie avec les principes de l'intérêt
de l'enfant, du respect de ses droits et du consentement des
personnes concernées ». La personne qui a
adopté un enfant selon le
droi coutumier autochtone peut demander auprès d’un commissaire
à l’adoption un certificat de reconnaissance d’adoption.
2012 (18 octobre) - Le
gouvernement du Canada dépose le projet de Loi C-45
sanctionnée par le
parlement canadien qui entraîne la violation des traités
ancestraux.
11 décembre
2012 - Naissance du mouvement Idle No More,
le mouvement de contestation des Premières Nations Métis et
Inuit du Canada
déployé en réaction à l'adoption par le gouvernement Harper
d'une Loi omnibus C-45.
2013 -
Le 8 janvier 2013, après une saga judiciaire de 14 ans, la
Cour fédérale a tranché, les Métis et les Indiens non
inscrits sont
des "Indiens" en vertu de la Constitution canadienne.
Amorcée en 1999, par le regretté Harry Daniels et par le
Congrès des Peuples Autochtones,
la cause contestait le refus du gouvernement fédéral
suivant:
- Les Métis et
Indiens non inscrit (du Saint-Laurent et ailleurs) sont des
Indiens en vertu du paragraphe 91(24) de la Loi
constitutionnelle de 1867,
- L'État a une obligation fiduciaire envers
les Métis et les Indiens non inscrits en
tant qu’Autochtones;
- Le Canada doit accepter de négocier, sur une base
collective, de bonne foi, avec les Autochtones.
28
février 2013 - La Couronne porte le jugement du 8 janvier 2013 en appel.
2013 - Le
8 mars 2013, La Cour suprême du Canada déclare que
le gouvernement fédéral n'a pas mis en oeuvre de façon
honorable
les concessions de terres promises aux Métis manitobains, il y
a plus d'un siècle, pour taire la résistance armée menée
par le chef Métis et père de la Confédération,
Louis Riel.
4 Juillet 2013 - Le gouvernement
du Canada et la Fédération des Indiens de Terre-Neuve (FNI)
annonce un accord complémentaire qui clarifie le
processus d'inscription à la Première nation
Mi'kmaq Qalipu
et change les règles de la mise en œuvre de
l'Accord de 2008 pour la reconnaissance de la bande Qalipu.
30 août 2013
- Le gouvernement du Canada, le gouvernement du Manitoba et la
Nation des Dakota de Sioux Valley ont signé les
premiers accords sur l'autonomie gouvernementale. Ces
accords libèrent la Nation des Dakota de Sioux
Valley de l'emprise d'importantes
sections de la Loi sur les Indiens et ils lui
permettent d'avoir une plus grande maîtrise de ses propres
affaires
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
2014-
(11 avril) La
«Loi sur les
élections au sein des Premières Nations» (First
Nations Election Act) reçoit la la
sanction royale et
est adoptée.
Cette Loi concernant l'élection
et le
mandat des
Chefs
et des conseillers
de certaines
Premières
Nations et la
composition du conseil de
ces
Premières
Nations.
2014 - Le jeudi 17 avril 2014,
dans une décision unanime, les trois juges de la Cour
d'Appel reconnaissent que les Métis sont un peuple
autochtone distinct,
contrairement aux Indiens non inscrits. Les
magistrats estiment aussi que déclarer « Indiens
au sens de la loi » les Indiens inadmissibles
à ce statut serait « redondant et dépourvu d'utilité
pratique ». S'ils ls ne sont pas inscrits au Registre
des Indiens, c'est parce que les raisons
sont « complexes, variées et souvent indépendantes les
unes des autres ». Il faut donc analyser les motifs
d'exclusion au cas par cas,
estime le tribunal.La Cour déclare que les Métis ont
une langue, une culture, des liens ancestraux et un
territoire qui leur sont propres,
autant de caractéristiques qui font des Métis l'un des
peuples autochtones du Canada.
Attention: Cette décison ne confirme pas le statut
d'Indiens aux Métis et Indiens non statués
selon l'article 91(24) of the Constitution Act, 1867 ou
selon la Loi sur les Indiens.
17 avril 2014 - Dans une décision unanime,
les trois juges de la Cour d'appel reconnaissent que les
Métis
sont un peuple autochtone distinct, que la Loi
constitutionnelle de 1867 désigne aussi dans son
paragraphe 91(24), quand elle stipule que le
gouvernement fédéral a compétence sur « les Indiens et
les terres réservées pour les Indiens. »
La Cour a expliqué que la
capacité du gouvernement fédéral
d'accorder ou de refuser
le statut en
vertu de la Loi sur les Indiens
montre que les «Indiens non
inscrits» relèvent déjà de
la définition des
«Indiens» à l'art. 91 (24),
qui a également
été concédé par la Couronne
au cours des plaidoiries.
2014 - 26 juin - Pour la première fois dans l'histoire
du pays La Cour suprême rend un jugement sans précédent,
elle Canada reconnait le titre ancestral d'une
Première Nation sur un territoire spécifique.en accordant
pour la première fois un titre ancestral autochtone sur un
territoire.
Les six bandes de la Première Nation
britanno-colombienne Tsilhqot'in, forte d'environ 3000
personnes, obtiennent ainsi le droit de gérer un
territoire
de plus de 1750 kilomètres carrés, situé près de Williams
Lake et Alexis Creek, de manière proactive.
L'arrêt unanime de huit juges, qui renverse un jugement de
la Cour d'appel de la Colombie-Britannique, permettra aux
Premières Nations
d'établir plus facilement un titre ancestral sur de larges
territoires utilisés régulièrement pour la chasse, la pêche
et d'autres activités.
Il s'agit du premier jugement de la Cour suprême relatif à
un titre ancestral, et il s'appliquera à toute revendication
territoriale non résolue.
