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Amgwesewa'juit
/
Premiers
occupants
Sa'qewe'l kmitkinal / Les Ancêtres ont vécu ici
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Amgwesewa'juit / Premiers occupants
Gegnuimatl
gisgug
/ La réalité
actuelle
60
% des membres de Premières Nations
vivent dans les grand centres urbains aujourd'hui / Gisgug
60
% Lnu'gewa'j sipnmi'get ne'wieg
mesgilg
gjigann.
Rappelons
que,
dans les Amériques actuelles, près de 50 millions de personnes
sont des
autochtones.
Noojeeboolwa' awegasit / Les films de
cowboys
Les films de «cowboys et Indiens» ne reflètaient pas la
réalité. La plupart des cowboys aux États Unis
d'Amérique du XIX ième étaient
des jeunes hommes âgés d'environ 15 ans. Ils étaient en
majorité de
race autochtone ou de race noire. Les rares cowboys
de race
blanche menaient généralement le groupe et étaient souvent les
seuls à posséder
une arme qu'ils n'utilisaient que lorsqu'il n'y avait pas
d'autre solution. ...parce
que le bruit d'une seule arme aurait pu suffire à disperser un
troupeau tout entier car
ces bestiaux étaient d'une race très nerveuse.
La définition du «western» telle qu'on la connait aujourd'hui
est
obligatoirement liée aux Amérindiens, que les acteurs qui les
interprètent
soient Amérindiens ou non, puisque l'histoire est spécifiquement
inspirée des
territoires de l'ouest convoités par les blancs à la deuxième
moitié du XIXe
siècle.
On verra de véritables Amérindiens dans les films muets.
L'une des plus
connue est Red Wings (de son vrai nom Lillian St. Cyr) est née
le 13 février
1873 à Winnebago Reservation, Nebraska, U.S.A., une réserve
Dakota. Elle
est décédée le 13 mars 1974 à New York à l'âge de 101 ans. Elle
a joué
dans de nombreux "westerns" muets. Elle a principalement
personnifiée des Aérindiennes.
Elle a reçu de ses fans le terme de Princesse. (texte
inspiré de http://fr.wikipedia.org/wiki/Red_Wing_%28actrice%29
)
1909 : The Falling Arrow de James Young Deer
1909 : A Cowboy's Narrow Escape
1909 : The True Heart of an Indian
1909 : The Mended Lute : indienne
1909 : A Squaw's Sacrifice
1909 : Dove Eye's Gratitude : Dove Eye
1909 : For Her Sale; or, Two Sailors and a Girl
1909 : Red Wing's Gratitude : Red Wing
1909 : An Indian's Bride
1910 : Red Girl's Romance
1910 : The Cowboy and the Schoolmarm
1910 : The Indian and the Cowgirl : La Cowgirl
1910 : Red Wing's Loyalty : Red Wing
1910 : Red Wing's Constancy : Red Wing
1910 : The Adventures of a Cowpuncher
1910 : Love and Money
1910 : The Girl from Arizona (La Fille de l'Arizona) de Joseph
A. Golden et
Theodore Wharton
1910 : The Mexican's Jealousy
1910 : Le Dйvouement de l'Indienne (White Fawn's Devotion: A
Play Acted by
a Tribe of Red Indians in America) de James Young Deer : White
Fawn
1910 : Red Fern and the Kid : Red Fern
1910 : The Red Girl and the Child
1910 : For the Love of Red Wing : Red Wing
1910 : A Red Girl's Friendship
1910 : Red Wing and the White Girl : Red Wing
1910 : The Flight of Red Wing : Red Wing
1910 : An Indian Maiden's Choice : Fawn
1910 : A Cheyenne's Love for a Sioux : Owatah - une Sioux
1910 : A Sioux's Reward : Minnahaha
1910 : An Indian's Elopement : Blue Feather
1911 : The Savage Girl's Devotion
1911 : Red Deer's Devotion : Red Deer
1911 : Little Dove's Romance
1911 : Western Postmistress : La messagиre indienne
1912 : As Told by Princess Bess
1912 : A Redskin's Appeal
1912 : The Squaw Man's Sweetheart
1912 : The Unwilling Bride
1912 : The Penalty Paid
1913 : The Frame-Up
1913 : The Pioneer's Recompense
1913 : The Struggle
1913 : An Indian's Honor de Jack Conway et Frank Montgomery
1914 : Le Mari de l'Indienne (The Squaw Man) de Cecil B.
DeMille et Oscar Apfel
: Nat-U-Ritch
1914 : In the Days of the Thundering Herd de Colin Campbell :
Starlight
1915 : Fighting Bob de John W. Noble : Carmen
1916 : Ramona de Donald Crisp
1921 : White Oak de Lambert Hillyer
Depuis le cinéma parlé ce sont des acteurs blancs qui
représentent les
Amérindiens. On leur teint la peau et on leur intalle une
perruque sur la
tête et un bandeau pour la tenir.
Les acteurs blancs qui jouaient les rôles d'Indiens n'avaient
pas à parler la
langue. On inversait la bande sonore et le tour était
joué.
Les signaux de fumées étaient de fumées blanches pour de bonnes
nouvelles, et
de fumées noires pour de mauvaises nouvelles. Il n'y avait
pas de
language pouvant ressembler à du morse. Ce n'est possible
que dans les
dessins animés.
Les cowboys de ces films sont souvent habillés de beaux costumes
à
franges. Or, les beaux costumes sont pour les cérémonies
seulement, pas
comme vêtements de tous les jours.
La fameuse salutation «HOG» qu'on entend dans les films de
cowboys ne correspond à aucune langue des peuples
autoctones des régions où l'histoire des films de cowboys se
passait, c'est
une invention d'Holliwood:
Dans ces films de cowboys on y rencontre des Lakota. Or,
bonjour en lakota
se dit Háu (utilisé seulement par les hommes lorsqu'on se
rencontre).
[h] = son expiré similaire à celui de l'allemand dans Hemd.
Placé après
consonne, il indique qu'elle est expirée.
[a] = prononcé « â » comme en français;
[u] = prononcé « ou » comme en français dans foule ;
Dans ces films de cowboys on y rencontre des Cherokee.
Le cherokee est une
des langues de la famille linguistique iroquoiienne. Or,
bonjour en cherokee se
dit Osiyo. Les Haudenausaunee confederation of nations
(Iroquois
Confederation of Nations) sont aussi de la même famille
linguistique. Ils
se composent de Mohawk, Cayuga, Mohwak, Oneida, Onondaga,
Seneca,
Tuscaroras. Les Hurons-Wandat qui sont de la même
famille
linguistique utilisent les mots Ndio et Kwe pour dire bonjour
et Yiheh
pour dire bienvenues.
Dans
ces films de cowboys on y rencontre des Mahican
(Mohican). Un bonjour est
certainement près du mot qu'utilisent les autres peuples de la
famille
linguistique anishinaabe (nishinaabemowin). Les
Anishinaabe utilisent le
mot Kwey pour dire bonjour. Le bonjour des Waban-Aki
(Abénaquis) qui sont
de la même famille linguistique se dit Kway. Les Mi'kmaq
plus à l'est
qui sont de la même famille linguistique disent Kwe'.
[k] = prononcé « k », le son k n'est pas aussi franc qu'en
français.
[w] = prononcé comme le w dans le mot anglais
white.
[e'] = prononcé « é ».
Si
quelqu'un
connait la traduction de bonjour en Mohican, j'apprécierais le
savoir :)
Rendez-vous à la page Vos
Commentaires ou Gegina'matimgewei
egitmu's'p |
Napui'gigng
mesiatl / Influences des
films :)
Un jour, à la cafétéria du travail, un Français que je connais depuis
plusieurs année me dit «hugue» en passant près de moi. Je lui
demande pourquoi il m'appel soudainement «Hugue». Il me répond «je
te salue en Indien» donc «hug»... Je lui dit alors que ce mot n'existe
que dans les films de cowboys et qu'il se prononce «hogue» dans les films
de cowboys où on parle anglais. Pour le renseigner je lui dit comment
se dit bonjour en mi'kmaw, en Innu, en huron et quelques autres
langue. Le lendemain je lui donne une feuille sur laquelle j'ai
imprimé près de 50 mots pour dire «bonjour» en autant de langues
amérindiennes. Très marqué par le films de cowboys, il me salue
quelques semaine plus tard en me nommant encore «Hugue».
Te'sipow aq Wenjitia'm / Les chevaux et
bovins
(le mot «te'sipow» vient du français
«les chevaux» et «Wenjitia'm» se traduit littéralement par
«orinal
français»)
Certains grands amateurs de films de cowboys croient que les
chevaux ont
toujours existé dans les Amériques. Non. Les
chevaux locaux ont
disparu de continent à la fin de la dernière période
glacière. Ce sont
les colons européens du XVI siècle qui les
ré-introduiront. Les peuples
colonisateurs Espagnols, Anglais et Français amènent du
bétail et des
chevaux en grand nombre pour s'établir dans les
colonies. Les peuples
chasseurs et guerriers trouvent rapidement l'intérêt qu'ils
peuvent en tirer,
surtout les nomades. Le premier cheval est arrivé à
Québec en
Nouvelle-France le 25 juin 1647.
En 1610 de Poutrincourt arrive à Port-Royal avec sur son
navire les premiers
bovins de l'Acadie.
Matntimg
/ La
guerre
Au
début de la
colonnie ce sont les femmes en deuil qui avaient l’initiative
des guerres et qui invitaient les jeunes guerriers à des raids
de capture de prisonniers.
Les femmes contribuaient largement à disposer les hommes à la
bravoure, exhortant leurs fils au courage, éduquant leurs
filles à
faire des faveurs à leurs frères parce qu’ils devaient
combattre l’ennemi et qu’ils pouvaient être brutalement
fauchés dans la fleur de l’âge.
Les
demandes de représailles des femmes pour la mort d’un proche
concouraient fortement à entretenir
une philosophie guerrière. Les guerriers victorieux
rapportaient aux femmes de la famille les scalps des ennemis
tombés au combat. Brandissant les scalps au bout de perches,
les femmes exécutaient alors la danse de la victoire.
Les Kanien'kehá:ka (surnommés Mowhak) avaient l'habitude de manger le coeur de l'ennemi
alors qu'il était
encore chaud. C'était une façon de prendre l'esprit,
l'honneur du
guerrier mort.
Alors qu'en Europe, en Asie et en Afrique on
coupait la tête des meurtriers ou des ennemis en utilisant la
guillotine ou en
utilisant une arme tranchante quelconque, il en était de même
dans les Amériques.
Il était coutume de couper la tête de l'ennemi. On
l'amenait au
campement en guise de trophé. Femmes et enfants faits
captifs capables de suivre l’expédition guerrière à son retour
échappaient généralement à la torture et à la mise à mort.
On pouvait aussi la
mettre à un poteau au
limite du territoire pour effrayer l'ennemi. Le
scalp (cheveux et barbe) était cependant plus pratique
lorsqu'il s'agissait de
plusieurs ennemis. Dans certains Nations
les guerriers pouvaient aussi arracher le coeur ou
le cerveau de l'ennemi puisqu'il était considéré
comme la vie même, l'esprit de la personne, l'honneur.
Les
premiers Européens arrivant sur le continent ont constaté
que les peuples
qu’ils
côtoyaient, tels que les Hurons-Wendat
et les Haudenausaunee, scalpaient
leurs ennemis. Lors de
raids, d’attaques
de campement par les Indiens de la côte est, les témoignages
font état de
prises de scalp systématiques ou presque.
Cette pratique
se poursuit dans le temps et est étendue sur le
continent. Lors
des guerres entre les Français et les Anglais en Amérique du
Nord certains
peuples autochtones se sont alliés à un groupe et certains
autres à leurs
opposants. C'est pour des raisons «pratiques» que les
Français et les
Anglais ont chacun de leur côté demandé à leurs guerriers de
ne rapporter en
guise de preuves que les chevelures des ennemis qu'ils
abattaient. - Le
mot «scalps» venaient d'être inventé
par les
Européens - L’homme
du clergé aussi considérait que de rapporter les scalps
Amérindiens, incluant
ceux de femmes et enfants, était de bon présage.
Les Indiens ont par la suite abandonné la coupe de la tête
et repris l'usage du scalp «à l'Européen» à leur
compte puisque cet usage était plus pratique. Aussi,
ils on prit
l'habitude de se raser une partie du crâne en temps de
conflits pour éviter d'être
scalpé par l'ennemi.
Les Anglais en firent
autant:
En
1744
le
«Scalp Proclamation» du
gouverneur Edward Cornwallis
garanti la somme de cent livres à toute personne
(non-indienne) qui tuera un
Indien mâle de plus de douze ans, le cuir chevelu ou
la barbe servant de preuve,
cent cinq livres pour tout mâle retenu captif,
cinquante livres pour des
femmes et pour des enfants de moins de douze
ans tués dans le combat, et
cinquante-cinq livres s’ils sont retenus captifs.
Cette proclamation coloniale a encore effet de
lois même si le
Ministre des Affaires Indiennes de Nouvelle-Écosse Michael
Baker introduit en
l'an 2000 une
résolution demandant au gouvernement fédéral de confirmer
que cette
proclamation n'a plus de force de loi au Canada.
En août 200 le Ministre de Affaires Indiennes Robert Nault
envoie une lettre à
tous les Chefs Mi'kmaq affirmant que la proclamation
coloniale n'est plus
effective. Cependant, pour que cette proclamation
disparaisse légalement
il faut l'autorisation de la Chambre des Communes (Cette
action n'a jamais eu
lieu).
Gisigwenign
kusna e'pitwenign / Adoption
de l'enfant captif ou adoption de la femme captive
On ne laissait pas à leur sort les femmes et les
enfants. Ils étaient
enlevés et adoptés. Le rite de l'adoption du captif
avait lieu la nuit
lors de la pleine lune, l’astre qui gouverne les femmes,
berceaux de la vie et
de la famille (au sans large du mot). Accueilli dans la maison
longue
d’adoption le captif était assis près du feu. La mère de clan,
à
l’origine de l’expédition guerrière, entonnait un chant
lugubre marquant
la fin du deuil. Le corps du captif était symboliquement
désarticulé et ses membres éparpillés afin que
«revive» le parent décédé.
Ot-oteman / Totem
Nombreuses sont les personnes qui croient que tous les groupes
autochtones au
Canada sculptaient des mâts totémiques (totems) à l'arrivé des
«explorateurs». Cependant, seulement six Premières nations de
la côte Ouest
du Canada s'adonnaient à cet art. Aussi, seules certaines
«Tribes» de la côte ouest des USA
en sculptaient. Les
Kwakwaka'wakws (« couak-wak-ya-wak »), les Haïdas (« ailleda
»), les
Tsimshians («sime-chi-ane »), les Nuxalts (« nou-halk »), les
Salishs
(sé-liche) du littoral et les Tlingits (« cligne-kit »)
étaient les seules
Premières nations au Canada à sculpter des totems avant
l'arrivée des «explorateurs»
européens.
Près de Vancouver, Canada les
Haïdas par exemple sont
de ceux qui fabriquent
des
totems sont sur la côte ouest, alors que près de Seattle,
U.S.A. ce sont
non seulement les Haïdas mais aussi les Suquamish qui en
fabriquent. Vancouver qui est à l'ouest du Canada est à
4800 km de distance de Montréal qui est à l'est. Il y a
3869 km entre
New York et Seattle U.S.A. Peu importe la distance, peu
importe ce qu'on
en dit, les touristes ont vu des totems dans les films de
cowboys alors ils
veulent en voir. C'est pourquoi il y en a un peu partout
en Amérique du
Nord.
Les Haïdas sont un peuple de la côte Ouest du Canada et du
Nord des U.S.A.,
ainsi qu’une partie Sud-Est de l'Alaska, le long de la côte du
Pacifique, et
dans l'archipel Haïda GwaII en particulier.
La Colombie-Britannique à elle seule abrite 198 Premières
Nations, soit
environ le tiers de toutes les Premières Nations du
Canada. Avant
l'arrivée des Européens, la région de la Colombie-Britannique
était le pays
de nombreux Amérindiens qui se partageaient en une trentaine
de Nations et
autant de langues: Salish, Kwakwaka'wakw (ou Kwakiutl), Haida,
Kutenai,
Tsimshian, Wakash, etc.
Wikuom - Wigwam / L'habitation
Des milliers d'années avant l'arrivée des premiers Européens,
les peuples des
Premières Nations avaient développé de riches traditions de
construction.
La forme du bâtiment constitue souvent une métaphore du cosmos
et, en tant que
telle, est souvent associée à de puissantes valeurs
spirituelles qui
permettent de définir l'identité culturelle d'un peuple.
Les
constructions expriment de façon intégrale les croyances
spirituelles et les
valeurs culturelles des occupants.
Il y avait fondamentalement deux types de wikuom (wigwams)
chez le peuple
Mi'kmaq: le plus grand pouvait
abriter de 10 à 24 occupants pendant les mois plus chauds; le
modèle de forme
conique pouvait abriter 10 à 12 personnes et était utilisé
l’hiver.
L'écorce de bouleau était utilisée pour couvrir les
bâches de leurs
wikuom car c'était une matière à la fois étanche et
portative. Un
wikuom est toujours propre, chaud en hiver, frais en été,
facile à
déplacer.
On ne frappait pas à la porte (ga'qan
/ kaagun / ka'qn) lorsque le wikwom était fait d'écorce ou de
toile, la porte
étant simplement une peau ou une toile. On faisait appel
à la personne
à l'intérieur en disant «goe'» (ohé en français), cette
personne lui
répondait «pisgoa» ou «piskwae» (entre !) [En
français on dirait «toc-toc»].
Même
si le mot «Tipi» ou «Tee-pee» est largement utilisé de nos
jours,
ce mot appartient à la la langue Lakota qu'on retrouve le mot
pour désigner
une «maison», une «habitation».
* Le
surnom
de «Naduesiu» était donné aux «Dakota» par les Anishinaabe
(Algonquins),
il signifie «petits serpents».
Transformé dans la langue des Européens ce mot est
devenu «Siou». La
Nation préfère être nommée «Dakota», «Nakota» ou
«Lakota» selon
le dialecte. Ce
nom signifie «Alliés».
Extraits des
dictionnaires Lakota, Dakota, Mi'kmaw, Waban-Aki et Algonquin
pour le mot «maison»:
Le
mot maison en langue Lakota:
Le mot maison en langue Dakota:
Le mot maison en langue Algonquin:
Le mot maison en langue Waban-Aki (Abénaquis):
Le mot maison en langue Mi'kmaw:
Selon le livre «Sories of Red Indians» publié
en 1880, le mot
de langue mi'kmaw «wigwam était celui utilisé par les colons.
Les films et bandes dessinées de Cowboys et d'Indiens ont laissés leur
marques...
Pour une compréhention ne pouvant faire aucun doute, je me
suis servi de ces mêmes extraits lors de ma conférence du 29 juillet
2016.
À la sortie même de la salle certains affirmaient encore que le mot de
langue Lakota « tipi » est le seul mot pour désigner une habitation en
langue amérindienne (comme s'il n'y en avait qu'une !!!).
Il est pourtant illogique de croire qu'un seul mot pourrait être utiliser
pour désigner une habitation dans près de 60 langues amérindiennes du
Canada et USA !!!
'Mtenin
/ Physionomie
À l'arrivé
des Européens les Mi'kmaq étaient robustes et grands, avaient
des traits
grossiers, une grosse oassature, le teint foncé, un nez
appali
aux narines plutôt larges, de petits yeux foncés en amande peu
distants l'un
de l'autre, une épaisse chevelure droite. Certains
portaient
la barbe comme le bien connu Grand
Chef
Mawpilu (Membertou) qui vécu de 1510 à 1611.
Ce
nom est dérivé du terme Maoinapeltu,
signifiant «chef de
tout»
ou «chef principal» lui
a été donné par les
Français car il
était le Chef des territoires allant
de Ste.
Croix jusqu'à la vallée de la rivière
Saint-Jean, près
de l'actuelle frontière du
Maine USA et du Nouveau-Brunswick
au Canada.
Soulignons la pratique amérindienne généralisée consistant à
s’épiler et à oindre tout le corps, tout particulièrement les
cheveux, à des fins de résistance à la chaleur comme au froid,
à l’eau comme aux
moustiques. Cette caractéristique frappe les premiers
européens qui
décrivent les Amérindiens comme ayant une très faible pilosité
et l’absence de
barbe. Cela contrevient aux stéréotypes européens d’alors, du
caractère sauvage des premiers habitants à la pilosité proche
de la toison des animaux.
Pour la plupart, il leur paraisse ni poils, ni barbe en nul
endroit du corps, non plus qu’aux femmes qui n’en ont même pas
sous les
aisselles.
Wetagutijig / Clan
(Texte tiré de
http://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/clan/
)
Clan est un terme qui sert à désigner les groupes sociaux dont
la lignée des
membres remonte à des ancêtres communs, hommes ou femmes. Chez
les autochtones
du Canada, ce terme désigne surtout des groupes de filiation
unilinéaire, ce
qui veut dire qu'un individu appartient au clan de l'un ou
l'autre parent. Parmi
les sociétés matrilinéaires, c'est-à-dire celles dont la
lignée descend
d'une femme, citons les Iroquois, les Haidas, et les
Tsimshians. Les clans, qui
portent des noms d'oiseaux, de poissons ou de cerfs, jouent un
rôle important
dans la réglementation des mariages (interdisant généralement
l'union de
membres d'un même clan). Certains droits, privilèges et biens
sont aussi liés
aux clans, lesquels forment des groupes cérémoniels qui
transcendent les
limites géographiques et même linguistiques.