(texte tiré de
http://www.ledevoir.com/politique/canada/411988/la-cour-supreme-reconnait-l-existence-du-titre-ancestral-d-une-premiere-nation
)
2014 - Ottawa
reconnait les Nations Mi'kmaq de Terre-Neuve (sanction
royale le 19 juin 2014).
15
novembre 2014 - Le juge Gethin Edward de la Court de
l'Ontarion reconnaît le droit traditionnel assurés par la Lois
sur les Indiens de 1985
permettant aux gens des Premières Nations de pratiquer leur
propre médecine. Il rappel aux professionnels de la santé
qu'il est important
de tenir compte des désirs, des valeurs et des croyances d'un
patient dans des propositions ou recommandations de
traitement.
_______________________________________
Mu nnim na gs'geltaqanlnui'sit / Aucune protection de la langue
Les
langues autochtones ne jouissent d'aucune reconnaissance
officielle spécifique dans la Constitution canadienne,
aussi bien dans celle de 1867 que celle de 1982. Seuls
l'anglais et le français bénéficient d'une telle
reconnaissance.
L'article 2 de la Loi constitutionnelle de 1982 garantit la
liberté d'expression, mais l'expérience a démontré qu'une
telle
garantie individuelle demeure sans effet lorsqu'il s'agit de
promouvoir une langue.
Il n'est pas
permis de communiquer dans une langue autochtone avec
les gouvernements du Québec et du Canada.
Mais il est possible, avec l'aide d'interprètes, de tenir
des réunions officielles avec des représentants
du gouvernement québécois ou canadien.
L'usage oral d'une langue autochtone est juridiquement permis
au Québec dans les cours itinérantes, mais le
juge
doit rendre ses sentences en français ou en anglais.
On peut communiquer dans une langue autochtone quand on
s'adresse aux services de santé et aux services d'Aide
Social.
Malgré les dispositions de la loi 178, l'affichage émanant
d'un conseil municipal d'une Première Nation ou d'un
conseil
de bande peut se faire en langue autochtone. Même si
les «réserves indiennes» relèvent du ministère des
Affaires indiennes et du Nord canadien, le Québec
accorde néanmoins aux membres des
Premières Nations un certain nombre de droits.
L'article 106 de la «Loi sur les eaux du Nunavut et le
Tribunal des droits de surface du Nunavut»
prévoit plusieurs dispositions linguistiques pour le
Tribunal des droits de surface du Nunavut.
En vertu de cette loi, les Inuits ont le droit d'utiliser leur
langue, l'inuktitut.
Ottawa mutt kepmae agase'wip
Les représentants du gouvernement ont la plupart du temps
utilisé une plume pour signer les ententes et traités.
Plusieurs de ses ententes signés par Ottawa n'ont jamais
encore été respectées.
Tenir une plume d'aigle est considéré chez les Mi'kmaq et
autres Premières Nations comme un véritable honneur et
privilège.
Aussi, le Mi'kmaw qui tient une plume d'aigle doit toujours
dire la vérité.
Ici fini l'histoire pour le moment : Atel
kespeadooksit
____________________________________________________________
Mon opinion personnelle:
L'inscription au registre du «statut autochtone»
n'est qu'une façon de mieux contrôler mes frères et
sœurs.
Aussi la lois aurait créé les inscrits 6.1 et les inscrits
6.2 affin de limiter la transmission du statut.
Le but serai-il la complète assimilation des
autochtones pour l'an 2060?
Ni'n
elasga'latl / Mes propositions
de troc
Glusuaqann sa'qawei / Documents
anciens
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intellectuelle. La durée standard étant de 50 ans
après publication.
Ces œuvres faisant partie du domaine public ne jouissent
plus de la protection
juridique du droit d'auteur
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pour des gens
qui s'intéressent à l'histoire autochtone du Canada et
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canadiennes» de l'abbé Cyprien Tanguay
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Le livre «À travers les registres» de l'abbé Cyprien Tanguay
-
Dictionnaire français/montagnais paru en 1916 (1038 pages)
trop volumineux pour être
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- Vocabulaire huron/français manuscrit, Père Potir, S.J.
- The Micmac Grammar of Father Pacific (traduction anglaise
de la grammaire mi'kmaq Pacifice / orthographe moderne)
Publiée en 1990 et jamais re-publiée depuis.
- The Metallic Mi'gmaq-Englih Reference Dictionary paru en
2005
Si cette offre vous intéresse...
(N'utilisez pas cette adresse pour une raison
autre que le troc, sinon vous n'aurez aucune réponse)
Kinu'tmaqnn
/ Grammaires et
dictionnaires / Book of learning
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Theoretical
and Practical Grammar of the Otchipwe Language |
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Ottawa and
Cippewa Indians of Michigan and grammar of their
language |
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The Adverbial
and Propositional Prefixes in Blackfoot ( Siksika
language ) |
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Lexique Iroquois
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Dictionary of
American Indians north of Mexico |
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Edict du Roy Louis XIII |
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Les
voyages de la Nouvelle-France occidentale dite
Canada |
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Les
voyages de la Nouvelle-France occidentale dite
Canada |
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Les
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Indian Act - An Act Respecting Indians |
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[texte anglais] |
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(1867)
[texte anglais] |
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American
Indians |
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Practice of
Medicine and Surgery |
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Wetagutijig gegina'matimgewei / Documents de généalogie
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Recensement manuscrit des Hurons |
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Recensement des femmes indigènes - Table alphabétique des noms de femmes - Liste des esclaves - Liste des femmes où seul les prénoms
apparaîssent - Recensement des Indiens de l'Acadie de 1708
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Conversion des
Savvages qui ont esté baptizés |
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Les
Canadiens-Français - Origine des Familles |
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