Totem
(Texte tiré de
http://www.universalis.fr/encyclopedie/totem-et-totemisme/ )
Le mot « totem » provient de la langue ojibwa, une
des langues
algonquines de l'Amérique du Nord, où il précise une relation
de parenté
entre germains et désigne, plus généralement, le clan ou
groupe exogame. Pour
les Ojibwa, en effet, il existe une relation métaphorique
entre chacun des
clans patrilinéaires et patrilocaux et un animal totémique.
Mais, en plus de
cette relation entre un groupe de parenté et un animal, les
Ojibwa connaissent
des esprits gardiens individuels, un animal devenant le
protecteur attitré de
telle personne. Il convient donc de distinguer entre la
relation collective et
la relation individuelle, comme entre deux systèmes ordonnés
différemment. De
tels faits ethnographiques amènent Lévi-Strauss à reconnaître
quatre façons
d'associer deux séries, l'une naturelle, l'autre culturelle,
et chacune selon
deux modes d'existence individuel ou collectif. On peut ainsi
discerner quatre
combinaisons possibles, toutes attestées dans la
littérature : le totémisme
« social » australien suppose une relation entre une
espèce
naturelle et un groupe de parenté ; dans le totémisme
individuel des
Indiens d'Amérique du Nord, chaque individu cherche les
faveurs surnaturelles
d'une espèce animale ; la troisième possibilité instaure
une relation
entre un individu animal ou végétal et une personne
particulière, comme aux
îles Banks ; enfin, la dernière combinaison possible
entre un animal
particulier, porteur d'un nom propre, et un groupe social de
parenté est fréquente
en Polynésie et en Mélanésie ; on trouve ainsi des
requins, des
crocodiles, des lézards et des serpents gardiens de la
sécurité et de la
prospérité de telle ou telle communauté humaine. De ces quatre
formes de totémisme,
les deux premières surtout ont été reconnues pour
« totémiques »,
les deux dernières beaucoup plus rarement, bien qu'elles
relèvent du même
problème.
Poteau totémique
(Texte traduit de
http://en.wikipedia.org/wiki/Totem_pole )
Certains croient à tors que les Amérindiens ne pratiquaient aucun sport.
Erreur!!!
Ce sport est d'origine amérindienne!
Il serait le plus vieux jeu d'équipe pratiqué dans les Amériques.
Avec un grand bâton muni d'un filet en cuir, les joueurs se lançaient une balle en bois qu'ils devaient entrer dans les buts adverses,
dont les filets étaient fait de tendons d'animaux.
Par la suite, la balle fut confectionnée en peau de daim remplie de poils d'animaux.
Selon la langue de la nation, le jeu se nommait «dehuntsshigwa'es» (en langue onondaga), «da-nah-wah'uwsdi» (en langue cherokee), «tewaarathon» (en langue mowak) ou «baaga'adowe» (en langue ojibwé).
(Texte tiré de https://www.rds.ca/grand-club/billet/un-peu-d-histoire-origine-du-hockey-1.1278511 - Jasmain Roy)
La crosse et le hockey se sont distingués et furent longtemps considérés comme nos sports nationaux.
Bien avant l‘arrivée des Français, les Amérindiens jouaient à la crosse.
Ils ne la pratiquaient pas en tant que sport, mais comme une sorte de cérémonie religieuse.
Ils jouaient à la crosse pour demander des faveurs aux dieux :
la guérison des malades, un changement de température ou encore, ils jouaient pour célébrer la mort d‘un bon joueur.
Les Français ont boudé ce sport amérindien durant plusieurs années, le trouvant trop violent et sauvage.
Ce sont les Anglais qui, vers le milieu du 19e siècle, lui trouvent un intérêt et décident de le promouvoir.
En 1859, le dentiste Montréalais, Georges Beers élabore les règlements qui marqueront ce sport.
Il déclare avoir voulu différencier le jeu des Anglais du jeu des Amérindiens afin de donner à la crosse des règles plus conformes à la tradition anglaise.
«La Crosse chasse la timidité et la nervosité d‘un jeune homme et lui enseigne la modération, la confiance et le courage » G. Beers
Gi's sa'q ... / Il y a
longtemps...
Ta'n
wejgwa'tegemgeg Lnu'g tet wigultijig / Depuis
toujours les Indiens
ont vécu ici
Genèse, chapitre IX, verset 19, mentionne que les trois fils
de Noé allaient
peupler toute la terre... Or, nous savons qu'on ne connaissait
que trois
continents à l'époque où a été écrite la Bible
:)
Aucun livre saint connu de nos jours n'a jamais mentionné la
possibilité
que des peuples pouvaient exister dans les Amériques, et
pourtant...
Selon les chercheurs James Neel et Douglas Wallace de
l'université de Buffalo, N.Y.
l'arrivée du groupe initial d'Autochtone aurait eu lieu il y a
22,414 ans et
peut être même 29,545
ans.
Selon les chercheurs Sandro Bonallo et Francisco Bolzano
l'arrivé du groupe
initial d'Autochtone aurait eu lieu il y a 33,000 à 43,000
ans.
La plupart des preuves scientifiques suggèrent que
l'apparition des Premières
Nations en Amérique du Nord remonte à plus de 20 000 ans. Vers
18 000 ans
avant J-C, des groupes de chasseurs nomades provenant de
l'Asie pénètrent dans
le territoire en passant de la Sibérie
à l'Alaska, par le détroit de Béring. À ce moment, le niveau
de la mer
était très bas, asséchant le détroit qui constitue une plaine
d'environ 1 000
kilomètres de largeur, sur laquelle se forment des glaciers,
permettant ainsi
le passage entre les deux continents. Vers 8 000 ans av.
J.-C., ces
glaciers reculent, et la voie d'accès est recouverte d'eau.
Les Amérindiens se
voient ainsi coupés de leur continent d'origine.
Selon
la plupart des preuves scientifiques, dans
un premier temps, ces chasseurs sont confinés à l'Alaska
et au Yukon par
d'immenses glaciers. Ce n'est qu'à la fonte de ceux-ci que
les autochtones
peuvent accéder, vers 13 000 ans av. J.-C., au territoire
actuel des
Etats-Unis-D’Amérique. Cinq mille ans plus tard, les
Amérindiens touchent
pour la première fois le territoire du
Québec actuel. À Montréal, la
trace d'occupation la plus ancienne remonte à quatre mille ans
dans les
environs du Vieux-Montréal. En même temps, de
nouveaux immigrants d'origines asiatiques arrivent dans le
nord de l'Amérique.
Ce sont les Inuit. Ces nomades, qui vivent de pêche et de
chasse,
s'établissent dans l'extrême Nord. Certaines communautés inuit
atteindront,
en 1 500 av. J.-C., les environs de la baie d'Hudson et
de la baie d'Ungava
au Québec.
Les différentes migrations des peuples autochtones dispersent
celles-ci sur le
territoire nord-américain. Les populations développent une
culture distincte
qui est adaptée à l'environnement
qu'elles habitent. Les outils et les moyens
de transport, comme les traîneaux à chiens, les raquettes et
les canots d'écorce,
qu'utilisent les Amérindiens diffèrent également d'un
endroit à l'autre
selon les conditions climatiques ambiantes. (Paragraphe
tiré de :
http://66.59.132.92/cyberligne/htmfr//htmfr/F-1_1.htm )
L’arrivée de la Nation Mi’kmaq remonterait à
10 600
ans.
Lorsque les
Français sont arrivés en Acadie, les territoires des
Mi'kmaq
s'étendaient de la Gaspésie au Cap-Breton, en
passant par le Maine
(U.S.A.) et la côte est du
Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard.
Comme toutes les
autres Nations Autochtones des Amériques, une très grande
partie de la
population Mi'kmaq sera décimée par les maladies contagieuses
attrapées au
contact des Européens.
Les sociétés autochtones des «Maritimiens» anciens se
composaient de petits
groupes familiaux qui se regroupaient en bandes pendant une
partie de leur ronde
annuelle qui les amenait sur la côte. Les mariages se
contractaient
vraisemblablement entre membres de bandes voisines entraînant
un réseau social
étendu de familles reliées par le sang. L'un des caractères
les plus
frappants des «Maritimiens» anciens est la construction de
monticules
funéraires complexes. Leurs monticules constituent les plus
anciens
témoignages à date de constructions monumentales au Canada.
(Paragraphe tiré de
http://www.museedelaguerre.ca/archeo/hnpc/npvol05f.html )
Vers l'an 1000 de notre époque les Míkmaq s'unirent en une
seule nation pour
combattre l'invasion des Kanien'kehá:ka. Afin de
représenter les membres
de cette nouvelle union ils créèrent un gouvernement
comparable à un
gouvernement fédéral qu'ils nommèrent Míkmawey Mawiómi.
La
première rencontre avec les Européens n’a pas étonné les
Mi’kmaq et n'a
pas changé leur façon de voir le monde. Il existait
une légende qui
disait que les êtres spirituels connaissaient un continent
de l’autre côté
de l’océan d’où des personnes aux yeux bleus devaient venir
et perturber
la vie des Mi’kmaq.
Une légende
similaire existait chez les autres Peuples de la même
famille linguistique
c'est à dire la famille linguistique
Anishinaabemowin (Les
linguistes «non-autochtones» utilisent l'expression «famille
linguistique
algonquienne»).
Une légende disait qu’une femme avait eu la vision d'une île
flottant vers
leurs terres. Sur l’île il y avait de grands arbres et des
êtres vivants.
Cette légende disait que les maqigtulit (grands canoes) se
déplaceraient en
utilisant d’énormes ailes blanches comme celles d’oiseaux
géants. On
disait même que les nouveaux venus à la peau claire (wapek)
parleraient de
divinités inconnues ici, des divinités que même les
envahisseurs
n'arriveraient pas à décrire de la même façon. Ces nouveaux
arrivant
détruiraient les Autochtones et les tueraient sans respecter
leur honneur. Les
Autochtones perdraient leur esprit. Allait ensuite arriver
un temps où la Terre
Mère deviendrait très malade. Les pluies seraient
empoisonnées. Les poissons
allaient mourir. Les esprits de chacun retourneraient dans
des corps de couleurs
différentes, les couleurs de l’arc-en-ciel. Redevenu
logiques ces êtres aux
couleurs différentes s’uniraient pour redonner la santé à la
Terre Mère.
Malgré qu'elle soit légèrement différente d'un Peuple à
l'autre, c’est une légende que
l’on retrouve chez Peuples Anishinaabe
et ceux de la même famille linguistique dont les Eyou
(Cris), les Anishinaabe
(Algonquins), les Waban-Aki (Abénaquis), les Wolastoqiyik
(Malécites), Innu
(Montagnais, ), les Mi’kmaq, les Chippewa
(Ojibwe), les Tsitsistas (Cheyenne), etc.
Au lieu de croire à la légende. les Mi'kmaq ont salué les
nouveaux
venus, commercé avec eux, et peu à peu incorporer les
nouvelles technologies
à leur propre culture.
On
estime qu'à l'arrivée des premiers colons européens, la vallée
du St-Laurent
et la région des Grands-Lacs comptent environ 60 000
habitants. C'est
principalement avec les Nations Anishinaabemowin et
Haudenausaunee que les
arrivants français sont entrés en contact. À cette
époque la langue et
le mode de vie distinguent les Nations Anishinaabemowin des
Nations
Haudenausaunee; les premiers sont nomades et les
seconds,
semi-sédentaires.
Autrefois libres d'aller et venir partout sur leur
territoires, les Autochtones
n'occupent aujourd'hui que quelques acres, terres
"appartenant" au
gouvernement du Canada et qui leur ont été "attribuées" comme
réserves.
Champlain décrit les habitants du Nouveau Monde" dans plusieurs
de ses
récits...
(Tiré de «Les voyages de la
Nouvelle-France occidentale dite Canada»
Volume 3, page 4 - - Ce document de 276
pages est disponible en format pdf - Consultez la page http://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
)
Les visiteurs décrivent les
"Sauvages" comme n'ayant pas l'âme si cruelle...
(Tiré de Relations du voyage du Port Royal de l'Acadie - Ce
document de 276
pages est disponible en format pdf - Consultez
la page http://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
)
Megwa'jijik
/ Les «Peaux Rouges»
Les
Béothuk étaient installés dans l'île de Terre-Neuve vers 200
ans avant
notre ère. Avant l'invasion européenne, ils vivaient
sur tout le
littoral de l'île, sauf au sud de la péninsule
d'Avalon.
Béothuk était le nom utilisé par ce peuple
amérindien en référence
à eux-mêmes. Le nom Béothuk réuni les mots qui
signifie «corps»
et «humains».
Le
Nouveau Monde a été «découvert» par Christophe Colomb en
octobre 1492,
pensant qu'il avait trouvé les Indes, il baptisa les
indigènes qu'il y
rencontra des «Indiens», ce surnom qu’il venait de leur
donner allait
demeurer pour toujours.
Les Be'othuks ont été les premiers Autochtones des Amériques
à entrer en
contact avec les Européens, d’abord les explorateurs
Vikings, puis les
pêcheurs et baleiniers européens. Ces
Peuples
Autochtones avaient l’habitude de couvrir leurs corps, et
leurs
vêtements d’une peinture rouge, c'est de là que nous vient
le surnom de
«Peaux-rouges», surnom qui lui aussi a été adopté par les
Européens…mais
pour désigner maladroitement tous Premiers Habitants des
Amériques.
Aucun
Autochtone ne se couvre de peinture rouge aujourd'hui. Ce
surnom n'a plus sa raison d'être depuis fort longtemps.
«Officiellement» la dernière
des Be'othuk
du nom de Shanawdithit serait morte
à Terre-Neuve en juin 1829. Cependant,
des descendants de ces Be'othuk peuvent très bien y
vivrent encore mais
assimilés à d'autres Peuples. Vivant
entre autre de pêche ils ont du se glisser vers les autres
côtes lorsqu’ils
ont été chassés par les Européens. Il
est certain que les nouveaux arrivants n’occupaient pas la
partie nord de
Terre-Neuve à cette époque.
Les
Be'othuk ayant connu une quasi-extinction par les
maladies, ses survivants se
sont sûrement joints ou mariés à des membres de d’autres
Nations.
On peut aussi dire que les Be'othuk ont pu adopter
des mots de d’autres
Nations comme beaucoup d’autres langues autochtones ont pu
le faire, ce qui
expliquerait le dialecte très différent des "Mi'kmaq"
habitant cette région aujourd'hui.
Chose certaine, l’entente était très bonne entre
ces Peuples voisins
puisqu’il est archéologiquement prouvé que les Mi’kmaq et
les Wolastoqiyik
(Malécites) étendaient leurs territoires de pêche jusqu'au
côtes du
Labrador.
Famille algonkienne de
l'Est
De la famille linguistique dite algonquiienne,
seule la branche algonquine de l’est constitue un groupe dont les langues sont issues d’une même proto-langue (langue mère).
Anishinàbe (Algonquins)
Abenaki
Natick (Narragansett)
Montauk
Omohican
Mohegan
Wampanoag
Delaware
Lenape
Le Cree de l'Est est un groupe de souche algonquiienne distinct formant un ensemble linguistique.
Cree
Innu-Montagnais
Innu-Labrador
Atikamekw
Naskapi
Beothuk (maintenant disparus).
Sous-dialectes Innu:
Mi'kmaq
Malisite
Maleesit-Passamaquoddy
N.B. : Les linguistes autochtones s'entendent pour dire que les dialectes Cree de l'est sont en fait des langues différentes des dialectes Cree des Plaines.
Famille linguistique algonkienne
branche dite des plaines
(non issues d’une même proto-langue algonquiienne)
Arapaho
Atsina ou gros-ventre
Pied-noir
Cheyenne
Famille linguistique algonkienne branche centrale (non issues d’une même proto-langue
algonquiienne)
Kickapoo
Menominee
Mesquakie (Fox)
Miami-illinois
Potawatomi
Shawnee
Ojibwe
Chippewa
Saulteaux
Oji-cree (en)
Odawa (en)
Algonquin
Famille linguistique algonkienne branche orientale (non issues d’une même proto-langue
algonquiienne)
Penobscot
Nipmuck
Delaware
Unami (lenape)
Munsee
quiripi
Powhatan et nanticoke
Malécite-Passamaquoddy
Mohican,
Mohegan
Narragansett, Montauk et Wampanoag
Massachusett
Teligit / Le physique
Au printemps de 1632, le Père Jésuite Paul Le
Jeune, arrivant à Tadoussac, voit des Amérindiens pour la première fois. Il
les décrit ainsi:
« Leur couleur naturelle est comme celle de ces gueux de France qui sont
demi rôtis au soleil, et je ne doute point que les Sauvages ne fussent très
blancs s'ils étaient bien couverts.»
À cette époque, la région de Tadoussac était habitée durant les mois d'été
par une tribu Innue dont le chef se nommait Anadabijou.
Quand, en 1534, Jacques Cartier longea la côte Nord du fleuve
Saint-Laurent, il souligna la présence des Innu près de la Rivière Mingan.
La région fut également visitée par Pierre de Chauvin, Sieur de Tonnetuit,
en 1599 et par Samuel de Champlain en 1603.
Pe'l / Maintenant
Des études anatomiques révèlent sans équivoque l'absence d'homogénéité
physique entre les différents peuples amérindiens : ils possèdent tous, néanmoins
de nombreuses caractéristiques, comme une peau bronzant facilement, allant du
jaune au cuivré, les cheveux noirs et droits, barbe existante mais souvent
rare, les yeux foncés et une tache bleuâtre au bas du dos, surtout en bas
âge. L'oeil en amande, sans être constant, se rencontre fréquemment chez
les enfants.
Wenuj
/ Chair blanche
L'histoire ne mentionne pas que les
Français
avaient aussi reçu un surnom des Amérindiens. En effet,
ils avient reçu
des Mi'kmaq le surnom de «Wenuj» qui se traduit par «chair
blanche».
Nous voyons souvent l''expression
«Visages pâles»
qui est le calque de
l'anglais «Pale-face».
Cette expression ne tient pas son origine des premiers
Amérindiens rencontrés
par les Envahisseurs européeens mais plutôt des envahisseurs
Anglais
eux-mêmes.
Quelques mots de la langue mi'kmaw sont encore composés du
mot «wenuj».
Par exemple les français ont introduit la pomme en Amérique
du Nord. Ce
fruit porte depuis ce temps le nom de «wen'jusunk»
qui signifie «fruit français». Les Français ont
aussi introduit le
boeuf en Amérique du Nord. Cet animal porte
depuis ce temps le nom
de «wen'jkalipu»
qui signifie «caribou
français».
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Les mystérieuses
origines des
premiers Amérindiens
( Texte tiré de
http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2003/man080903.html
)
Trente-trois crânes
donnent du poids à une
hypothèse de plus en plus solide: l'origine des premiers
habitants des Amériques
est plus diversifiée qu'on ne le croit.
L'hypothèse classique est connue: ils seraient arrivés d'Asie,
ayant traversé
à pied le détroit de Bering entre la Sibérie et l'Alaska, il y a
12 à 13 000
ans. A cette époque où s'achevait la dernière ère glaciaire, le
détroit était
recouvert de glace, ce qui permettait un tel passage. De cette
vague
d'immigration, et de deux autres qui ont suivi, descendraient
tous les Amérindiens.
Cette hypothèse a toutefois été ébranlée au cours des dernières années. Après deux décennies de débat, les experts ont fini par s'entendre, en 2000, sur un âge pour le site de Monte Verde, au Chili: 12 500 ans. Il devenait dès lors difficile d'imaginer que les premiers arrivants, il y a 12 ou 13 000 ans, se soient précipités de l'Alaska jusqu'au Chili en seulement quelques générations. Il fallait donc qu'avant cette première vague d'immigration, il y en ait eu une autre, plus ancienne, et là-dessus, les experts en glaciation étaient formels: pour trouver un moment où le passage par le détroit de Bering n'était pas bloqué par les glaciers, il fallait remonter jusqu'à 25 000 ans.
Cette possibilité n'a pas été rejetée par les archéologues mais, rétorquaient-ils, on n'a rien pour l'appuyer: si des Amérindiens sont présents sur ce nouveau continent depuis 25 000 ans, pourquoi les traces les plus anciennes sont-elles systématiquement vieilles de 10 ou 12 000 ans?
Les 33 crânes dont il est question ici, qui ont été extraits de différents musées, ont été analysés et comparés avec ceux d'anciens Amérindiens. Ils proviennent du Mexique, dans la péninsule de Basse-Californie; ils ne résolvent pas l'énigme de l'absence d'artefacts de plus de 12 000 ans, puisqu'ils ne sont vieux que de quelques siècles ou quelques millénaires. Mais ils apportent du poids à l'hypothèse d'une immigration plus diversifiée. Parce que ces crânes ont tous des caractéristiques communes, qui les distinguent des crânes de la plupart de leurs contemporains: de l'avis de l'équipe qui publie ces résultats dans la dernière édition de la revue britannique Nature, ce sont des crânes typiques non pas des populations du Nord-Est de l'Asie (desquelles descendent les Amérindiens), mais des populations d'Asie du Sud.
Des archéologues sont d'ores et déjà convaincus qu'il y a eu plusieurs vagues d'immigration; ils s'appuient en cela sur des découvertes récentes qui suggèrent l'existence de populations diverses, chacune avec son mode de vie et sa technologie: certaines semblent par exemple dépendre davantage de la cueillette que de la chasse à grande échelle. Mais les artefacts de ces époques lointaines sont si épars que ces archéologues ne peuvent avancer de preuve déterminante.
Ces crânes vont-ils constituer un tournant? En tout cas, ils suggèrent deux filiations: l'une, partagée par la plupart des Amérindiens actuels avec les peuples du Nord-Est de l'Asie et de la Mongolie; l'autre, partagée par les peuples d'Asie du Sud, de l'Australie... et par ces 33 crânes. De là à dire que certains des premiers Amérindiens, les plus anciens d'entre eux, seraient arrivés par le Pacifique, il n'y a qu'un pas, que les plus rêveurs se sont déjà empressés de franchir...
Une
des possibilités, évoquée par
Rolando Gonzalez-José de l'Université de Barcelone (Espagne)
et ses collègues
mexicains et espagnols, est qu'après l'ère glaciaire, ces
"Paléoaméricains"
de la Basse-Californie, isolés géographiquement par l'aridité
accrue de leur
coin du monde, auraient été, au fil des millénaires suivants,
progressivement
supplantés par les nouveaux arrivants -les ancêtres directs
des Amérindiens
d'aujourd'hui.
Paléoindiens
(Texte tiré de http://www.ahcn.ca/Histoire/Baie/Chap1.htm
)
L'est du Canada est habité par une population humaine depuis
plus de 10 000
ans. Avant l’arrivée des Micmacs, cette région, dans la période
paléoindienne
de sa préhistoire, était fréquentée par une population appelée
Paléo-Indiens
par les chercheurs. La région de Néguac fut sans aucun
doute occupée,
sinon visitée, par ces hommes et ces femmes de la préhistoire
puisque des
fouilles archéologiques récentes ont mis à jour de nombreux
sites de
campements préhistoriques. Quelques-uns de ces sites furent
découverts sur les
rives des rivières Tracadie, Pokemouche et Tabusintac, ainsi que
sur les berges
de la lagune de Burnt Church.
La rivière Miramichi et ses tributaires présentaient un réseau
fluvial fort
apprécié par cette population paléoindienne qui vivait surtout
de pêche et
de chasse au phoque et autres mammifères marins. Les
fouilles effectuées
dans la région de Miramichi démontrent qu’au moins 90 % de leur
régime
alimentaire reposait sur l’exploitation des ressources marines.
Ces Paléoindiens ont été surnommes les "Red Paint" à cause de
nombreux artefacts portant la trace d'ocre rouge trouvés dans
les sites de
leurs anciens campements. La présence de cette argile, manifeste
surtout dans
les tombes, laisse supposée que les Paléolndiens pratiquaient
des rites funéraires
assez élaborés.
Le village amérindien de Burnt Church, voisin de Néguac,
avait la réputation
au début du siècle, d'être le plus ancien au
Nouveau-Brunswick.
Cependant, des fouilles archéologiques dirigées par David Burley
et Patricia
Allen aux sites Oxbow et Augustine Mound (tous deux sites
historiques nationaux)
dans le nord-ouest de la Miramichi attribuent maintenant ce
titre au village
micmac de Red Bank, réserve amérindienne située à une quinzaine
de kilomètres
à l’ouest de la ville de Newcastle. Ces recherches témoignent
d'une
occupation continue du territoire depuis plus de 3 000 ans.
L'Augustine Mound,
élévation ayant un diamètre d'environ onze mètres, demeure
toujours un mystère
puisque ce genre de tombes ne se retrouve nulle part ailleurs
aux Maritimes et
s'apparente à la culture Adena de la vallée de l'Ohio. Le
conseil de bande de
Red Bank veut faire de ces sites un lieu d'interprétation de la
culture et de
l'histoire des Micmacs.
Le territoire actuel du village de Néguac fut
probablement exploité par des familles paléoindiennes en
fonction de ses
richesses naturelles. Les Micmacs en feront autant.
Ta'n wejgwa'tegemgeg Mi'gmaq tet wigultijig. Depuis
toujours les Mi'kmaq
ont vécu ici.
Na nige' ap tlimi, wen wejitoqos Ganata?
- Maintenant,
dites-moi qui a découvert le Canada?
Les premiers Indiens d'Amérique
partagent des gènes avec les Européens
(Texte tiré de France24.com
)
C'est
un enfant mort voici 24.000 ans près du Lac Baïkal qui a
vendu la mèche: les
Indiens d'Amérique ne sont pas exclusivement d'origine
asiatique, ils partagent
aussi des gènes avec les Européens.
Des
chercheurs ont prélevé un minuscule échantillon (0,15 gramme)
du squelette de
cet enfant dont les restes ont été retrouvés sur le site
paléolithique de
Mal'ta, découvert en Sibérie à la fin des années 1920. Et ils
sont parvenus
à en extraire de l'ADN pour analyser son génome, "le plus
ancien jamais décrypté
à ce jour pour un homme anatomiquement moderne", souligne
l'étude, publiée
mercredi dans la revue britannique Nature.
Ils
l'ont ensuite comparé au génome des humains actuels, en
particulier des
populations amérindiennes dont la généalogie reste très
controversée, pour
tenter d'élucider le mystère de leurs origines.
La théorie
dominante depuis près de 100 ans veut que les premiers humains
à avoir posé
le pied en Amérique soient des tribus asiatiques qui auraient
franchi le
Pacifique en passant par le détroit de Béring, à la faveur
d'une glaciation
qui avait fait baisser le niveau de la mer entre les côtes
sibériennes et
l'Alaska.
Or si
les Amérindiens semblent effectivement être génétiquement
proches des
populations d'Asie orientale, d'autres indices sont venus
semer le trouble. Il
s'agit notamment de crânes présentant des caractéristiques
incompatibles avec
une morphologie asiatique et appartenant à des hommes vivant
bien avant l'arrivée
des Européens suivant la découverte du "Nouveau Monde" par
Christophe Colomb.
L'ADN
mitochondrial de l'enfant sibérien, transmis exclusivement par
la lignée
maternelle, a quasiment disparu aujourd'hui mais il était
particulièrement fréquent
(plus de 80%) chez les chasseurs-cueilleurs européens de la
fin du paléolithique
et du mésolithique.
Quant
à son ADN nucléaire, transmis par le père via le chromosome Y,
il précède
celui des populations occidentales actuelles et est à la base
de la plupart des
lignées amérindiennes, sans ressemblance forte avec les
populations
asiatiques.
"Nous
estimons que 14% à 38% des ancêtres des Amérindiens peuvent
avoir pour
origine génétique" cette population sibérienne du
paléolithique, écrivent
les auteurs de l'étude, dirigée par Eske Willerslev,
généticien au Muséum
d'Histoire naturelle du Danemark.
Les
ancêtres des Amérindiens avaient déjà probablement divergé de
ceux des
Asiatiques lorsque ce croisement avec les chasseurs-cueilleurs
sibériens est
survenu. Mais cette filiation précède le moment où les
populations amérindiennes
se sont diversifiées dans le Nouveau Monde, précisent-ils.
Autrement
dit, "la signature génétique occidentale présente chez les
Amérindiens
actuels ne provient pas seulement de croisements" survenus
après la découverte
de l'Amérique par Christophe Colomb, "comme on le pense
souvent, mais
aussi de l'héritage même des premiers Américains", concluent
les
chercheurs.
Gespe'gewa'j amgwesewa'juit
/
Premiers
occupants en Gaspésie
(Texte tiré de http://www.encyclobec.ca/main.php?docid=203 )
Les premiers arrivés en Gaspésie sont les Amérindiens. Les
plus anciennes
traces font remonter leur installation en Gaspésie à quelques
millénaires.
Des fouilles archéologiques récentes révèlent qu’ils ont
d’abord
atteint, il y a plus de 8 000 ans, le versant nord de la
péninsule. Ils
auraient ensuite progressé rapidement vers l’est. Il y a
environ deux mille
ans, les ancêtres des Micmacs auraient occupé l’extrémité de
la péninsule
et probablement tout le versant sud. En fait, leur territoire
couvre même, à
cette époque, l’ensemble des provinces maritimes.
La proximité de l’océan fait en sorte que les Micmacs
établissent très tôt
des contacts avec les Européens. Jacques Cartier en rencontre
à Port-Daniel,
Paspébiac et Carleton à une époque où leur tribu compte
environ 4 000
individus pour l’ensemble de la Gaspésie. Par la suite, les
pères Récollets
mettent en place une mission à Listuguj (Ristigouche), dans le
fond de la Baie
des Chaleurs, pour les évangéliser. Cet endroit demeure
aujourd'hui le
principal noyau démographique de ce peuple dans la région,
mais il s’en
trouve deux autres, à Maria et à Pointe-Navarre (Gaspé). Avec
l’arrivée
des Blancs, et des épidémies, leur nombre chute à moins de 1
500 individus;
de nos jours, les Micmacs de la Gaspésie sont au nombre de 4
000.
Mi'kmaq aq
Wolastoqiyik
Acadie amgwesewa'juit
/
Mi'kmaq et Wolastoqiyik,
les premiers
occupants en Acadie
Avant l'arrivée des Européens, ces territoires étaient
peuplé par les Mi'kmaq
et les Wolastoqiyik
(Malécites). Les Wolastoqiyik étaient sédentarisés au
sud du
Nouveau-Brunswick actuel, à l'ouest de la rivière
Saint-Jean, vivaient
d'agriculture, tandis que les Mi'kmaq , installé sur les
territoires allant de
la péninsule de l'actuelle Gaspésie à la Nouvelle-Écosse,
étaient des
nomades vivant de la pêche et de la chasse.
On trouve un peu partout en Nouvelle-Écosse plus de 800
sites d'occupation
ancienne par les Mi'kmaq, principalement à Blomidon, Debert,
Kejimkujik et
autour de la rivière Mersey.
Avant 1890, la population de l'île du Cap-Breton se
composait quasi
exclusivement de Mi’kmaq et d'habitants d'origine
britannique, française ou
écossaise.
Aujourd'hui, la Nouvelle-Écosse compte environ 35 réserves
constituées depuis
1958-1959, éparpillées sur son territoire, toutes
administrées par treize
collectivités de la Première nation Mi’kmaq auxquelles elles
ont été
attribuées.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Je
tlia' Ganatiesg
kusna Pastanii na alsutaqan
L'nu Ewagi,
ge' tlimi ta'n eteg kesapankutatimkawaya?
Si les Canadiens et
les Américains possèdent
le territoire,
où est le recu
prouvant l'achat ?
Kanata /
Canada
En tant qu'Etat
successeur, le Canada
est
encore lié par des obligations
conventionnelles
de
la
Grande-Bretagne.
Les colons et leurs descendants
sont toujours invités
un
sur notre terre ...
même
si le Canada a présumé prendre
en charge toute notre «maison».
L'auto-définition du Canada (et
aussi celle des U.S.A.) viole les
traités
initiaux faits par la Grande-Bretagne
avec les peuples autochtones.
Il
viole à la fois cette
version
européenne du droit
international et
de notre droit autochtone.
Il
n'existe aucun fondement juridique
de la présente description
territoriale
du Canada
dans ces traités initiaux.
L'auto-définition
du Canada
viole le principe de l'égalité
de
l'homme que le Canada
a
finalement reconnu de façon formelle
le 10 décembre 1948 lors de la signature de «La déclaration
des droits de
l'homme».
Souriquois
Jacques
Cartier et les Français ne sont pas les premiers êtres
humains à avoir mis
les pieds ici, les Autochtones d’ici avaient colonisé le
territoire bien
avant eux.
Au début du 16e siècle les Européens,
les Basques entre autres, débarquaient
sur l’Île de la Grande Tortue (le continent).
Les Basques ont donc eu des contacts importants avec
des peuples
autochtones, notamment avec les Mi’kmaq, les Be'othuks,
les Wolastoqiyik et les Innu.
Ces peuples devaient évidemment trouver un moyen de
communiquer pour réaliser
ces échanges commerciaux, possiblement le «pidgin», un
vocabulaire assez
restreint facilitant la communication entre peuples ayant
des langues différentes.
Il est donc possible que ces peuples ayant eu des
contacts, comme c'est
le cas pour les Basques et les Autochtones, aient développé
un «pidgin» à
base de basque.
Par mis les surnoms donnés aux Mi’kmaq, notons le nom
«Souriquois».
Le mot «souriquois» pourrait être un «pidgin
basque-amérindien»
venant du mot basque «zurikoa». Ce mot était utilisé par les
Autochtones lors de leurs
contacts avec les Blancs.
«Souriquois»
pourrait vouloir être un dérivé du basque qui signifie
«celui du Blanc».
Des sources historiques font état d'autres surnoms
désignant les
Mi'kmaq, tels que Gaspésiens, Souriquois,
Acadiens, Tarrantins (Tarrateen). Selon Silas
Rand les Mi'kmaq utilisaient le nom de
Wejebowkwejik au XIX siècle.
Les Mi'kmaq avaient d'autres
surnoms: les Wolastoqiyik
les surnommaient «Matueswiskitchinuuk» (Indiens
porc-épic), les
Beothuk les surnommaient «Shonack« (Mauvais Indiens), les
Anglais les
surnommaient «Tarrateen», surnom aussi donné aux membres des
Nations
Waban-Aki de l'est (Nations des loups) et de l'ouest (Sokoki),
ce qui semait
souvent la confusion.
Les Mi'kmaq ont des ressemblances certaines avec les Wolastoqiyik (Passamaquoddy
/ Malecite).du Nouveau-Brunswick et les Waban-Aki
(Wâbuna'kide) de la
Nouvelle-Angleterre parce que
leur langue a des caractéristiques communes avec celles des
CrisBeothuk.
D'ailleurs,
beaucoup croient que les Mi'kmaq auraient immigré du
nord. Leur
langue a des caractéristiques communes avec celles des
CrisBeothuk et c'est
pourquoi ces derniers les surnommaient «Shonack» qui signifie
«mauvais
Indiens».
Waban-Aki (Abénakis/Abénaquis/Kinébéquis)
«Abenaki»
signifie ,«terre du Levant», un surnom que les Anishinabeg
(Algonquins)
donnaient au pays occupé par les Canibas (tribu amérindienne
abénaquise), et
aussi les Mi'kmaq et les Wolastoqiyik
(Malecite).
La Nation Waban-Aki occupait un
grand territoire couvant aujourd'hui les États du Maine, du
Vermont, du New
Hampshire, du Massachusetts et du Connecticut, ainsi que toute
la vallée du
Saint-Laurent, sur la rive sud, depuis la rivière Chaudière
jusqu'au pays des
Haudenausaunee.
Les
Waban-Akis se divisaient en plusieurs
tribus. Les
principales étaient : Les «Kanibesinnoaks» (ceux qui
demeurent près
des lacs), les Français les appelèrent «Canibas»; les
«Patsuikets» (ceux
de la terre de la fraude ), cette tribu résidait sur la
rivière Merrimak ; les
«Sokouakiaks» (ceux de la terre du midi ), appelés par les
Français «Sokoquioiset » et plus tard «Sokokis»;
les
«Nurhantsuaks» (ceux qui
voyagent
par eau), ainsi appelés parce qu'ils résidaient dans le haut
de la rivière
Kennebec et sur le bord des lacs; les
«Pentagoëts» ou «Penaoubskets» (ceux de la terre couverte de
pierre) résidaient
sur la rivière Penobscot; les «Etemankiaksy» (ceux de la terre
de peau pour
les raquettes) résidaient sur les rivières Sainte-Croix et
Saint-Jean, les
Français les appelèrent «Eteminquois» et plus tard
«Etchemins»; les «Saraslegouiaks»
(ceux de la rivière dont le lit renferme du clinquant), ils
résidaient sur la
rivière Saint-Jean; les Waban-Aki les appelèrent plus tard
«Mouskouasoaks»
(rats d'eau), parce qu'ils vivaient sur le bord de la rivière
comme des rats
d'eau.
Les Waban-Aki occupent maintenant la réserve de Saint-François
de Sales,
située sur les bords de la rivière Saint-François, près de
l'embouchure du
lac Saint-Pierre.
Mi'kmaq
Onamag
À l'arrivée des envahisseurs l'île du Cap-Breton (île
Royale) abritait les
«Onamag»; à l'actuelle Île-du-Prince-Édouard (l'île
Saint-Jean) habitaient
les Mi'kmaq Pigtogeoag; les Mi'kmaq Sigenigteoag et les
Mi'kmaq Epegoitnag
habitait sur le littoral de l'Acadie continentale; les
Esgigeoag, Segepenegatig
et les Gespogoitnag occupaient toute l'Acadie
péninsulaire, les Gespegeoag
habitaient la région identifiée aujourd'hui comme la
Gaspésie.
Onamag est un territoire ancestral déjà habité par les
Mi'kmaq à l'arrivée
des Européens. La plupart des Mi'kmaq Onamag
habitait dans les environs
de Pitu'pa'q (Bras D'Or Lakes) qui servait de siège au
grand sachem de tous les
Mi'kmaq de cette partie des maritimes.
En 1713 les Français conservent le Cap-Breton, qu'ils
rebaptisent l'île
Royale.
Waban-Aki
Texte de L’Encyclopédie de
l’histoire du Québec
http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/encyclopedia/Abenaquis-Abenakis-IndiensduQuebec-HistoireduQuebec.htm
Les Abénaquis, selon le récit, sont répartis en six villages,
dont quatre en
Acadie et deux au Canada, où Abénaquis et Malécites sont
mélangés :
Novenaouan, à 40 lieues de la mer, sur le Kénébec; Panaouanké,
à 18 lieues
sur la rivière Pentagouêt; Passamaquoddy, à 40 lieues du
dernier village, sur
la baie et à l'embouchure et en amont de Sainte-Croix;
Médoctec, à 40 lieues
de l'embouchure et en amont de la rivière Saint-Jean.
À l'origine, elle comprenait un grand nombre de
ramifications
secondaires, énumérées dans leur histoire par l'abbé Maurault.
1° Les Kanibesinnoaks, ou « Ceux situés près des lacs », que les Français nommèrent, par abréviation, les Caniba;
2° Les Patsuikets, ou « Ceux du pays de la fraude », qui s'introduisirent chez eux par ruse, en sortant des régions qui s'étendent entre le Connecticut et la Merrimac ( Mourôtenak , rivière très profonde);
3° Les Sokouakiaks, ou « Ceux de la terre du Midi », Sakaquiois ou Sokokis des Français, occupant le pays du New Hampshire;
4° Les Narantsouaks ou « Ceux qui voyagent par eau », qui habitaient les hauteurs de Kénébec et les régions lacustres;
5° Les Pentagoëts ou Penaouhskets, ou « Ceux de la région pierreuse », qui campaient à l'embouchure et en amont du fleuve, nommé des Français Pentagouët et des Anglais Penobscot;
6° Les Etemankinaks, ou « Ceux du pays des peaux de raquettes », les Eteminquois ou Etchemins des Français, qui demeuraient sur les rives de la rivière Sainte-Croix et du haut Saint-Jean, contrées peuplées d'orignaux et de caribous;
7° Les Sarasbegoniaks, ou « Ceux de la rivière du clinquant », qui vivaient sur les rives de la rivière Saint-Jean, où roulaient des parcelles d'or. Les descendants des Etchemins-Souriquois sont dénommés Malécites, ou « Ceux qui sont de Saint-Malo »; d'après Maurault, leurs ancêtres étaient en partie des trafiquants malouins. Les Micmacs parlaient un idiome fort différent.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Anishnabeg
(Texte tiré de http://www.ottawariver.org )
Les premiers observateurs français à utiliser le terme Algommequin (Algonquin) ne s’en sont tenus qu’aux différentes bandes résidant sur la partie inférieure de la rivière des Outaouais dont les descendants font ajourd’hui partie pour la plupart, des Premières nations des Algonquins de Pikwakanagan (à Golden Lake) et de Kitigan Zibi (River Desert). À titre de comparaison, différents noms furent attribués aux groupes et tribus anishnabegs vivant dans la vallée du Haut de l’Outaouais et au nord-est en direction des eaux supérieures de la rivière. On reconnaît donc les Népissingues, les Timiskamings , les Têtes de boules et les Gens des terres . Par contre, par la fin du XVIIe siècle, comme les Français rejoignaie nt les terres intérieures, ils ont donné le terme générique Algonquin à tous les groupes qu’ils rencontraient qui parlaient la même langue (comme les Ojibways, les Potawatomis, etc).
Makumegow' / Territoires
(Texte tiré de
http://www1.gnb.ca/0007/Culture/Heritage/VMC/french/defaultf.asp
)
Lorsque les premiers explorateurs français et anglais sont
arrivés sur
notre continent, ils croyaient découvrir un nouveau territoire.
Ils ne savaient
pas que le « Nouveau Monde » était en réalité très vieux, et que
le peuple
qui y vivait, les Wabanuwok, était là « de temps immémorial »
(depuis
presque toujours).
Le « territoire » était un endroit où les animaux et l’esprit
des animaux
vivaient de manière distincte et indépendante. Les arbres, les
pierres et les
rivières pouvaient posséder des qualités personnelles et il
était donc
possible d’établir un lien social avec chacun. Nul ne pouvait
posséder ou
vendre un droit de la possession exclusive de ces êtres pas plus
qu’il ne
pouvait vendre ou avoir la propriété de sa propre mère!
« Ma terre ne vous appartient pas par droit ou par conquête, ni
par cession ou
par achat. » (1721 - 1760)
Les Français qui
s'installèrent sur les rives du Saint-Laurent ne délogèrent
jamais les
populations autochtones. Les Français au Canada, comme dans
toute la
Nouvelle-France (Acadie, Louisiane et région des Grands Lacs,
c'est-à-dire le
«Pays des Illinois» et le «Pays des Ohio»), furent plutôt
exceptionnels
comme Européens dans la façon dont ils s'allièrent avec les
Premières
Nations. Contrairement aux Espagnols et aux Portugais qui
érigèrent leur
empire sur la conquête, la sujétion et la servitude,
contrairement aussi aux
Américains qui massacrèrent les Autochtones pour s'approprier
leurs terres,
les Français n'ont jamais agit de cette façon. Au
contraire, ils
bénéficièrent de leur collaboration dans la traite des fourrures
et, après
1680, reçurent leur appui militaire.
Les Français ne perçurent jamais les Autochtones comme des
partenaires
égaux. De leur côté les Indiens ne reconnurent jamais la
«souveraineté du roi de France» et conservèrent toujours leur
autonomie.
Wantaqo'ti
/ Paix
L’alliance du 27 mai 1603 lie les Français et les Innu qui se
liguent contre
les Haudenausaunee.
En 1614 les Anishinaabe
(Algoumequins / Algonquins), Innu (Montagnais),
Mi'kmaq (Micmacs /
Souriquois / Etchemins) Waban-Aki (Abénaquis), Wendat (Hurons)
et Wolastoqiyik
(Malécites) formeront une alliance avec les Français. En
1624, un
traité de paix est signé avec toutes ces Nations et avec les
Haudenausaunee (Irinakhoiw
/ Iroquois).
Mens'g
maqamigal / Territoires divisés
Avant l'arrivée des envahisseurs européens le territoire
Mi'kmaq couvrait
celui de Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon,
Nouvelle-Écosse et l'île du
Cap-Breton, le nord du Nouveau-Brunswick,
l'Île-du-Prince-Edward, les Îles-de-la-Madeleine
et la péninsule de Gaspé. Les Micmacs partageaient aussi
les territoires dees
États du New-Hampshire et du Maine avec la Confédération
des Waban-Aki.
Ces territoires n'ont cependant jamais été cédés.
Sans
l'avis des nations autochtones concernées, le
Traité de Versailles de 1783 établissait la frontière
entre les États-Unis
d'Amérique récemment formés et les colonies britanniques
en Amérique du Nord
depuis «l'embouchure de la rivière Ste-Croix dans la
baie de Fundy» jusqu'au
point situé à l'extrême nord-ouest du lac des Bois, puis
en direction plein
ouest jusqu'au fleuve Mississippi et vers l'aval le long
de ce cours d'eau.
Le
Traité Jay de 1794
(Copie du document original disponible en format pdf - Voir
la liste les
documents disponibles au bas de cette page) , en
théorie, n'était pas un traité avec les autochtones, car
il avait été
signé entre le gouvernement britannique et les
États-Unis. Par contre, il touchait les
autochtones du Canada.
Afin de prévenir la guerre avec les États-Unis la
Grande-Bretagne négocia une
entente de paix consentant à retirer tous les officiers
de la Couronne de leurs
postes au sud des Grands Lacs. En
retour, les Britanniques ont obtenaient la permission
pour les autochtones de
traverser librement la frontière Canada-U.S.A.
Le gouvernement U.S.A. considère le traité de Jay
comme une entente
qui accorde à ceux qui possèdent le statut d’indien le
droit de travailler
et de vivre librement au-delà de la frontière. Le
gouvernement canadien a toujours contesté ce droit.
Sans l'avis des nations autochtones concernées, en
1908, le Canada et les U.S.A signaient un traité
prévoyant une démarcation
détaillée de la frontière de l'Atlantique au Pacifique
sur toute sa longueur.
J'ai
travaillé
fort.
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Attigna'si.
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Sa'n
Maw glu'lg goqwei Lnueiei gepmite'tmg / Nommez
les Membres des Premières Nations de façon respectueuse
Sauvages, Indien,
Autochtone, Amérindiens ?
Tout
comme les Canadiens préfèrent s'appeler Canadiens, les
Français préfèrent
s'appeler Français, les Québécois préfèrent s'appeler
Québécois, etc.,
tous préfèrent d'abord et avant tout se désigner par les
noms correspondant à
ceux de leur Nations.
Le terme «Sauvages» était utilisé par
les premiers envahisseurs. Au
XVIIe siècle,
le mot «sauvage» était utilisé par les Français pour
désigner ceux qui
habitait la forêt. Notons qu'en ancien
français, on écrivait salvage, du latin silva
signifiant «forêt».
Les termes «Indien» et «Amérindien» n'ont pas été créé
par les Indiens
ou les Métis
mais plutôt par d'autres. Le
terme «Indien» est cependant accepté par les membres des
Premières
Nations. Le terme «Amérindien» l'est aussi.
Au Canada le terme «Autochtone» existe pour désigner
dans son ensemble
les Indiens, les Métis, les Inuit et
les Nunavimmiut
au terme
de la loi les
Indiens inscrits et faisant parti de communautés autochtones.
Suite à l'adoption de la loi en 1920 les Indiens, Métis
et Nunavimmiut
sont devenu Canadiens par la force des choses. Les
Indiens, Métis, Inuit et Nunavimmiut
ont cependant conserver le statut des Nations
auxquelles ils
appartiennent.
La même chose s'est produite aux U.S.A. en 1924. Le
but de ces
gouvernements était en tout premier lieu d'affirmer la
souveraineté de chacun
de ces pays sur les territoires du nord.
L'Autochtonie
ou les Autochtonies
n'existeraient que si les trois Amériques ne formait qu'un
seul pays et serait
gouverné par ceux à qui appartiennent ces territoires. Un
pays
se nommant Autochtonie n'existant pas, le terme «autochtone»
n'est donc pas juste mais il
est accepté par plusieurs.
Sans être un ou des
pays, l'Autochtonie ou les Autochtonies pourraient exister
si partout dans le
monde les gens s'unissaient pour demander à l'Organisation
des
Nations-Unis (ONU) d'adopter ce nom pour le continent
englobant les trois Amériques
(Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du
Sud). Ceci pourrait
très bien se faire dans l'esprit de la
«Déclaration des droits des Peuples Autochtones» adoptée
par la majorité
des pays faisant parti de l'Organisation des Nations
Unies.
Le terme «native» est de plus en plus utilisé en français en
Europe alors
qu'il ne l'est certainement pas chez les Peuples des
Premières Nations
sauf chez ceux qui utilisent l'anglais, entre autre lorsqu'ils
s'adressent à
des non-Indiens ou des touristes. Rappelons-nous que ce
sont aussi les
Européens «découvreurs du nouveau monde» qui ont transformé
les noms de
plusieurs Nations du Canada et des U.S.A. (Peaux Rouges,
Sauvages, Huron,
Iroquois, Montagnais, Sioux, Esquimaux, etc). Ils ont aussi
changé les noms de toutes les régions du continent.
«Premiers Peuples» et «Population Autochtone» et «Autochtones»
sont des
noms «collectifs» décrivant les premiers habitants du Canada
et leurs
descendants. Le mot «autochtone» sans majuscule
est un adjectif.
Une «tribu» est un
groupe d’Autochtones qui partagent une langue et une
culture. Bien qu’aux
U.S.A. le terme «tribe» soit d’usage fréquent, au Canada
seulement
certaines régions et certains groupes, comme la tribu Kainahs
(Gens-du-Sang) en
Alberta, ont choisi de l’utiliser. Les Kainahs, forment
une des trois
tribus qui composent la Nation Kainai (Pieds-Noirs).
Il est d'usage d'utiliser la majuscule pour désigner les
Peuples des Premières Nations (Indiens,
Métis, Inuit) comme on
le fait pour tous les autres peuples.
L'expression «Premières Nations» a trait à un groupe culturel
autochtone.
L'nu
/ Indien
La définition du terme « Indien » a vu le jour en 1850 avec l'adoption
de «l 'Acte pour mieux protéger les terres et les propriйtйs
des Sauvages dans le Bas-Canada»; selon ce document, pour détenir le
statut d'Indien, il fallait appartenir а une bande. Cette dйfinition
plutôt imprécise a été jugée inadéquate après la Confédération de
1867. En effet, а partir de ce moment, la Loi
constitutionnelle de 1867 (anciennement connue sous le nom d'Acte de l'Amérique
du Nord britannique) conférait au nouveau gouvernement du Canada la
responsabilité des « Indiens et des terres rйservйes aux
Indiens ». Malheureusement, cette
loi ne définissait pas le terme « Indien », laissant au gouvernement du
Canada toute latitude pour déterminer si l'expression « Indiens sur le
plan constitutionnel » englobait les Indiens, les Inuit et les Mйtis.
En conséquence, les pouvoirs constitutionnels ont été exercés de façons
variables, au fil du temps, pour chacun des groupes constituant la
population autochtone du Canada.
Lnusigntuatl aq Lnuwi't'g
/ Nom et prénom autochtone
Le nom que se donnent les Mi’kmaq s’écrit dans
notre langue «Mi’kmaq»,
il s’écrit en français «Micmac», «Micmaque», «Micmacs»,
Migmaq»,
«Mi'gmaq» ou
«Micmaques» (selon «l'Office Québécois de la Langue
Française») et en
anglais «Micmacs»…mais pourquoi se laisser imposer un nom
qui n'est pas le
nôtre. On dit
un ou une «Mi’kmaw»,
des «Mi’kmaq», une Nation «Mi’kmaq».
Dans notre langue la lettre «C» n'existe pas, pas plus que
des lettres
inutiles qui ne se prononcent pas comme le «U» dans
«micmaque». Il y a
eu sans succès une tentative d'introduire au XIXe siècle
le «ch» pour l'une
des deux prononciations de la lettre «J».
Avant
l'arrivée des Européens chaque enfant avait un nom qui lui
était propre.
Il n'existait pas de nom de famille avant
«l'évangélisation» par les Jésuites.
Dès l'évangélisation, les baptisés adoptaient des prénoms
qui ne
correspondaient pas à leur coutumes et qui leur étaient
imposés. Ce
n'est que vers 1970 que l'Église Catholique permet de
donner à l'enfant
nouveau né un prénom non chrétien correspondant aux
traditions autochtones
tel que «Tepgunset», «Segewa't», etc.
Au
début de la colonie les registres des missions de Québec,
Montréal,
Tadoussac, etc., indiquent ques les Indiens étaient
baptisés selon des
appellations amérindiennes tout en leur imposant un prénom
«chrétien». Les prénoms européens vinrent remplacer
graduellement les
prénoms indiens. L'Église
ayant eu la main sur la loi au Québec jusqu'à la
Révolution Tranquille des
années 70, rares
étaient les actes de naissance sur lesquels figuraient des
prénoms
indiens.
Un
Membre de Premières Nations épousant une personne allochtone
portait
habituellement un des noms ou le surnom sous lequel ils
étaient connus par la
famille et les amis. La plupart du temps les prêtres
donnaient à une
femme des Premières Nations le prénom de Marie à son
baptême. Le nom
de famille (nom de fille) utilisé sur les documents de
baptême et de mariage
était souvent le nom de la région, de la rivière ou du lac
d'où elle venait.
De nombreux Membres des Premières Nations ont été baptisés
dans la religion
catholique et ont reçu des noms français au baptême.
Ces noms sont
souvent utilisés dans les documents et dans autres
occasions.
Wenuj / Les Français
(Texte tiré de http://www.tusket.com/nature-f/mi-kmaq1.html
)
Jacques Cartier est venu sur l'Île de la Grande Tortue y a
planter la Croix
afin que «soient illuminées les âmes qui gisent dans les
ténèbres».
C'est dans le plus profond respect mutuel qu'en Acadie les
grandes nations
amérindiennes et la France avaient tissé des liens d'amitié,
de fraternité
et d'entraide inégalés dans tout le continent
américain. La
déportation et l'expulsion des Acadiens avec la décimation
presque complète
des amérindiens ont malheureusement amputé à jamais cette
belle relation. Le
peuple acadien en garde cependant des vestiges dans son
langage, ses liens
sanguins, son génotype et sa physionomie. Ce sont en somme
quelques unes des
caractéristiques marquantes et distinctives de l'héritage
acadien. Les
amérindiens ont eux aussi des vestiges français-acadiens
dans leurs langues,
leur génotype et leur physionomie.
Plusieurs Français-Acadiens ont pris refuge chez les
amérindiens dès 1607,
lorsque Poutricourt abandonnait Port Royal. Il y eu de
nombreuses autres
occasions par après. Ce fut le cas lorsque la colonie de
LaHève fut
déménagée à Port Royal peu après l'arrivée de Isaac de
Razilly en 1632.
Des Français-Acadiens sont restés chez les Mi'kmaqs.
La belle relation française et amérindienne était approuvée
et appuyée par
la royauté de France. Louis XIII (1601-1643) roi pendant les
premiers exploits
en Acadie des Latour et d'Aulney déclara que « les
amérindiens (chrétiens)
de la Nouvelle France » (Canada, Acadie et une bonne partie
des États-Unis) «
seraient considérés désormais citoyens
Français...». L'objectif de
cette loi fut d'assurer le respect des amérindiens chez les
Français.
Les
Mi’kmaq aidèrent les
Acadiens à s’adapter à leur nouveau mode de vie. Ils les
initièrent à
leurs méthodes de pêche et de chasse, leur montrèrent
comment fabriquer des
vêtements et des canots et isoler leurs maisons contre le
froid. Les Acadiens
entretenaient d’assez bonnes relations avec les Mi’kmaq.
Encore aujourd'hui, garder le meilleur lit de la maison
pour l'invité Mi'kmaq
est une tradition acadienne exprimant la gratitude.
Aqalasi’ew
- Aklasie'w
/ Les Anglais
À la suite de leur victoire sur les Français en 1763, les
Anglais de la
Nouvelle-Angleterre s'installeront en grand nombre dans la
région atlantique.
Le gouvernement britannique tentera de faire des Mi'kmaq des
agriculteurs et ces
tentatives de sédentarisation échoueront. Malgré tout, les
Mi'kmaq
deviendront une main-d'oeuvre bon marché dans les domaines
du transport et de
la foresterie au détriment de leurs activités
traditionnelles, ce qui
entrainera des modifications socio-culturelles importantes
pour leur nation.
Pastani /
Américains
Les Américains ont été surnommés Pastani par les Mi'kmaq, ce
qui signifie «bostonnais» ou «de
Boston».
Tli'suti
/ Le
langage
La
langue est l’outil principal permettant d’enrichir la culture,
de recevoir,
de partager et transmettre le savoir de génération. La clé de
l’identité
et de la conservation de la culture d’une personne est sa
langue ancestrale.
(Déclaration de: L'
Assemblée des Premières Nations)
Le
«Mi'kmawi'simk» aussi appelé «L'nui'sin» ou
«langue Mi'kmaw» est une langue
propre au «nouveau
monde» et l'une des plus vivantes de la région nord.
Elle est un sous-dialecte Cri des
Maritimes. Elle
constitue
la langue la plus septentrionale des langues
de
la «famille linguistique anishinaabe»
de l'Est (les
linguistes francophones préfèrent «famille
linguistique algonquiennes»). Elle est
parlé au Québec, au Nouveau-Brunswick, en
Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard, dans le Main
(U.S.A.) mais elle est presque éteinte à Terre-Neuve.
Elle
est
utilisée par plus de 8000 autochtones dans le
Maritimes. Il existe trois dialectes.
Celui parlé au Québec s'appelle Listiguj
(Restigouche). Elle est
l’une des langues autochtones les plus vivantes de la
région
nord. C'est
une langue riche et descriptive.
Au contraire de
l'anglais et du français qui sont deux
langues fondees
dans un cadre
temporel, sur Ie
temps des
verbes, la langue
mi'kmaq
est une
langue organisée
autour
d'un systeme
de faits
probatoires. Ces
faits
sont des
marqueurs de
la source
de connaissances
du locuteur.
D’origine
millénaire
la langue Mi'kmaw existait
bien avant que les
animaux sauvages du continent
n’aient
entendu une syllabe de français ou d’anglais.
Cette langue est
liée à d'autres langues autochtones importantes du
nord et du sud
comme le beothuk avec le peuple Beothuk (maintenant disparu)
de Terre-Neuve, le
Innu (Montagnais), le Wolastoqiyik
et aussi avec certains Autochtones du Labrador.
L'histoire de l'écriture de la langue mi'kmaw remonte au
XVIIe siècle
alors qu'un type d'hiéroglyphes a été élaboré par le
missionnaire
catholique Chrétien Le Clercq dans le but de favoriser
l'apprentissage des prières
et de la doctrine religieuse. Cette écriture, perpétuée par
le père Antoine
Maillard, est tombée en désuétude par la suite. Entre temps,
vers la fin du XVIIIe siècle, les
Mi'kmaq auraient
eux-mêmes établi, sur la base de l'alphabet romain, une
orthographe quasi
phonologique pour écrire leur langue. (Paragraphe tiré
de
http://www.cslf.gouv.qc.ca/Publications/pubb133/B133ch5.html
)
Les Mi’kmaq sont
de la Confédération
Wabanaki qui regroupait les Penobscots, les Passamaquoddy,
les Wabanaki
(Abénaquis) du Maine et les Wolastoqiyik (Malisseet).
Les Mi’kmaq
connaissaient les langues de des peuples voisins de la
péninsule de Gaspé et de l'ouest des
Maritimes qu’ils utilisaient pour communiquer et
commercer. Ils
connaissaient aussi un ou plusieurs dialectes
Haudenausaunee.
La «loi de l'assimilation» involontaire canadienne
(l'Acte des Sauvages) de 1857
ayant
fait son œuvre, on estime que de moins en moins
de membres des
Premières nations utilisent couramment leur
langue.
Seulement huit Nations parlent encore leur langue au
Québec:
Atikamekw, Haudenausaunee, Mi'kmaq, Naskapis, Cris, Innu,
Anishinaabe,
Waban-Aki, et Inuk.
Les langues
Wendat et
Wolastoqiyik ont pour ainsi dire disparu.
Il y a cependant un mouvement en faveur de l’étude et de
l’utilisation
de la langue Wendat. Seulement 40% des Mi'kmaq
parlent couramment la langue.
Au
Canada 50 langues autochtones sont encore utilisées de nos
jours. 47 de celles-ci sont menacées de
disparition. 29%
des
membres des Premières Nations qui ont répondu au
questionnaire du
recensement de 2006 ont déclaré pouvoir parler une langue
autochtone
suffisamment bien pour soutenir une conversation.
Dans les réserves,
cette proportion s'élève à 51%. C'est l'inuktitut
(appelé inuttut au
Ninunatsiavut) qui s'en tire le mieux: 69% des jeunes de
14 ans et moins
affirment le parler suffisamment pour pouvoir soutenir une
conversation dans
cette langue.
Il y a environ 150 langues amérindiennes au Canada et aux
Etats-Unis, et
quelque 600 à 700 langues en Amérique Centrale et Amérique
du Sud.
Les langues autochtones font partie de la majorité des
langues dites de «tradition
orale»; ce sont essentiellement des langues parlées. Et si
la plupart d'entre
elles peuvent maintenant prendre une forme écrite, cette
forme d'expression est
en fait rarement utilisée. Les documents écrits sont
rares, et la capacité de
lire et d'écrire ces langues (et la transmission des
connaissances nécessaires)
n'est souvent utile qu'en milieu scolaire. Les études
réalisées pour la
Commission ont révélé, par exemple, qu'au Québec,
[TRADUCTION] «même si
l'enseignement structuré en langue autochtone est de plus
en plus répandu et
le nombre de spécialistes des langues (professeurs de
langue, interprètes,
technolinguistes, etc.) va croissant, le recours spontané
aux idiomes
autochtones dans la vie de tous les jours est plutôt
rare. (Paragraphe
tiré de
http://www.ainc-inac.gc.ca/ch/rcap/sg/si58_f.html
)
Dans la pratique, à cause du petit nombre de documents
écrits en langue
autochtone, il n'existe en général peu de manuel, de livre
du maître ou
d'autre matériel pédagogique en langue autochtone, outils
pourtant
indispensables à l'enseignement des langues.
lnui'sitwa'tuet
/ Interprète
( Paragraphes tirés de
http://www.pch.gc.ca/special/mdc/dacosta/index_f.cfm )
D'origine africaine,
Mathieu Da Costa gagnait sa vie comme navigateur et
interprète. Il a
vraisemblablement fait de nombreux voyages vers le Nouveau
Monde à la fin des
années 1500 et au début des années 1600.
Ses services d'interprétation étaient prisés tant par les
Français que par
les Hollandais afin de les aider à commercer avec les peuples
autochtones.
Mathieu Da Costa parlait probablement le français,
le hollandais, le
portugais ainsi que le « pidgin basque ». En fait,
ce dialecte était
sans doute la langue de commerce la plus utilisée à l'époque
avec les peuples
autochtones.
La tradition européenne de faire appel à des interprètes de
race noire
existait déjà depuis plus d'un siècle lorsque
Mathieu Da Costa a
entrepris ce métier. Cette tradition a vu le jour au cours de
voyages au large
de la côte africaine et s'est poursuivie au moment où les
Européens et les
Africains ont franchi les eaux jusqu'aux Amériques.
Mathieu Da Costa
a probablement pris la mer à maintes occasions. Il a remonté
le fleuve
Saint-Laurent et a longé la côte du territoire qui forme
aujourd'hui les
provinces du Canada atlantique. Il a travaillé avec Pierre
Dugua de Monts, l'un
des fers de lance de la colonisation française dans les
régions de l'Est du
Canada, et avec Samul de Champlain dans les années 1600. Les
compétences
d'interprète de Mathieu Da Costa ont contribué à
combler le fossé
culturel et linguistique qui existait entre les premiers
explorateurs français
et le peuple Micmac.
Gesmi'sit
kespugwaluk / Langue de communication imposée
(Texte tiré de
http://www.lagauche.com/Gauche_socialiste/1997-27-01.html
)
Jusqu'à la première guerre mondiale, la langue usuelle des peuples autochtones était leur propre langue historique...
La langue de communication avec les Blancs dépendait de deux facteurs: la langue commune des Blancs de la région (surtout des commerçants) et, ce qui importait encore davantage, la langue des missionnaires (français pour les catholiques et anglais pour les protestants).
A partir du début du 20è siècle, Ottawa impose l'usage de l'anglais comme langue d'enseignement sur les réserves. Dans le sud, les pressions économiques s'ajoutent à cette pression d'acculturation générale en faveur de l'anglicisation. Ainsi au Québec, les nations micmaques et kanien'ke tendent à perdre leur langue propre et à devenir anglophones tout en étant entourées de francophones tandis que la majorité des anishnabe emploie l'anglais comme langue seconde. Dans le Grand Nord où les Inuit, les Cris et les Naskapis restent essentiellemnt sous tutelle fédérale jusqu'au milieu des années 1970 et où il n'y a presque pas de francophones, l'anglais domine comme langue seconde.
En général on peut affirmer que les autochtones reconnus comme Indiens "statués" conformément à la Loi fédérale sur les Indiens sont anglophones ou utilisent l'anglais comme langue seconde (Kanien'ke, Cris, Inuit, Micmacs, Naskapis et la majorité des Anishnabe) tandis que ceux et celles qui n'ont pas signé de traité définitif ou n'ont pas de statut sont francophones ou utilisent le français comme langue seconde (Wendat (Hurons), Innut (Montagnais), Attikamekw, Abénakis, Malécites, et Métis et Indiens sans statut (surtout en Abitibi-Témiscamingue).
Mu nnim na gs'geltaqanlnui'sit / Aucune protection de la langue
Les langues
autochtones ne
jouissent d'aucune reconnaissance officielle spécifique dans la
Constitution
canadienne, aussi bien dans celle de 1867 que celle de
1982. Seuls
l'anglais et le français bénéficient d'une telle reconnaissance.
L'article 2
de la Loi constitutionnelle de 1982 garantit la liberté
d'expression, mais
l'expérience a démontré qu'une telle garantie individuelle
demeure sans effet
lorsqu'il s'agit de promouvoir une langue.
Il n'est pas permis de communiquer dans
une langue autochtone avec les gouvernements du Québec et
du Canada. Mais il est possible, avec l'aide
d'interprètes, de tenir des réunions officielles avec des
représentants du gouvernement québécois ou canadien.
L'usage oral d'une langue autochtone est juridiquement permis
au Québec dans les cours itinérantes, mais le juge
doit rendre ses sentences en français ou en anglais.
On peut communiquer dans une langue autochtone quand on
s'adresse aux services de santé et aux services d'Aide
Social.
Malgré les dispositions de la loi 178, l'affichage émanant
d'un conseil municipal d'une Première Nation ou d'un
conseil de bande peut se faire en langue autochtone. Même si
les «réserves indiennes» relèvent du ministère des
Affaires indiennes et du Nord canadien, le Québec
accorde néanmoins aux membres des Premières Nations un
certain nombre de droits.
L'article 106 de la «Loi sur les eaux du Nunavut et le
Tribunal des droits de surface du Nunavut» prévoit plusieurs
dispositions linguistiques pour le Tribunal des droits de
surface du Nunavut. Ce tribunal a été mis sur pied pour
jouer le rôle d'arbitre dans le règlement des questions
portant sur l'accès aux terres, à l'indemnisation des
titulaires de droits de surface pour l'utilisation du sable et
du gravier, ainsi que les demandes d'indemnisation pour
perte de ressources fauniques. En vertu de cette loi, les
Inuits ont le droit d'utiliser leur langue, l'inuktitut.
Nomades et semi-nomades
Les peuples nomades et
semi-nomades se déplacent
souvent afin de trouver les meilleurs endroits pour chasser
au gré des
saisons et des migrations des animaux.et cueillir des plantes
comestibles en
saison. Ces nombreux déplacements les rendent dailleurs maître
du canots d'écorce.
Certaines de ces poteries que
fabriquaient les
femmes étaient laissées sur place lors des migrations.
Elles étaient
ré-utilisées lors de leur prochaine occupation.
Celles-ci pouvaient
pouvant contenir jusqu'à 20 litres étaient trop lourdes à
transporter.
Ala'latl
/ Le
transport
Avant l'arrivée des Européens le gwitn (canoë /
canot) était le seul moyen de
transport utilisé durant la belle saison.
Tous
les Amérindiens au Canada et aux U.S.A. utilisaient les canoës
d'écorce, sauf
quelques rares nations.
Les villages étaient tous situés
près des rivières et des fleuves, il n'y avait donc aucune
nécessité de
détruire les forêts pour créer des routes. Les Européens ont
d'ailleurs vite
fait de constater que le gwitn avait l'avantage d'être
plus rapide que
leurs petites embarcations de bois et beaucoup légers à
transporter, le canot
étant fabriqué d'écorce et d'une armature de bois. Un gwitn
(canoë
ou canot) était
fait
d'écorce.
La
légèreté du matériau facilitait le portage (contour des chutes
et rapides).
Un
voyageur seul pouvait porter son embarcation. Dailleurs
la plupart
des membres des Premières Nations, des colons et des coureurs
des bois
voyageaient surtout sur les cours d'eau. Le taba'gan (toboggan) était utilisé
entre autre pour
transporter les carcasses d'animaux l'hivers.
Le
gwitn
(canoë / canot) est fait d'écorce alors qu'une pirogue est
faite d'un tronc
évidé.
Les seules à utiliser les pirogues en Amérique du
Nord et en
Amérique centrale étaient les Nuu chah nulth (communauté
amérindienne
de Vancouvert) et les Mayas (communauté amérindienne du
Mexique, Guatemala,
Belize, Honduras et Salvador).
Pour dire pirogue en langue mi'kmaq on utilise le mot
«espulqegmagwitn» qui
veut dire embarcation de bois creusé.
Les Inuit du Grand-Nord canadien et Étasunien ont une
embarcation qu'ils
appellent umiak
(umiaq, umiac ou oumiak), une grande embarcation
traditionnelle pouvant
contenir jusqu'à 20 personnes. L'umiak a une armature en
bois ou en os de
baleine, le tout assemblé par des lanières de cuir. Des
peaux de phoque
sont tendues autour de la charpente. Il sert au transport
et à la chasse
à la baleine et au phoque.
Le portage a
été fréquemment utilisé par les Premières Nations
d'Amérique
jusqu'au début du XIXe siècle. Pour transporter les
gwitnn ils
utilisaient les sentiers situées près des cascades, des pistes
tracées par
des orignaux. Le portage est maintenant utilisé par les
sportifs amateurs
de canotage ou de kayak.
En langue mi'kmaq
chaque embarcation a un nom qui lui est propre. Le mot
«gwitn» désigne
un canot d'écorce ou un canot moderne, «wolsaktaoo»
une
embarcation de rondins, «espulqegmagwitn»
un
canot creusé, «lapugwan»
un navire.
Mijipjewei
/ La nourriture
Miti'sg
kmu'ji'j / Le bois
de
femme
Possédant un savoir ancestral complexe et
raffiné d’observation et un profond respect de la nature et de
l'environnement, les Indiens utilisent des espèces végétales
agricoles et
médicinales depuis des millénaires.
Plusieurs plantes étaient utilisées ici bien avant l'arrivée
des
Européens. Le tournesol et la courge étaient utilisées
par tous.
Les Autochtones utilisaient l’huile de tournesol à la cuisson
et à
l’assaisonnement. Ils tressaient les épis de maïs pour
les faire
sécher et en faire de la farine ou autre aliment. L’épi
mâle de la quenouille étaient consommée comme
un épi de maïs et le cœur blanc de sa tige se mangeait comme
légume. Ils fumaient les viandes pour les conserver
longtemps.
La viande séchée
était d'ailleurs un petit déjeuner très apprécié des
Mi'kmaq. Cette
viande séchée était très utiles lors de longues
randonnées de
chasse. Ils
utilisaient les fines herbes régulièrement, particulièrement
dans des potions lorsqu'ils étaient
malades. Ils enterraient les aliments pour qu’ils se
préservent pendant
l’hiver. Ils ramassaient les œufs d’oiseaux sur les
rives et îles
environnantes.
La chasse se faisait avec un arc, une massue, une lance, de javelots, de pièges et de frondes selon le gibier recherché. À cette époque on chassait des caribous, des orignaux, des chevreils, des orignaux, des castors, des phoques, des oies, des canards et autres oiseaux aquatiques. Le pigeon migrateur est une espèce qui n’existe plus aujourd’hui, mais il y en déjà eu des millions au pays des Mi'maq. Ils pêchaient des crustacés : poissons, anguilles, palourdes, moules, buccins, bigorneaux, calmars, crabes et homards. En eaux profondes, les Mi'kmaq pêchaient le marsouin, l’esturgeon, l’espadon et les petites baleines. ILa pêche se faisait surtout l’été, lorsqu’ils établissent leur camp sur le bord de l’eau. Ils pêchaient en utilisant un hameçon fabriqué avec un os en forme de crochet. Les rivières étaient très poissonneuses au printemps, et les poissons étaient plus gros qu'à notre époque. L'anguille était et est encore un met très apprécié des Mi'kmaq. La peau de l'anguille servait aussi comme bandage, pour enlever la douleur, soulager les crampes, rhumatisme, maux de tête et les blessures.
Les Mi’kmaq étaient semi-nomades se déplaçant entre les
villages de pêche
d'été près de la côte aux endroits intérieurs pour la chasse
d'hiver.
Certains cultivaient un peu pendant l'été, mais la majeure
partie de leur
alimentation estivale se composait toujours des poissons et
des fruits de mer. Rien ne se perdait, ils
utilisaient toutes les parties des animaux et des oiseaux
qu'ils abattaient,
leurs os, défenses, dents, griffes, plumes, poils, piquants,
fourrure et peau
pour fabriquer tout ce dont ils avaient besoin. Des
marmites et des assiettes de terre cuite étaient
utilisé.
Chez les peuples alginquins une bonne partie de la
nourriture venaient de
cueillette car ces peuples étaient nomades. Les
peuples algonquins comme
les Anishinaabe
(Algonquin),
les Wanan-Aki (Abénaquis), les Innu (Montagnais),
Wolastoqiyik (Malecite),
les Mi'kmaq ne faisaient pas de l'agiculture, contrairement
aux
peuples
iroquoiens
(Mohawk,
Oneida,
Seneca, Susquehannock, Cayuga et Wndats) qui eux étaient
sédentaires
et pratiquaient l’agriculture.
La cuisson se faisait directement au-dessus du feu ou dans
des pots en terre
cuite ou enveloppé dans des feuiilles et enfoui sous les
cendres. Le feu était
allumé en utilisant ce qu'on appelait du «miti'sg
kmu'ji'j»
(bois
sec de forêt aussi appelé bois
de
femme ) qui
est ce bois
sec provenant des
branches sèches du bas des arbres comme le pin par exemple
ou provenant de bois
mort jonchant le sol. Donc nul besoin de tuer des
arbres inutilement.
Les
poteries
utilisées pour la cuisson étaient faites par les femmes.
C'était une tradition qui se perpétuait de mère en
fille. Ces poteries
pouvaient contenir jusqu'à 20 litres.
Les peuples nomades et semi-nomades laissaient leurs poteries
lourdes derrière
lorsqu'ils déménageaient leur campement pour éviter de les
transporter.
Elles étaient ré-utilisé lors de leur prochaine occupation de
la
région.
Les
Amérindiens utilisaient
la
farine de quenouille et fabriquaient du pain, le
«lu'sknikn». Le
rhizome de la quenouille donne une farine très blanche et
douce. Le
pollen d’un beau jaune foncé fait une farine au goût délicat
que les Amérindiens
incorporaient dans la confection de leur pain. La pâte
pouvait être collée autour d'un bâton et cuite près du
feu. Ce pain
pouvait aussi être cuit sur une pierre ou dans un plat de
terre cuite et avoir la forme d'un pain plat.
Aujourd'hui, ce pain est souvent appelé «bannique» (du vieux
mot anglais
«bannuc»)
car les premiers colons le comparaient à un pain Écossais
portant ce nom.
Le
cuisson du poisson était la plupart du temps très simple.
Pour le cuire
le saumon est coupé dans le sans de la longueur, et et
placé la tête en bas sur un
bâton fendu,
de petits bâtonnets étant placée
en travers de chaque côté,
entre le poisson
et
le bâton qui le tient;
puis le
poisson est rapproché du feu,
et quand
un côté est prêt,
le
poisson est tourné
simplement autour
de l'instrument
qui le
tient. Cette
façon de cuire le poisson s'appelle «peseegubasit».
La cuisson du gibier pouvait être simple ou élaborée, roti ou
bouilli (La cuisson au bâton sur le feu s'appelle
«etoqtasit»
ou «sogobasit»). La
viande du phoque était bonne à manger et sa peau était
utilisée pour faire
des mocassins et d’autres vêtements. On utilisait aussi
sa graisse pour
faire une huile qui était particulièrement bonne pour
assaisonner les aliments
et pour enduire les cheveux et le corps. La graisse d'os
d'orignal était
utilisée pour assaisonner la nourriture et on la consommait
parfois telle
quelle pour se donner de l'énergie. La graisse d'orignal était
d'ailleurs un
cadeau de choix.
Une recette
autochtone très connue aujourd'hui est le «Pag
wadjawessi». C'est un plat des amérindiens du centre et de
l'est du
Québec. Le «Pag wadjawessi»
a été adopté et «adapté» par les Québécois du Bas-du-Fleuve et
du
Saguenay. Ces adaptations sont ce que les Québécois
appellent le
«six-pâtes» (ou «tourtière du Lac Saint-Jean») et le
«six-pailles».
(Lisez mes propositions de
recettes http:s//www.astrosante.com/RecettesMikmaqEtloqteg.html
)
Les premières chasses des adolescents était celles des
outardes. Ils
s’approchaient de l’oiseau, lui passaient une corde autour du
cou et
tiraient d’un coup sec, ou les approchaient alors qu’elles se
nourrissaient
dans les marécages et les assommaient avec un bâton.
Le Mi'kmaq étaient et sont toujours d'excellents navigateurs
de la mer et de grands astronomes.
Le cuivre servait parfois à en faire des aiguilles et des
hameçons. Ils
se servaient de Skudakumoochooowte (la voie lactée) et des
constellations pour
se guider le long du littoral. La chasse se faisait
dès l’automne puisqu’il était plus facile dépister
les orignaux et les cerfs.
Les
Mi’kmaq se déplaçant facilement sur la neige profonde à
l’aide de
raquettes, traîneaux, et taba’gan. Ils séchaient et
fumaient les
viandes et les poissons pour les conserver. L'animal a
toujours eu un lien
très étroit avec les Mi'kmaq . C'est l'animal qui
offre sa vie au
chasseur, non pas le chasseur qui lui prend la vie.
C'est donc pour
honorer l'animal que le chasseur utilisera toutes les
parties de l'animal, que
ce soit la chair ou la peau, les os ou les griffes,
etc.
D'origine
autochtone, la chasse «à l’appel» a été adoptée par les non
autochtones. Cette
chasse se déroule par temps froid, calme et sans vent. On
appelle le mâle en
imitant l’appel de la femelle.
Il ne faut pas bouger et attendre qu'un animal se
pointe. La chasse «à
l'affût» aussi est pratiquée, souvent perché dans un arbre sur
un «mirador»
pour ne pas que l'animal sente la présence du chasseur.
La «chasse à l'approche» demande une bonne connaissance
de l'animal.
On utilise cette technique surtout par temps pluvieux,
lorsque la terre
et les feuilles mouillées absorbent le bruit.
Pour la cuisson on utilisait de grandes poteries qui pouvaient
quelques fois
aller jusqu'à contenir 20 litres.
Sismo'qonapu / La
sève d'érable
(Texte tiré de http://www.famillesrichard.com/michel.htm
)
L’extrémité des concessions acadiennes s’enfonçait dans la
forêt, où
poussaient les chênes, les hêtres, les conifères de diverses
espèces et
surtout les érables. Les Micmacs leur avaient appris31
à entailler les érables au printemps et à en faire bouillir
la sève pour en
fabriquer du sirop d’érable (qui était inconnu en Europe).
Toujours selon Dièreville,
Voyage en Acadie, il écrivait …"Ils faisoient même, des
sommités
des sapins, du levain et de la mélasse, une sorte de bière
qui n’est
mauvaise. Mais leur boisson la plus ordinaire est l’eau".
Il s’agit
de la "petite bière d’épinette" dont ils avaient dû
apprendre la
fabrication des Micmacs. Durant l’hiver, les Acadiens, pour
la plupart, font
la chasse aux bêtes sauvages, dans les hauts de leurs
terres, surtout pour leur
fourrure. Ils accompagnent les Indiens dans les bois, qui en
plus de leur
enseigner l’art de la chasse, leur apprennent à cueillir les
plantes et les
racines dont ils feront des remèdes.
S'gepn,
Seggubin / Topinambour
C’est Samuel de Champlain qui a fait connaître
le topinambour
qui était cuilli par les Mi'kmaq, les Wolastoqiyik,
les Innus,
les
Anishinaabe
et les Hurons-Wendat. Le
tubercule est un rhizome comestible qui fut introduit en
Europe en 1620 par Marc
Lescarbot, qui le décrit comme «une certaine sorte de
grosses racines grosses
comme naveaux ou truffes, lesquels plantés se multiplient
comme par dépit de
façon que c’est merveille».
Sa'qawei / La
patate des Indiens
La patate des Indiens ou Sa'qawei n'est pas la pomme de terre que nous
connaissons tous. Il s'agit plutôt de la tubercule d'une plante qui
s'appelle Sagittaire qui pousse encore dans les terrains humides, dans les
marais et aux bords des rivières et des lacs. Ce rizome porte aussi le
nom de «patate des Indiens» ou «Pomme de terre sauvage» ou «Pomme de
terre en chapelet». Ce tubercule peut se consommer cru, cuit ou sous
forme de farine. Ce tubercule se retrouve partout en Amérique du Nord.
La culture de ce légume racine connait un regain de popularité depuis
quelques années.
À l’extrême est du Canada dans la langue mi'kmaq des Mi'kmaq du Québec,
du Nouveau-Brunswick, de Nouvelle-Écosse, de L'ÎLe-Du-Prince-Edward, de
Terre-Neuve et aussi les Mi'kmaq du Maine USA on nomme ce tubercule sa'qawei,
à l'extrème ouest du Canada on la nomme wapatos en langue katzie chez les
Katzie de l'actuelle Colombie-Britanique.
Une étude publiée dans l'édition de décembre
du journal Science Advances affirme que des restes de pommes de
terre découverts en Colombie-Britannique sont la « première preuve »
que les Premières Nations avaient des potagers il y a près de 4000 ans,
rapporte l'Agence France-Presse.
Les chercheurs ont aussi trouvé 150 fragments d’outils qui
pourraient être le bout de bâtons, durcis par le feu, servant à
travailler la terre. Les wapatos, soit l’équivalent des pommes de
terre d’aujourd’hui, poussaient entre octobre et février et
constituaient une importante source de féculents en hiver. Au total, 3768 wapatos
ont été retrouvés. « Les restes que nous avons retrouvés étaient
brun foncé ou noircis, et bien que seule la surface extérieure ait survécu
sur la plupart des spécimens, certains contenaient également de la pulpe
à l'intérieur », stipule l'étude. (Paragraphe tiré de http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008105/restes-pomme-de-terre-3800-ans-colombie-britannique-autochtones
)
Aligew / Les
vêtements
Les vêtements
étaient de peaux de mammifères fumées et tannées à l'aide de
cervelles d'animaux et de foies et graisses d'oiseaux,
étirées et bien
travaillées. Le fil pour les coudre était de fins filaments
de tendons animaux,
d'oiseaux et de poissons. Leurs vêtements étaient
décorés de
motifs géométriques et de silhouettes d'oiseaux, de bêtes,
et d'hommes.
La peau de l'anguille était couramment utilisée. Très
résistante et
durable la peau séchée de l'anguille était utilisée dans la
fabrication des traîneaux,
mocassins, vêtements, pour attacher la chevelure, pour
attacher le harpon au
bâton, etc.
Les
Mi’kmaq teignaient leurs vêtements en utilisant des recettes
simples.
Le noir était obtenu en faisant bouillir dans l’eau
salée le bois
noirci d’un vieux tronc.
Le rouge était obtenu en faisant bouillir l’écorce de
buisson de
marais pour en obtenir le «maldewiadjkal».
Le jaune était obtenu en faisant bouillir des racines
jaunes contenant
le «wisankweskal».
Le brun était obtenu en faisant bouillir la mousse
cueillie dans les
crevasses de l’écorce d’un érable. Le
vert était obtenu en faisant bouillir le panache d’un
orignal, une fois
ramollie il était écrasé et bouilli à nouveau.
C'est après l'arrivé des Français que les Mi'kmaq ont
commencé à utiliser
le tissu.
Les chaussures que portaient les Amérindiens d'ici étaient
beaucoup plus
confortables et surtout plus étanches que les chaussures des
Européens qui
étaient plus rigides et moisissaient plus facilement.
Tikanagan / Porte-bébé
La forme et les matériaux utilisés pour confectionner le
tikanagan variaient
selon les Nations. Il était en général composé d'une
armature de bois minie
d'un repose-pieds, d'une enveloppe cousue sur une planche,
d'une poignée et
d'une courroie pour le transport. L'enveloppe, de tissus ou
de cuir tanné et
boucané, était cousue et brodée de motifs floraux,
animaliers ou célestes
pour protéger l'enfant et le guider vers le droit chemin.
Femmes atikamekws
avec leurs bébés (1950)
Les
couches du
bébé étaient faites de peaux d'oie ou de grand
poissons. De la mousse de
tourbe assouplie était couvrait le fond de la couche.
Un père missionnaire en disait ceci: « l’enfant
était emmailloté sur
une planchette (…) elles lui laissaient une ouverture
devant la nature, par où
il fait son eau, et si c’était une fille, elles ajoutaient
une feuille de blé
d’inde renversée qui servait à porter l’eau dehors sans
que l’enfant
soit gâté de ses eaux.»
E'pit tepgunset
/ Les menstruations chez l'Amérindienne
Les femmes donnent le nom de «période de lune» ou «lune» à
la période
de menstruations. Avant l'époque moderne les femmes
utilisaient une peau
fine d'animal qu'elles couvraient de mousse de tourbe
assouplie.
Wampum /
La ceinture ornementale
Le
mot «wampum» est un mot raccourci dérivé du mot algonquin
«Wampumpeag».
Le mot «wampum» est utilisé depuis l'arrivée des
premiers colons
européens.
À la base, le «wampumpeag» désignait une bille,
mais par extension,
la signification a été étendue aux colliers, aux ceintures
et aux autres
objets réalisés avec des «wampum».
Les Premières Nations du Nord-Est, n'ayant pas de
système d'écriture,
recouraient au «wampum» et y incorporaient une symbolique.
Le «wampum» avait
une
valeur considérable pour les autochtones de l'Est du
Canada.
Comme ornements et comme objets de cérémonie
il était porté en collier ou en ceinture, un objet sacré
signifiant événement
important, validant un contrat, un mariage.
Il était utilisé pour expier
un
meurtre ou verser une rançon pour des captifs.
Les «wampum» servaient de mémoire collective et le
savoir faisait
partie de la tradition orale qui se transmettait de
génération en génération.
Règle générale, plus une Nation avait de «wampum», plus
elle avait un passé
riche.
Les coquillages faisaient l'objet d'activités commerciales
entre les nations.
Ils passaient de main en main et pouvaient ainsi se
retrouver jusqu'au centre du
continent nord-américain.
Certaines parties des coquillages, telles les
sections nacrées avec des
reflets bleus ou violets, étaient très convoitées pour la
fabrication des «wampum».
Une fois polies, les billes étaient enfilées sur
des nerfs d'animaux,
sur de fines lanières de cuir de chevreuil ou de filaments
végétaux, de façon
à ce que l'agencement des billes et des couleurs et la
superposition des lanières
composent un ensemble de symboles faisant référence à un
événement ou à un
personnage.
Il était constitué de perles enfilées sur des
filaments végétaux ou
animaux provenant du polissage de coquillages du Nord-Est
de l’Amérique du
Nord.
Les dessins symbolisaient les quatre points cardinaux, un
fleuve, une rivière,
une montagne, une arme, le soleil, une Nation, un bateau,
un animal ou des
concepts représentés par des animaux.
Le fond blanc symbolisait la pureté, les trois
rangés de perles
blanches entre les deux rangs violets, l'amitié, la paix
et le respect.
Le «wampum» à deux rangs parallèles violets sur
fond blanc,
symbolisait-il la coexistence pacifique de deux peuples
des Premières Nations,
et par la suite entre les Premières Nations et les
Européens, chacun avec ses
propres coutumes.
Lorsque porté par le messager, dans un sens le
dessin en forme de pipe
symbolisait le calumet de paix, porté dans l’autre sens il
symbolisait la
hache de guerre.
L'utilisation des coquillages a rapidement fait place aux
billes de verre coloré.
L’histoire nous informe que Jacques Cartier, dans
ses récits de
voyages (1534, 1535 et 1541), mentionne qu'il a donné des
chapelets de verre en
cadeau aux Amérindiens qu’il a rencontré.
Les puissances européennes ne voulant pas investir
dans l'aventure
nord-américaine au départ, ces perles ont peu à peu revêtu
le rôle de
monnaie.
À une certaine époque, les perles de verre étaient
devenues la monnaie
de référence dans la traite des fourrures et dans le troc
entre les Nations.
Les marchands européens acquéraient
d'impressionnantes quantités de
fourrures en échange de billes de verre coloré.
Les ceintures de «wampum» à deux rangs ont servi de base à
tous les traités
et accords conclus avec les Européens, d'abord, puis avec
les Américains.
Avant
la Confédération Canadienne de 1867, certains groupes
autochtones indiquaient
leur acceptation de certains Traités en remettant une
ceinture «wampum» aux
représentants de la Couronne.
Ce «wampum» précisait les règles de comportement
des deux peuples et
était le gage qu'aucun des deux groupes n'imposerait ses
lois, ses traditions,
ses coutumes ni sa langue à l'autre, mais qu'ils
coexisteraient en paix.
Des Traités signés validaient «légalement»
l’entente, le représentant
de la Nation Autochtone signant du symbole représentant sa
Nation. Ces
Traités ont toujours force de loi aujourd'hui.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq
msit / Merci à vous tous
Sa'n
On peut regrouper
les
spiritualités ou religions amérindiennes de l'est des U.S.A.
et du Canada
ainsi que du nord en trois catégories :
algonquiennes, iroquoiienne et inuit.
A'sutmaqan
/ Spiritualité
Un seul nom ne suffit pas pour désigner le Dieu. «
Kiau'lkw » désigne
«L'Être Suprême qui nous a créé»; « Ankweyulkw » désigne
«L'Être
Suprême qui prend soin de nous»; « Jikeyulkw »
désigne «L'Être
Suprême qui nous observe» ; « Tekweyulkw » désigne
«L'être Suprême qui
est avec nous». « Na'ku'set » désigne «les forces
du jour - la
lumière du jour - Day Shiner»; « Tepknuset » désigne
«les forces de la
nuit - la lumière de la nuit - Night Shiner».
Les Mi.kmaq se démarquaient des autres groupes de
langues algonquiennes par
leur culte solaire. Plusieurs sources confirment qu'il
se pratiquait deux fois
par jour une adoration du Soleil, où par exemple on
brûlait des offrandes de
fourrures et d'animaux. Il est aujourd'hui pratiquement
impossible de
reconstituer la cosmogonie générale des Micmacs, mais il
subsiste quelques
indications générales qui préservent le patrimoine
culturel de ce peuple.
Valeurs morales La vie (visible et invisible) est
partout présente, sous terre
comme sous les océans. Les différentes formes de vie
peuvent se transmuer les
unes en les autres. Certains animaux, certains individus
ne sont pas ce qu'ils
paraissent être. Les Anciens étaient de grands chasseurs
: forts, dignes et
robustes. Ils étaient justes, généreux et courageux.
Leur comportement doit
servir de modèle pour leurs descendants. Les Amérindiens
ont des pouvoirs qui
les distinguent des étrangers. Ils peuvent invoquer des
êtres surnaturels qui
leur dispensent présages et bienfaits. Certains
possèdent même le don de
keskamizit, ou providence des Amérindiens, qui permet
d'accomplir, de découvrir
ou de fabriquer des objets très vite et avec pleine
assurance de réussite. Les
êtres humains sont tous égaux, ou du moins devraient
l'être. Personne ne
devrait s'élever au-dessus d'autrui, même si des chefs
se distinguent par
leurs capacités singulières, leur grandeur d'âme, leur
courage, leur naturel
ou leurs accomplissements. Le sens de la mesure est
préférable à la
perfection. L'excès d'une chose peut s'avérer nuisible ;
mais chacun devrait
s'affranchir des limites lorsque l'occasion s'en
présente et chercher à se dépasser.
Si ces préceptes ne sont certainement pas l'apanage de
la culture des Mi.kmaq,
ils jouent chez ce peuple un rôle important dans
l'attitude vis-à-vis des événements.
Les Mi'kmaq croyaient en un
être tout-puissant, le
Créateur
«Kiau'lkw» régnant sur la terre et chez les Mi'maq
et commandant le destin de toute chose,
surnaturel et invisible,
commandant le soleil, la lune et les cieux. Ils
croyaient qu'il avait
placé le soleil, la terre, la lune, les étoiles, le
tonnerre, et d'autres phénomènes
physiques comme médiateurs afin de communiquer avec
ses créatures . De ces
derniers, le soleil et la lune étaient considérés en
tant que plus puissant.
Les Mi’kmaq croyaient en un être suprême, Glouscap
(Klouskap / Kluskap)
mais aussi aux mauvais esprits dont certains pouvaient
emprunter une forme humaine. Selon la croyance Kluskap
aurait préparé la terre que
devaient occuper ses peuples. Il aurait ensuite décoché
des flèches sur des
bouleaux et des frênes, d'où hommes et femmes seraient
sortis pour occuper la
place qui leur revenait parmi les arbres et les cours
d'eaux, les animaux et les
plantes ainsi que la multitude d'êtres peuplant ces
lieux. C'est Klouskap,
esprit protecteur de la vie, qui aurait créé la muraille
d'eau pour protéger
les peuples habitant l'Île de la Grande Tortue contre
d'éventuels assaillants
venant de l'est. Ce personnage qui habitait
autrefois
les Maritimes et qui vit maintenant au loin est doté de
pouvoirs énormes.
Glouscap était un puissant guerrier, qui a enseigné aux
Micmacs plusieurs
stratagèmes et qui prédisait l'avenir. Il s'est éloigné
des Micmacs mais
reviendra vers eux un jour pour les assister à l'heure
du cataclysme.
Nisgam
est le soleil qui circule et doit son existence à
Isoolg. Nisgam
donne la vie, la lumière et la chaleur. Le
peuple Mi'kmaq croit que
Nisgam est responsable de la création des être
humains sur terre.
Nisgam
seconde Gisoolg. Les
Mi'kmaq et autres autochtones ont un grand respect
envers Nisgam et ses
pouvoirs. Nisgam doit son existence à Gisoolg le
grand Esprit Créateur.
Ootsitgamoo
a été créé par Gisoolg et a été place au centre du
parcours circulaire de
Nisgam, le soleil. Ootsitgamoo est la terre ou la région
de la terre sur
laquelle les Mi’kmaq circulent et partagent ses
abondantes ressources avec les
animaux et les plantes.
Nisgam a reçu la responsabilité de voir au bien être du
monde des Mi'kmaq sur
Ootsitgamoo.
Nisgam fait briller la lumière au-dessus de
Oositgamoo tout au long de
la journée alors qu’il parcours le jour.
Glouscap (Klouskap
/
Kluskap)
a été le premier à prendre forme à partir des mêmes
éléments qui
ont servi à créer le monde du peuple Mi’kmaq.
D’une éclair Gisoolg a créé les animaux, oiseaux
et plantes et
ensuite le peuple
Mi’kmaq. À
partir du sable l’éclair forma l’image d’un être humain.
Les Mi'kmaq croyaient à d'autres êtres mythiques.
Ils croyaient en Ni'kmwesu, un
esprit de la race des «Apje'ji'jg
L'nu»
(petits êtres) qui avait le
pouvoir de transporter une personne à un autre
endroit et à un autre moment. Ils
croyaient aussi à Kullo (l'oiseau-esprit) et à Jipijka'maq
(le grand serpent
cornu) qui avait le pouvoir de se transformer en serpent
pour circuler sous la
terre. L'anguille était considérée comme un être
sacré, égal en
importance à leur propre personnes.
Les Mi'kmaq croyaient que toutes
les choses vivantes avait une âme, non seulement les
humains. Chaque
chose (vent, eau, feu, ciel, pluie, arbre, etc.) possède un
esprit, est animée
par un esprit, une âme.
Tout le patrimoine religieux amérindiens, qu’il soit
immobilier, mobilier ou
immatériel, porte les traces des trois dimensions, qui
influent sur leur
configuration même. Tous les
humains sont faits de trois éléments de base le corps
physique, (mtinin)
l'âme-vie, (mimajuo'qon ou vie) l'âme-libre, se composée de
la vie (mijijaqamij)
et les morts (skite'kmuj). L'âme-vie
implique l'activité du coeur,
respiration, circulation du sang, cerveau et les fonctions
de moteur. l'âme-libre
existe indépendamment du corps, et formé l'image ombragée
foncée de
l'homme lui-même. L'âme libre des morts (skite'kmuj)
pourrait voyager à
la terre des morts, mais peut également rester sur terre
pour hanter la vie.
Wa'so'q était l'endroit où les âmes des humains et des
animaux ont vécu en
harmonie, là où il n'y avait aucune famine.
Les Mi'kmaq croyaient que si «l'âme-libre» revenait au corps
pour unir à
«l'âme-vie», la résurrection pourrait se produire et la vie
continuerait
comme auparavant. Une telle personne aurait de grandes
puissances spirituelles.
Les Mi'kmaq croyaient que la réincarnation pouvait avoir
lieu lorsque «l'âme-libre»
et «l'âme-vie» revenaient aux
restes des
corps (les os). Ils ont donc associé les os à certains
tabous. Orignaux,
castor, caribou, os d'ours et de martre étaient traités
avec le respect, et ne
pouvaient être brûlé ou donné aux chiens. «Les
cendres
de nos ancêtres sont sacrées et l'emplacement où ils
reposent, une
terre sanctifiée».
outes
les choses vivantes avait une âme, non seulement les
humains. Tous les
humains sont faits de trois éléments de base le corps
physique, (mtinin)
l'âme-vie, (mimajuo'qon ou vie) l'âme-libre, se composée de
la vie (mijijaqamij)
et les morts (skite'kmuj). L'âme-vie
implique l'activité du coeur,
respiration, circulation du sang, cerveau et les fonctions
de moteur. l'âme-libre
existe indépendamment du corps, et formé l'image ombragée
foncée de
l'homme lui-même. L'âme libre des morts (skite'kmuj)
pourrait voyager à
la terre des morts, mais peut également rester sur terre
pour hanter la vie.
Wa'so'q était l'endroit où les âmes des humains et des
animaux ont vécu en
harmonie, là où il n'y avait aucune famine.
Les Mi'kmaq croyaient que si «l'âme-libre» revenait au corps
pour unir à
«l'âme-vie», la résurrection pourrait se produire et la vie
continuerait
comme auparavant. Une telle personne aurait de grandes
puissances spirituelles.
Les Mi'kmaq croyaient que la réincarnation pouvait avoir
lieu lorsque «l'âme-libre»
et «l'âme-vie» revenaient aux
restes des
corps (les os). Ils ont donc associé les os à certains
tabous. Orignaux,
castor, caribou, os d'ours et de martre étaient traités
avec le respect, et ne
pouvaient être brûlé ou donné aux chiens. «Les
cendres
de nos ancêtres sont sacrées et l'emplacement où ils
reposent, une
terre sanctifiée».
outes
les choses vivantes avait une âme, non seulement les
humains. Tous les
humains sont faits de trois éléments de base le corps
physique, (mtinin)
l'âme-vie, (mimajuo'qon ou vie) l'âme-libre, se composée de
la vie (mijijaqamij)
et les morts (skite'kmuj). L'âme-vie
implique l'activité du coeur,
respiration, circulation du sang, cerveau et les fonctions
de moteur. l'âme-libre
existe indépendamment du corps, et formé l'image ombragée
foncée de
l'homme lui-même. L'âme libre des morts (skite'kmuj)
pourrait voyager à
la terre des morts, mais peut également rester sur terre
pour hanter la vie.
Wa'so'q était l'endroit où les âmes des humains et des
animaux ont vécu en
harmonie, là où il n'y avait aucune famine.
Les Mi'kmaq croyaient que si «l'âme-libre» revenait au corps
pour unir à
«l'âme-vie», la résurrection pourrait se produire et la vie
continuerait
comme auparavant. Une telle personne aurait de grandes
puissances spirituelles.
Les Mi'kmaq croyaient que la réincarnation pouvait avoir
lieu lorsque «l'âme-libre»
et «l'âme-vie» revenaient aux
restes des
corps (les os). Ils ont donc associé les os à certains
tabous. Orignaux,
castor, caribou, os d'ours et de martre étaient traités
avec le respect, et ne
pouvaient être brûlé ou donné aux chiens. «Les
cendres
de nos ancêtres sont sacrées et l'emplacement où ils
reposent, une
terre sanctifiée».
Les Mi'kmaq croyaient que ces animaux avaient la capacité de
communiquer leur
bon ou mauvais traitements à d'autres âmes animales dans
Wa'soq. Un
orignal réincarné saurait si ses restes avaient été
maltraités dans sa vie
antérieure, et ne s'offrirait plus aux chasseurs Mi'kmaq. Ce
qui aurait pu
avoir comme conséquence une pénurie de nourriture pour
les Mi'kmaq.
Les Mi'kmaq croyaient que la route au ciel était la voie
lactée (skit'kmuju'awti),
la route de l'esprit.
Les
Mi'kmaq croyaient à une certaine forme de vie après la
mort. Lorsqu'un
membre du groupe mourrait, on frappait sur les murs de
son wikuom jusqu'à
ce que l'esprit sorte. Les villages voisins étaient
avisés de la mort de
la personne. On brûlait la demeure de la personne
morte. Un
festin suivait les quelques jours de deuil. La famille
du défun devait
peindre leur visage en noir et porter le deuil pendant près
d'un an.
Les Mikmaq croyaient que les âmes pourraient chasser, se
régaler, chantez, et
danser dans la vie après la mort. Ils ne croyaient
aucunement à un endroit de
punition éternelle. Puisque d'autres énergies
spirituelles existaient
dans les objets animés et inanimés, il était important
de montrer le respect
à toute vie et toute chose vivante sur terre. Le
Mi'kmaq ne
considéraient pas leur vie supérieurs à d'autre vie,
puisqu'ils croyaient que
les humains et les animaux étaient également créés.
Les Mi'kmaq croyaient que certains animaux avaient été
placés sur terre pour
la survie pour des humains. Des prières étaient
récitées avant de tuer
un animal pendant une chasse. En raison de la
croyance de la spiritualité
chez les animaux, les os des animaux morts étaient
traités avec un grand
respect. On donnait aux animaux de compagnie, comme des
chiens, certaine viande
des animaux, mais jamais on ne donnait les os. C'était
une marque de respect
pour l'animal qui avait offert sa vie au chasseur. Les
os étaient utilisés ou
enterrés.
Certains individus au sein de
la communauté étaient considérés comme possédant des
pouvoirs
extraordinaires, pouvoirs de prévoir des événements ou
d'interpréter des rêves.
Les Mi'kmaq les identifiaient sous le nom de
shaman. Les Mi'kmaq croyaient
qu'il y avait de bons et de mauvais esprits, et le
shaman avait la puissance de
les inviter et d'intervenir auprès d'eux.
Membertou était censé
posséder des puissances extraordinaires.
La survie de l'enfant existant était la priorité. Une
femme Mi'kmaw qui devenait enceinte alors qu'elle
soignait un enfant en bas âge
pouvait terminer une grossesse inattendue.
Des prières spécifiques étaient récitées en différentes
occasions.
Ces prières prenaient la forme de danses et
chansons. «Le chant est le
souffle de l'esprit qui consacre l'acte
d'exister». Ils y avait des prières
pour marquer les changements de saisons, des prières
pour une chasse réussie,
des prières pour le rétablissement d'une personne
malade, des prières pour la
paix et le bonheur d'une âme après la mort.
«Avant de parler de choses
sacrées, nous nous préparons nous-même par des
offrandes. L'un de nous
remplira son calumet et le tendra à l'autre qui
l'allumera et l'offrira au ciel
et à la terre. Ils fumeront ensemble. Alors
ils seront prêts à
parler.»
Le jeûne était un aspect important de spiritualité de
Mi'kmaq. De
jeunes hommes qui se préparaient à leur première chasse
étaient encouragés
à jeûner jusqu'à trois jours. Ce jeûne devait les aider
à se préparer
physiquement et mentalement à une chasse réussie.
Les
Mi'kmaq
vivaient en communion avec la nature. Pour eux, il y avait
des
esprits dans les arbres, des esprits dans les plantes, des
esprits dans les
fleurs. Des liens sacrés que la tradition a su
conserver jusqu'à
aujourd'hui.
Selon
les croyances Mi'kmaq, l’humanité est l’élément ayant le
moins de
pouvoir et le moins d’importance de toute la création.
Conséquemment,
l’homme ne peut faire passer ses intérêts avant ceux des
autres créatures
de la Terre. Cette vision du monde a dicté les coutumes,
les pensées et les
comportements des divers peuples autochtones dont celui de
la nation Mi'kmaq
avant la colonisation européenne. Ces règles ont été
enseignées d’une génération
à l’autre, permettant aux Autochtones de maintenir une
conduite sociable
acceptable.
Selon la croyance Mi'kmaq, un bon
gouvernement était perçu comme une «entente spirituelle»,
l’égalité était
une ordonnance divine et le bon ordre qui engendrait
l’harmonie provenait
d’une source et amenait une sanction toutes deux
transcendantes de
l’individu et de la nation. C’était l’œuvre du Créateur.
Chez le peuple Mi’kmaq le chiffre sept avait une
signification importante.
Il y avait (et encore aujourd’hui) sept territoires.
La médecine la plus efficace était faite (et encore
aujourd’hui) a
partir de racines provenant de sept plantes différentes.
Sept hommes représentant les sept territoires et
Conseils s’assoyaient
dans la tante sacrée pour y fumer la pipe et brûler les
herbes.
Ils lançaient de l’eau sur sept, quatorze ou
vingt et une
pierres (guntew) chaudes (epteg) pour produire de la vapeur
(etligp'taq)
dans le but de se purifier.
C’était une nouvelle naissance. Les
hommes remerciaient le Créateur, le soleil et la terre.
Ils remerciaient la première famille, Kluskap,
Nogami, Netaoansom, et Neganagonimgoosisgo.
Au
commencement, le Créateur (Kisulk)
donna la vie
aux Mi'kmaq
et le droit à la liberté (le droit à
l'autodétermination). Les
Mi'kmaq ont été destinés à vivre sur notre Mère la Terre
et
profiter des cadeaux de ses eaux et territoires.
En échange les Mi'kmaq ont eu le devoir de protéger et
préserver notre
Mère la Terre. C'était une obligation divine
léguée aux peule
Mi'kmaq. Kisulk nous a donné ce droit et cette
responsabilité et
aucun gouvernement ne peut nous l'enlever.
Le Grans Esprit
Kinap
Selon les Peuples
Mi'kmaq cet
être suprême disposait de dons surnaturels et a accompli des
miracles
merveilleux pour la plus grande confusion des tribus qui l'ont
renié. Mais
Kinap n'utilise jamais ses pouvoirs qu'en vue du Bien, ou pire
pour jouer des
tours.
Sketekemouc
Les Mi'kmaq redoutaient le
Sketekemouc, un fantôme dont
l'apparition annonçait une mort prochaine. À la même catégorie
d'êtres
surnaturels se rattachent les Mikemouwesou et les Poukeletemouc,
des nains qui s'habillent et vivent à la manière des Indiens
des temps
anciens, ne mangent que de la viande de bêtes sauvages,
profitent des
hommes ou leur nuisent.
A'sutmaqan
/
Spiritualité
(Texte tiré de http://www.aboutourland.com
)
La
spiritualité n’était pas à l’écart de la manière Mi’gmaq de
voir le
monde. C’était plutôt au cœur de la façon Mi’gmaq de voir
le monde
et ce sur quoi tout le reste reposait et était entretenu. La
spiritualité était
la base des enseignements Mi’gmaq, et de la relation avec
toute la création.
On
croyait que toute vie était faite de corps, d’âme et d’esprits
bienveillants qui guidaient les gens vers le bon chemin.
Contrairement
aux croyances des colonisateurs, le peuple Mi’gmaq avait une
culture complexe
et organisée basée sur la spiritualité et la connexion à la
terre. Ceci
s’exprime non seulement dans notre connaissance
traditionnelle, mais aussi
dans la littérature historique dont l’objectif était de
présenter la
culture Mi’gmaq comme étant désorganisée et
superstitieuse.
Lorsque
les écrits des Européens sont examinés avec les enseignements
Mi’gmaq, ils
montrent que la spiritualité était intégrale à la culture
Mi’gmaq. La
spiritualité définissait les rôles et les responsabilités et
montrait
l’importance de la vie communautaire et du respect, le respect
de la terre,
des autres, des ancêtres et de toutes les créatures.
Un
partie essentielle du maintient de la paix et de l’harmonie
chez les Mi’gmaq
se faisait par les cérémonies. Les cérémonies étaient
utilisées non
seulement pour enseigner la bonne manière de faire, mais aussi
pour guider les
interactions au sein des communautés Mi’gmaq et avec les
communautés de
l’extérieur.
Prenez,
par exemple, la cérémonie du calumet. La cérémonie du calumet
était pratiquée
au début et à la fin des événements importants. On croyait que
la cérémonie
du calumet mettait les participants dans un bon état positif.
La
cérémonie du calumet représentait une invitation à toute la
création à
voir l’événement. Elle demandait aux esprits qui aident et aux
ancêtres de
participer et d’offrir conseils.
Parmi
les autres cérémonies, on retrouvait l’offre de cadeaux, le
jeûne et des cérémonies
de levée du soleil. Plusieurs de ces cérémonies enseignaient
que toutes les
choses ont un esprit, et que toutes les choses sont
importantes. Par exemple, la
cérémonie était très importante au moment de prendre des
médicaments (ou
d’autres contributions) de la Terre mère.
Selon
la façon Mi’gmaq de voir le monde, on croit que chaque
personne vient au
monde avec un don unique. Alors, on croit que certaines
personnes sont nées
avec le don d’un « gros cœur. » Ce don est
important, parce
qu’il se rapporte à l’apprentissage. On montre aux personnes
qui viennent
au monde avec ce don d’importants éléments culturels afin
qu’ils puissent
enseigner aux générations à venir. Aussi, les personnes au
« gros cœur »
devenaient souvent les leaders des familles et/ou de clans.
Ms't Gisiatl /
La création
(Texte de Stephen Augustine tiré de:
http://www.fourdirectionsteachings.com/fr/transcripts/mikmaq.html#9
)
Dans le récit de la
création du peuple micmac, Glooscap fut la première personne
créée, la tête
couchée dans la direction du soleil levant, les pieds dans la
direction du
coucher de soleil et les bras en croix, l’un tendu vers le
Sud, l’autre le
Nord. C’est ainsi que Glooscap fut créé sur la surface de la
Terre, son
corps pointant dans les quatre directions. Il fut créé à même
tous les éléments
de la Terre : la poussière et les feuilles, les plantes, la
pierre et le bois.
Tout fut rassemblé pour créer Glooscap sur la surface de la
Terre. Mais tout
n’a pas commencé par Glooscap. Il apparut durant les sept
étapes de la création,
représentées par les sept directions sacrées. La première
étape de la création
apporta le Donneur de vie. Dans la compréhension micmaque
du
monde, le ciel ou la direction du haut symbolise la première
étape de la création.
Grand-Père Soleil est la deuxième étape de la création. Le
soleil, ou la
direction du centre, symbolise l’être. Notre mère, la Terre
est la troisième
étape de la création. La direction sous nos pieds la
représente. Glooscap
couché la tête à l’Est alors qu’il prend forme représente la
quatrième
étape de la création. À cette direction sont associés
l’autorité et les
oiseaux. Grand-Mère dans le Sud représente la cinquième étape
de la création.
Elle symbolise la sagesse et la connaissance, ainsi que la vie
animale. Le jeune
homme – le Neveu – et l’Ouest représentent la sixième étape de
la création.
Ils symbolisent la jeunesse, la vision, la force, les poissons
et la vie marine.
La Mère dans le Nord représente la septième étape de la
création. Elle
symbolise la compréhension, l’amour et les plantes. Voilà les
sept
directions sacrées qui représentent les sept étapes de la
création.
La première étape de la création – Le Donneur de vie
Le Donneur de vie est la première action. Il est le mystère de la création qui existe tout autour, se présente sous forme de grands cercles et commande notre admiration. Nous l’apercevons dans les fleurs et les feuilles qui sortent au printemps pour s’épanouir sous le soleil, le vent et la pluie de l’été; dans le soleil qui gagne en puissance au fil des jours et l’eau qui se met à fuir; dans les plantes qui perdent leur vitalité à l’automne, meurent et viennent offrir leurs nutriments aux racines et à la terre pour créer de nouveau – la vie donnant la vie. Pris dans leur ensemble pour ne former qu’un, toute cette splendeur, ces cycles de vie et de mort contiennent le mystère de l’existence et font partie des merveilles de la création qui nous entoure.
La deuxième étape de la création – Grand-Père-Soleil
La deuxième étape de la création est le soleil que nous
appelons Nisgam, ou
grand-père. Grand-Père Soleil nous donne les ombres. Lorsque
nous disons «
ombre » en micmac, nous faisons référence aux esprits de nos
ancêtres. Les
ombres que Grand-Père Soleil nous offre sont les esprits de
nos ancêtres.
La troisième étape de la
création – Notre Mère la Terre
La troisième étape de la création, sous nos pieds, est notre
Mère, la Terre,
que nous foulons et qui contient les esprits de nos ancêtres.
Dans notre
langue, la terre se nomme Oosgit et le dessus du tambour,
s’applique aussi à
la terre qui recouvre la surface de la Terre, la matière sur
laquelle nous
marchons et que nous partageons avec tous les êtres vivants.
C’est pourquoi
nous appelons notre mère, la Terre. Et quand je dis qu’elle
est notre mère,
j’utilise le mot Oogitjinoo. Ainsi, lorsque nous parlons du
tambour, nous
parlons de notre mère, la Terre. Lorsque nous entendons battre
le tambour, nous
entendons battre le cœur de notre mère, la Terre.
La quatrième étape de la création – Glooscap à l’EST
À la quatrième étape de la création, un éclair frappa la Terre et, sur sa surface, créa une personne à même les éléments – la poussière, les feuilles, les plumes, les os, la pierre et le bois. C’est ainsi qu’à la quatrième étape de la création apparut Glooscap, la tête couchée dans la direction du soleil levant, à l’Est, les pieds dans la direction du coucher de soleil et les bras en croix, l’un tendu vers le Sud, l’autre le Nord. Glooscap fut heureux d’avoir reçu la visite de l’aigle, et le regarda s’éloigner dans le ciel. Lorsqu’il prit son envol, l’oiseau laissa une plume flotter derrière lui dans l’air. Avant qu’elle ne touche le sol, Glooscap l’attrapa et leva les yeux au ciel. La plume d’aigle à la main, il se sentait très puissant. Depuis ce jour, la plume de l’aigle est un symbole de puissance liant notre peuple au Donneur de vie, à Grand-Père Soleil et à notre mère, la Terre.
La cinquième étape de la création –
Grand-Mère Nukumi
Glooscap se mit à
voyager et aperçut une
veille femme assise sur une roche. Il s’approcha et lui
demanda : « Qui êtes-vous?
D’où venez-vous? » La veille femme le regarda et dit : « Tu ne
me reconnais
pas? Je suis Nukumi, ta grand-mère. Je dois mon existence à cette
roche sur le sol.
Grand-Mère enseigna donc le feu à Glooscap et sa relation avec
notre survie.
Ils vécurent ensemble et Grand-Mère lui transmis son savoir.
Elle confectionna
leurs vêtements et fabriqua leurs outils avec l’animal
qu’avait rapporté
Glooscap, et lui montra tout ce qu’il devait savoir sur la
survie.
La sixième étape de
la création - Le Neveu
Glooscap fut
heureux que son
neveu soit venu sur la Terre partager sa vie et offrir sa
force et sa vision --
parce que les jeunes voient au-delà de nous; ils voient
l'avenir et nous
servent de guide afin que nous puissions partager notre survie
avec les générations
futures. Ayant compris cela, Glooscap et son neveu
retournernèrent auprès de
Grand-Mère. Et parce que le neveu devait son existence à
l'océan, Glooscap
fit appel aux poissons. Nous avons besoin de vous pour
survivre. Il s'excusa
d'avoir pris la vie et l'ombre des poissons. Et il s'excusa
auprès de notre mère,
la Terre, d'avoir pris de ses éléments pour assurer sa propre
subsistance et
celle de Grand-Mère et de son neveu. Grand-Mère prépara un
festin de poisson
pour célébrer l'arrivée du jeune homme, le neveu de Glooscap.
Ils mangèrent
et partagèrent leur vie, et Grand-Mère continua à leur
apprendre tout ce
qu'il y avait à savoir sur le monde et les moyens de survie
sur la terre.
La septième étape de la
création - La Mère
Un jour, Glooscap
était seul
près du feu qu'il venait d'alimenter. Une femme apparut et
vint s'asseoir à
ses côtés. Il la regarda et répondit : «Qui es-tu? Tôt ce
matin, j'étais
une feuille qui se détacha de son arbre et tomba par terre. La
rosée se forma
sur la feuille et là, avec l'aide du Donneur de vie, de
Grand-Père Soleil et
de notre mère, la Terre, je reçus le corps d'une jeune femme.
J'apporte les
couleurs du monde : le bleu du ciel, le jaune du soleil, le
vert de l'herbe, des
arbres et des feuilles, le rouge de la terre, le noir de la
nuit et le blanc de
la neige. Et j'apporte la compréhension et l'amour, pour que
mes enfants
apprennent à prendre soin les uns des autres, à compter les
uns sur les autres
et à s'aimer les uns les autres. Glooscap fut heureux qu'elle
soit venue lui
apprendre comment aimer, comprendre et partager, lui enseigner
que nous comptons
tous les uns sur les autres pour survivre.
Les origines de la Nation et
des Clans Mi'kmaq
Un jour, l’aigle revint rendre visite à Glooscap. Il expliqua à Glooscap que sa Grand-Mère et lui devaient quitter ce monde pour se rendre à l’Ouest et au Nord. Ils devaient traverser dans le monde spirituel et y rester jusqu’à ce que le peuple micmac soit menacé d’extinction et ait besoin de leur aide.
L’aigle dit également à Glooscap que sa mère et son neveu devaient prendre soin du Feu du Grand-Esprit. Il ajouta : « De ce feu jaillira une étincelle qui, en frappant le sol, fera naître une femme. Une autre étincelle jaillira et une autre femme sera créée, et puis une autre, jusqu’à ce qu’il y ait sept femmes. Puis, d’autres étincelles jailliront au fil du temps et sept hommes seront créés. Ensemble, ces sept hommes et sept femmes formeront sept familles. » Le peuple micmac est l’une des sept familles issues des étincelles.
L’aigle expliqua à
Glooscap
qu’après un certain temps, une fois que les sept familles
auront appris les
enseignements, ils quitteront la région du grand feu et se
disperseront. Le
peuple micmac se retrouva dans les Maritimes. Et afin de ne
pas oublier la
signification et le sens des sept étapes de la création, nous
nous sommes séparés
en sept clans, ou maouiomis. Pendant des milliers d’années,
les chefs
traditionnels de ces maouiomis ont conservé le savoir et
l’histoire de ces
sept territoires, ces sept Chibouktous, ou Feux sacrés.
Rituel Mi'kmaq du souvenir de la Création
Donc, une fois sept hivers passés, les sept clans revinrent avec leurs sept feux raviver le feu original, qui représente les quatre premières étapes de la création – pour honorer le Donneur de vie, Grand-Père Soleil, notre mère, la Terre, et Glooscap, et pour se rappeler l’éclair et les étincelles qui leur avaient donné la vie et avaient créé le Feu du Grand-Esprit. Les sept clans placèrent sept pierres dans le feu pour représenter les sept premières étapes de la création, et sept pierres supplémentaires pour les sept familles originales issues de la première étincelle. Ils y placèrent sept autres pierres pour les clans de chacune de ces sept familles. Ensuite, ils rassemblèrent leurs remèdes, leurs plantes médicinales, leurs racines et leurs feuilles, et sept pierres de plus pour représenter les sept grands remèdes que ces familles apportaient. En tout, ils avaient jeté 28 pierres au feu.
Notre suerie est formée de sept jeunes arbres recourbés et sa porte est orientée vers l’Est. Les sept chefs héréditaires pénètrent dans la hutte, le ventre de notre mère, la Terre, et demandent au peuple de couvrir la hutte de sept peaux d’animal. Et les chefs demandent ensuite que soient apportées les sept premières pierres, qui représentent la Grand-Mère. Nous fermons alors la porte puis versons de l’eau sur ces pierres pour nous rappeler comment Grand-Mère fut créée à même la pierre quand la rosée s’y forma et fut chauffée par Grand-Père Soleil – comment elle est née de l’union de la lumière et de la chaleur – le feu et l’eau convergeant sur la pierre. La vapeur purifie nos corps et notre sueur retournerne à notre mère, nous liant à la création, à nos ombres. Les portes s’ouvrent alors et nous chantons nos chants et partageons le calumet et le foin d’odeur. Puis nous demandons une fois, deux fois, trois fois que soient apportées sept autres pierres, et faisons offrande à chacun des points cardinaux et à tout ce qu’ils nous ont donné : les enseignements de la Grand-Mère et des aînés, le neveu et nos mères. Et lorsque la porte s’ouvre, tout le monde fait le tour du cercle et ressort, comme des enfants qui entrent dans le monde.C’est ainsi que nous rendons honneur aux sept étapes de la création et aux sept directions sacrées dans nos cérémonies : celles de la suerie, du foin d’odeur qui honore le neveu, de l’offrande du tabac qui rappelle la création de la Mère à partir d’une feuille et du calumet qui symbolise les enseignements de la Grand-Mère et de la Mère en joignant ensemble la pierre et la plante, le fourneau de pipe en pierre et le tuyau en bois.
La fumée du foin
d’odeur et
du calumet transporte les mots et les prières de tous ceux que
nous invitons
dans notre cercle de cérémonie. Nous offrons cette fumée et
ces prières aux
sept directions. Nous levons les yeux au ciel pour remercier
le Donneur de vie
de nous avoir donné la vie. Nous nous tournons vers
l’intérieur pour
remercier Grand-Père Soleil de nous avoir donné notre ombre.
Nous nous
tournons vers notre mère, la Terre, et la remercions d’avoir
donné
d’elle-même pour nous créer. Nous nous tournons vers l’Est
pour remercier
Glooscap de son autorité et pour nous rappeler l’aigle et
l’oiseau. Nous
nous tournons vers le Sud, vers Grand-Mère, née de la pierre,
et nous nous
rappelons ses dons de la sagesse et les animaux. Nous nous
rappelons le neveu,
qui est allé vers l’Ouest – avec en lui le don de la force et
le regard des
ancêtres tourné vers l’avenir – et apporta le poisson. Nous
nous tournons
vers le Nord, où la Mère est née de la feuille d’un arbre,
symbole des
plantes, des couleurs et des enseignements de l’amour et des
façons de
prendre soin les uns des autres.
Ms't Gisiatl /
La création
(Texte tiré de: http://www.aboutourland.com
)
Dans
l’histoire de la création, le soleil est créé en premier. Par
la suite,
nous voyons la description de la naissance de Kluskap. Il est
formé de la terre
sèche. Un éclair frappe cette terre sèche et elle devient
verte. Cette terre
verte donne naissance aux animaux, qui à leur tour donnent vie
à Kluskap.
Ensuite,
le Créateur envoie Nukumi, la grand-mère qui les guide et qui
enseigne à
Kluskap. Grand-mère a été créée à partir de la pierre et a le
don de la
connaissance. Sa première leçon est de dire à Kluskap de
demander à ses frères
et sœurs (les animaux) la permission de les chasser pour
survivre.
Le
prochain membre de la famille de Kluskap à arriver est son
neveu, Netawansum.
Netawansum apporte des cadeaux et des enseignements à Kluskap
sur le monde
sous-marin.
Ensuite
est venue la mère de Kluskap, Nikanakanimqusiwsq. Elle a
apporté des
enseignements sur le cycle de la vie. Elle a aussi apporté
l’amour et la
couleur au monde. Elle a partagé avec Kluskap des
enseignements sur la terre,
et des connaissances pour conserver la paix et l’harmonie dans
le monde.
Les
enseignements de la première famille ont guidé le peuple
Mi’gmaq. Des générations
de Mi’gmaq ont appris à vivre en harmonie avec le monde qui
les entoure. Ils
ont appris le respect du monde naturel, à chasser et à pêcher
en respectant
les animaux. Ils ont appris à cueillir les médecines
naturelles, et les cérémonies
appropriées.
La connaissance était transmise aux générations par les coutumes, les cérémonies, les histoires, les chansons, les leçons et l’expérience.
Des systèmes de croyance spirituelle uniques se sont développés parmi les peuples autochtones de l’Amérique du Nord au cours des milliers d’années qui ont précédé l’arrivée des Européens, peut-être même des premières migrations des Premières nations sur ce continent, voire plus tôt. Cette longue période d’évolution des croyances et des pratiques spirituelles parmi les peuples qui se distinguaient par de nombreuses cultures tribales et nationales manquait bien entendu d’uniformité. Au Canada de nos jours, il existe au moins 56 traditions autochtones distinctes, y compris celles des Inuits du Nord, et beaucoup d’autres existent au sud de la frontière séparant le Canada et les États-Unis. Chacun de ces peuples a élaboré un système de croyance spirituelle qui dictait la moralité et la relation personnelle avec le Créateur. Avec le temps et l’impulsion du commerce et des alliances de défense entre les tribus et les peuples, un certain nombre d’éléments des systèmes et des pratiques liés aux différentes croyances spirituelles se sont répandus et sont devenus communs en Amérique du Nord.
Avec l’arrivée des Européens, les Autochtones d’Amérique du Nord ont trouvé de nouvelles façons de définir leurs relations avec Dieu. Aujourd’hui, la majorité d’entre eux sont chrétiens. Selon les résultats du recensement canadien de 1991, parmi les 1 002 945 descendants Autochtones, Inuits ou Métis canadiens d’Amérique du Nord seulement 10 840 ont déclaré avoir conservé les croyances traditionnelles de leur peuple. Cependant, les anciens des Premières nations, la GRC et d’autres personnes qui ont examiné la question de près indiquent que beaucoup d’autres membres des Premières nations intègrent certaines croyances et pratiques à leur vie spirituelle ou se tournent entièrement vers leur patrimoine afin d’exprimer leurs besoins spirituels.
Les traditions spirituelles autochtones sont transmises oralement de génération en génération. Bien que les traditions autochtones d’Amérique du Nord varient considérablement d’un bout à l’autre du continent, elles ont quand même plusieurs points en commun. La croyance voulant que le Grand Esprit ait créé la terre et ses habitants est commune à bien des cultures. D’autres croient que l’humanité vient d’un monde céleste, que la terre est la mère de toute vie et que les plantes et les animaux ont un esprit qu’il faut respecter, honorer et dont il faut prendre soin. Il s’agit d’un concept holistique qui vise non seulement la vie humaine, mais aussi la vie du monde et de toute chose qu’il contient, qu’elle soit animée ou non, et selon lequel tout est lié par un cercle de la vie. Le cercle d’influences du chaman reflète et explique ce concept.
Le cercle d’influences explique comment toute vie est interdépendante et fait partie d’un cercle infini. Chacun des quatre points cardinaux possède un esprit directeur et des attributs uniques et symbolise une étape de la vie. L’est, la direction de la naissance quotidienne du soleil, représente la naissance de l’enfant et les premières années de sa vie. Le sud est lié à l’enfance et à la croissance intellectuelle. L’ouest symbolise l’âge adulte et l’introspection, alors que le Nord représente la phase de la vie des anciens et ses aspects spirituels. Le centre du cercle représente la Terre mère et le Créateur ainsi que leur rôle en matière de commencement et de continuation de la vie.
Les traditions spirituelles des peuples inuits du Canada ont été pour la plupart remplacées par la chrétienté, bien que certaines formes de rituels soient encore observées de nos jours pendant les offices de culte chrétiens et les rassemblements politiques et culturels. Comme la plupart des cultures autochtones fondées sur la chasse et les réserves alimentaires, les croyances spirituelles des Inuits étaient souvent célébrées au moyen de rites liés à la production alimentaire. Les Inuits croyaient en Naarjuk, l’Être suprême qui a créé la terre et la mer, et en Nuliajuk, la déesse ou l’esprit de la mer. Les esprits représentaient principalement des sources de nourriture, par exemple ijirak est l’esprit d’un caribou. Sous la direction de angatkuk (chaman) et à l’aide de ses directives, ces rites étaient accomplis avant la chasse en récitant des prières de supplication dans lesquelles on demandait à Nuliajuk de bénir la chasse au phoque ou la pêche, et on la remerciait après pour une chasse ou une pêche fructueuse. De nos jours, certains aspects cérémoniels des rites sont observés par la prière et des services de culte chrétiens et dans le cadre de festivals et de rassemblements dans la collectivité, en grande partie afin de commémorer la culture et le style de vie anciens.
Plusieurs
traditions des Autochtones d’Amérique du Nord sont liées au
développement spirituel et personnel, à la compréhension du
Grand Esprit et de la Terre mère, à l’appréciation de la
nature de la vie et de l’environnement. Les rites et les
cérémonies décrites dans les sections qui suivent fournissent
une base plus générale afin de comprendre les moyens par
lesquels la spiritualité autochtone est pratiquée.
Éléments
religieux
Textes sacrés et doctrines
Rites
Code de moralité
Lieux où l’on pratique les rites et les cérémonies
Pratiques et offices religieux
Organisation et gestion du clergé
Propagation de la foi
Sg'te'gmuj / Sketekemouc / Skudakumooch' / Esprit fantôme
Les Micmacs redoutaient le Sketekemouc, un fantôme dont l'apparition annonçait une mort prochaine. À la même catégorie d'êtres surnaturels se rattachent les Mikemouwesou et les Poukeletemouc, des nains qui s'habillent et vivent à la manière des Indiens des temps anciens, ne mangent que de la viande de bêtes sauvages, profitent des hommes ou leur nuisent. Récemment, on leur a attribué quelques forfaits propres aux lutind du Québec traditionnel, comme de faire du bruit autour des wigwam et des granges, ou de voler des chevaux qu'ils abandonnent après leur avoir fait des nœuds à la crinière et à la queue. On conjure ces esprits en aspergeant de l'eau bénite ou en coupant des rameaux au dimanche des Rameaux. (Texte tiré de http://fr.wikipedia.org/wiki/Micmacs)
Gegnuoltieg
/ Nous sommes respectueux
Les Amérindiens étaient respectueux. On dirait
aujourd'hui que les
Amérindiens étaient superstitieux...
Dans «Relations des Jésuites (1633-1634)» il est écrit « Les
Sauvages ne
jettent point aux chiens les os de castors, porcs-épics
femelles, du moins
certains os déterminés : bref, ils prennent garde très
soigneusement que les
chiens ne mangent aucun des os des oiseaux et des autres animaux
qui se prennent
aux lacs, autrement ils n’en prendront plus qu’avec des
difficultés
incomparables »
(Ce document est disponible en format pdf via le Troc - Consultez la page https://www.astrosante.com/sasewit_troc.html )
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq
msit / Merci à vous tous
Sa'n
A'sutmaqan
majulgwat / Évangélisation
(Ces
documents sont disponibles en format pdf via le Troc - Consultez la page
https://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
)
L'un des objectifs principaux de la colonisation française en
Nouvelle-France était de convertir et d'évangéliser les
Amérindiens. Au
sein des premiers arrivants se trouvaient toujours quelques
hommes religieux
ayant le but d'évangéliser les Indiens
et nourrir
la spiritualité des colons.
En 1615, les Récollets de Rouen, premiers religieux venus
s’installer au
Canada, débarquent pour évangéliser les Indiens suivis des
Jésuites en 1625.
Les Jésuites s'installaient plus longuement dans les groupes
autochtones.
Ainsi, en apprenant la langue et la culture ils pouvaient
profiter du
rapprochement culturel pour débuter leur mission.
Les Indiens, attachés à leurs croyances et à leur culture, ne
montraient que
peu d'intérêt à la religion des colons puisqu'ils avaient déjà
une vie
spirituelle riche (Créateur, Êtres spirituels, prières,
cérémonies, objets
sacrés, etc.).
Les missionnaires avaient une double mission. Ils
agissaient en
collecteurs d'informations chez les peuples autochtones.
D'ailleurs, certains
Indiens y voyaient clair et accusaient les missionnaires
de les espionner.
Manito Sakahigan /
Lac des Esprits
(Texte
tiré de http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-252/Lac_Sainte-Anne_:_un_lieu_de_p%C3%A8lerinage_franco-am%C3%A9rindien.html#.VmS6ab9RvW7
)
Depuis plus de 100 ans, en juillet, 40 000 Aborigènes se rendent à Lac Ste
Anne (aussi nommé Manito Sakahigan, Lac des Esprits, Lac du Diable
) en Alberta, pour le plus grand pèlerinage autochtone d’Amérique du
Nord.
Chaque année, de nombreuses personnes font la route jusqu'au lac Sainte-Anne. Certaines vivent dans les environs, alors que d'autres font des centaines, voire des milliers de kilomètres pour pouvoir se baigner ou simplement se mouiller les pieds dans les eaux du lac qui auraient des propriétés miraculeuses. Jeunes et vieux, parents et enfants s'y côtoient. Chacun ramène un peu de cette eau dans une petite bouteille, en espérant qu'elle contribuera à l'éventuelle guérison d'un parent, d'un ami ou de soi-même. Pour de nombreux autochtones, ce site de pèlerinage représente un lieu de renouvellement socioculturel et spirituel, mais il est aussi un lieu de socialisation, de rencontre avec les membres de la famille ou avec les amis.
Célébrations et fêtes importantes
Jours d’observance réguliers
Fêtes spéciales
Code vestimentaire
Code alimentaire
Code en matière de soins
médicaux et de santé
Décès et funérailles
Les pratiques en matière de funérailles et de deuil varient selon les différentes nations et selon chaque famille. La grande majorité des peuples autochtones chrétiens préfèrent en général des funérailles et des obsèques propres à leur Église. Ceux qui adoptent les traditions spirituelles autochtones, et certaines personnes qui intègrent certains de leurs aspects aux funérailles chrétiennes, peuvent observer certaines des pratiques générales indiquées ci-dessous ou les adopter toutes. Les pratiques indiquées sont particulières aux Premières nations des groupes linguistiques présentés.
Le dernier jour de janvier, une fois le jour tombé, des peaux d'anguilles et des têtes de poissons étalées sur un tronc d'arbre étaient offerte aux Esprits. Un aîné menait la famille au tronçon, remerciait les Esprits de leur avoir permi de survivre les grands froids d'hivers, et demandait encore leurs protections jusqu'au printemps.
Etlte'meg
/ Nous jouons (d'instruments de musique)
Etlte'g / Musique
La musique traditionnelle joue un rôle social important de
transmission orale de la culture. Au Canada et aux USA elle est
pratiquée par des instruments à vent (flute, corne de buffle), des
tambours (tambour manuel, tambour d'eau), des ochets, et des clochettes
(pour la dance des clochettes par exemple). Il y a bien sûr la
musique vocale qui est généralement syllabique et peut être en solo, en
chœur ou d'un chant alterné entre plus d'un choeur ou entre un choeur et
un soliste. Il existe aussi des chants de bienvenue, des chants à
danser et des chants de guérison, bien souvent des chants syllabiques se
situant au-delà des langues. Les dictions expressives sont aussi
considérés comme étant des chants.
Bien des instruments, des musiques ou des chants sont réservés aux hommes
ou aux femmes, qui sont souvent des chanteuses d'appoint ou des danseuses,
souvent réservés aux célibataires dans certaines cérémonies.
J'ai trouvé ces sites très intéressants, permettez-vous une visite:
http://www.rcinet.ca/fr/2016/11/19/quels-sont-ces-sons-de-la-musique-des-amerindiens-au-canada/
et https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_amérindienne
Getlams'tmeg
msit maqamigew sigu aq egatagwotumugawa' sape'wigl.
Nous croyons que la terre, les animaux et les plantes sont
sacrée.
Gwatejg
a'sutmaqan /
Spritualité des Haudenausaunee
(Texte tiré de
«Religion chez les Iroquois»
http://www.seminaire-sherbrooke.qc.ca/hist/hist4/Enrichi/iroq.htm
)
Les Iroquois
croyaient qu'avant la création de l'humanité, le monde n'était
qu'une vaste
mer habitée par des créatures marines et des oiseaux aquatiques.
Ils se représentaient
le ciel comme un énorme dôme. Des gens habitaient au sommet du
dôme. Un
arbre, dont les fleurs fournissaient la lumière pour ces gens, y
croissait en
plein centre. Mais le chef de cette population tomba malade. Les
Iroquois
croyaient que la maladie était causée par un souhait non
réalisé. Les
habitants du monde céleste essayaient de deviner le souhait de
l'âme de leur
chef. Il fut déterminé que le grand Arbre de Lumière devait être
déraciné.
Cela fut fait, et le chef se coucha à côté du trou ainsi créé et
regarda la
mer tout en bas. Il appela sa femme à son côté. En fait, il y
avait eu un
conflit entre eux, et il la soupçonnait d'infidélité. Il la
poussa dans le
trou, et elle tomba en direction de la mer primitive.
En bas, les animaux aquatiques regardèrent vers le ciel et la
virent qui
tombait vers eux. Des oies s'envolèrent, aile contre aile, et
l'attrapèrent
dans sa chute. En dessous, les animaux se demandaient qui aurait
la force nécessaire
pour soutenir la femme, et il fut décidé de faire appel à la
tortue. Les oies
déposèrent donc la femme sur le dos de la tortue, tandis que les
animaux
plongeaient vers le fond pour ramener de la boue et former le
sol sur le dos de
la tortue. Mais tous remontèrent sans vie à la surface.
Cependant, quand on
examina les pattes du rat musqué, on y trouva des mottes de
terre, que l'on plaça
sur le dos de la tortue. Cette boue s'étendit rapidement,
jusqu'à atteindre la
taille d'un continent.
La Femme du Ciel était enceinte quand son mari l'avait poussée
dans le trou,
et elle vint à donner naissance à une fille. Celle-ci grandit et
devint femme,
mais elle ne suivit pas les instructions de sa mère et fut
fécondée par le
Vent d'Ouest (dans d'autres versions de ce mythe, la grossesse
est causée par
l'eau ou par un visiteur qui dépose des flèches à côté du lit de
la fille).
La grossesse fut difficile. La jeune femme se rendit compte
qu'elle portait des
jumeaux quand elle les entendit se disputer dans son ventre. Un
des jumeaux
souhaitait naître de la façon normale, mais l'autre trouvait
plus simple de
sortir par l'aisselle de leur mère. Le premier avait beau dire
que cela tuerait
leur mère, l'autre était déterminé à naître de cette façon. La
femme alla
voir sa mère et lui expliqua qu'elle allait mourir en couches et
lui donna des
instructions pour son enterrement.
Les frères jumeaux sortirent du sein de leur mère de la façon
qu'ils avaient
prévue, et le plus jeune (qu'on appela Silex ou Mauvais Esprit)
tua sa mère en
sortant par son côté. Quand la Femme du Ciel les trouva, de même
que le corps
de sa fille, elle demanda qui l'avait tuée. Le plus jeune des
jumeaux pointa en
direction de son frère, et la grand-mère jeta celui-ci dans les
broussailles.
L'aîné (appelé Jeune Arbre ou Bon Esprit) en sortit toutefois
indemne et
retourna à la maison de sa grand-mère et de son frère, qui
formèrent une
alliance contre lui.
La mère des jumeaux fut ensevelie selon ses instructions. De son
corps poussèrent
les trois plantes si importantes dans la vie des Iroquois. La
courge sortit de
ses pieds, le haricot de ses mains et de ses doigts, le maïs de
sa poitrine. Et
le tabac, qui a toujours eu une importance religieuse chez les
Iroquois, poussa
de sa tête.
Les jumeaux devinrent adultes, et chacun s'attela à la tâche de
créer le
monde tel que nous le connaissons. Le Bon Esprit, que les
Iroquois vénèrent également
comme le Créateur, fit l'homme et la femme, et toutes les choses
qui aident les
humains. Le Mauvais Esprit, jaloux de son frère, fit les choses
qui nuisent à
l'humanité. Chaque frère essaya de contrecarrer le travail de
l'autre, mais
aucun ne put détruire ce qui avait été créé par l'autre. Les
plantes créées
pour l'humanité, le Mauvais Esprit les fit plus petites, moins
riches et plus
difficiles à transformer. Le Bon Esprit réduisit la taille des
moustiques, qui
étaient des géants capables de tuer, pour en faire les petites
créatures qui
harcèlent l'humanité d'aujourd'hui.
Il devint évident que les jumeaux auraient à se battre l'un
contre l'autre.
Chacun demanda à l'autre ce qu'il craignait le plus. Le Bon
Esprit mentit et
dit que c'étaient les quenouilles; le Mauvais Esprit dit la
vérité et avoua
que c'était le bois de cerf (le Mauvais Esprit était également
appelé Silex,
et le bois de cerf est un excellent outil pour fabriquer des
outils en pierre).
Les deux frères se battirent et, dans leur lutte, soulevèrent
des montagnes et
creusèrent des vallées. Les quenouilles du Mauvais Esprit
s'avérèrent
inefficaces, mais son frère lui infligea de bons coups avec ses
armes en bois
de cerf. Le Mauvais Esprit fut défait et jeté dans une fosse; le
Bon Esprit
retourna au Monde du Ciel.
Wenujuadakun
/ L'influence Française
Un
des premiers buts de la colonisation française en Amérique du
nord demeurait
l'évangélisation des Amérindiens. Dès 1611, les Jésuites
arrivèrent en
Acadie, suivis par les Récollets (1615), les Capucins (1632),
les Ursulines
(1639), les Sulpiciens (1657) et les Hospitalières de
Saint-Joseph (1659). Dès
1632, les Jésuites concentrèrent leur action sur
l'évangélisation de la
Huronie mais les conversions se révélèrent peu nombreuses.
(
http://www.tu-dresden.de/sulcifra/quebec/geschqu/n_france.htm
)
En 1624 le père
Joseph Le Caron dit ceci des Indiens: «... il faut
esperer qu'à
mesure que la Colonie se peuplera, nous humaniserons les
Barbares; ce qui est
premièrement necessaire, leur esprit s'ouvrira & le bon
sens dont ils ont
le fond: on les policera par les loir & les manieres de
vivre à la Françoise,
afin de les rendre capables d'entendre raison sur des Mystères
si élevez. Car
tout ce qui regarde la vie humaine et civile, sont des
Mysteres pour nos
Barbares dans l'état present, & it faudra plus de dépense
& plus de
travaux pour les rendre hommes qu'il n'en a fallu pour faire
Chrestiens des
Peuples entiers.»
Les
Mi’kmaq ont été les premiers en Amérique du Nord à être
«évangélisé».
Mais les missionnaires eurent quelques difficultés. Pour les
Mi’kmaq il ne
pouvait exister un Dieu mâle s'il n'était pas accompagné d'un
équivalant féminin
ayant une puissance quelconque comme celui de Nogami, la Mère
de l'être Suprême
et grand-mère de Glousgap. Les missionnaires n'ont donc eu
aucune difficulté
à intégrer le culte à Sainte Anne chez les autochtones de
l'est du Canada
actuel. Ste-Anne est d'ailleurs encore fêtée par toutes les
Nations de l'est.
Mais est-ce Nogami ou Ste-Anne?
L'
imposition de la religion fut cependant une forme de génocide
culturel.
On imposa aux Indiens soit la religion catholique, soit la
religion protestante.
Les obligeant à renier leurs croyances ancestrales et leurs
coutumes.
Dans les écoles catholiques ou protestantes on obligea les
enfants à être «instruit»
selon les concepts religieux des Européens, à porter des
vêtements de «civilisés»,
à avoir les cheveux court. On leur interdisa de parler
leur langue.
Ce n'est que depuis les années 70 que la religion Catholique
permet
l'utilisation de prénoms autres que chrétiens.
Certaines croyances et coutumes étaient similaires à celle
de plusieurs autres
croyances
religions dans le monde...
- Les Mi'kmaq croyaient que si «l'âme-libre» revenait au corps
pour unir à
«l'âme-vie», la résurrection pourrait se produire et la vie
continuerait
comme auparavant.
- Toutes les choses vivantes ont une âme, non seulement les
humains. Tous les
humains sont faits de trois éléments de base le corps physique
(mtinin), l'âme-vie
(mimajuo'qon), l'âme-libre (mijijaqamij).
- La réincarnation peut avoir lieu lorsque «l'âme-libre» et
«l'âme-vie»
revient aux restes des corps (les os).
- Les cendres de nos ancêtres sont sacrées et l'emplacement où
ils reposent,
une terre sanctifiée.
La tradition a su conserver (surtout chez les gens plus âgés)
certaines
croyances malgré l’opposition de l’Église…
La création :
Au commencement, le Créateur donna la vie aux Mi'kmaq et le
droit à la liberté
(le droit à l'autodétermination). Les Mi'kmaq ont été destinés
à vivre sur
notre Mère la Terre et profiter des cadeaux de ses eaux et
territoires. En échange
les Mi'kmaq ont eu le devoir de protéger et préserver notre
Mère la Terre. C'était
une obligation divine léguée aux peule Mi'kmaq. Le Créateur
nous a donné ce
droit et cette responsabilité et aucun gouvernement ne peut
nous l'enlever.
Le lien avec la nature :
Puisque d'autres énergies spirituelles existent dans les
objets animés et
inanimés, il est important de montrer le respect à toute vie
et toute chose
vivante sur terre. Il y a des esprits dans les animaux, dans
les arbres, dans
les plantes, dans les fleurs. La vie des humains n’est pas
considérée supérieure
à d'autre vie, puisqu'ils les humains et les animaux ont été
créés égaux.
Certains animaux ont été placés sur terre pour la survie des
humains. Encore
aujourd’hui des prières sont récitées avant de tuer un animal
pendant une
chasse. En raison de la croyance de la spiritualité chez les
animaux, les os
sont traités avec un grand respect. Par respect pour l'animal
qui a offert sa
vie au chasseur, les os sont utilisés ou enterrés. Aujourd’hui
on les
utilise surtout pour faire des ornements et bijoux.
Au contact des Européens les Mi'kmaq avaient contracté des
maladies pour
lesquelles ils n'avaient aucune défense naturelle.
«Évangélisés» par les missionnaires certains croyaient qu'en
acceptant
d'être baptisé et en portant des vêtements de tissus pour
prouver qu'ils
étaient baptisés ils allaient ainsi protéger leurs descendance
de ces
maladies. Mais ils n'avaient pas réalisé qu'ils allaient
devenir encore
plus malade en s'approchant des Européens. Plusieurs
moururent.
En
1607, Henri IV permettait à Jean de Biencourt de Poutrincourt
de maintenir son
entreprise de colonisation en Acadie, mais à la condition d’y
conduire
quelques Jésuites pour l’évangélisation des Autochtones. Ne
souhaitant pas
la présence des Jésuites mais désirant conserver la faveur
royale il
n’emmenait avec lui qu’un seul prêtre, l’abbé Jesse Fléché
(surnommé
le Patriarche par les autochtones).
Au début de juin 1610, moins d’un mois après son
arrivée, il
s’empressa de baptiser le chef Mi’kmaq Membertou ainsi que 20
membres de sa
famille. Le
père Jesse Fléché ignorant la langue Mi’kmaq, c’est Charles de
Biencourt,
le fils de Poutrincourt, qui, à la demande de son père, se
chargeait de catéchiser
les Mi'kmaq.
Plus d’une centaine de Mi’kmaq furent ainsi baptisés en 1610
et 1611. À
l’arrivée des Jésuites Biard et Massé en 1611 les autochtones
baptisés
ignoraient encore jusqu’au premier mot des préceptes de la
religion. L’évangélisation
était à reprendre. Les Jésuites firent leur profit de cette
expérience, ne
baptisant désormais les adultes qu’après une longue probation.
Depuis le baptême du grand chef Membertou par le père Jesse
Fleche à
Port-Royal en 1610, les Micmacs entretiennent une relation
particulière avec l'Église
Catholique. Cette relation a été définie dans un concordat, ou
traité,
conclu entre le Grand conseil et le pape. Les Micmacs ont
alors accepté de protéger
les prêtres et les colons catholiques français. En
retour, l'Église catholique a accordé certains pouvoirs
religieux à la Nation
micmaque. Puisque l'Église concluait ce genre d'entente
uniquement avec des
gouvernements nationaux, le concordat confirmait la
souveraineté des Micmacs.
Le catholicisme est donc devenu la religion de la Nation
micmaque.
(Paragraphe
tiré de http://www.gnb.ca )
Un
concordat était signé au Vatican en 1610. Ce document
par mis les mieux
cachés de tous les temps affirmait le droit aux Mi'kmaq de
choisir le
catholicisme, la tradition spirituelle Mi'kmaq ou tous les
deux. Les
Autochtones étaient baptisés selon des appellations
amérindiennes, bien que
des prénoms européens vinrent remplacer graduellement les noms
amérindiens.
Pourtant
ce n'est que vers 1970 que l'Église Catholique permettait
que des éléments
autochtones entre dans les églises. Jusqu'à ce moment
seul le poisson
avait sa place dans les églises, le clergé ne semblant pas
savoir ce que
symbolisait celui-ci. C'est aussi depuis ce temps
qu'il est possible de
donner à l'enfant nouveau né un prénom non
chrétien correspondant aux traditions autochtones.
En 1626 Charles de La Tour et ses
hommes doivent suivre les Indiens dans leurs expéditions de
chasse pour pouvoir
survivre. Plusieurs épousent des Indiennes, dont lui-même.
Celui-ci s'était
d'ailleurs fait tant aimer des Indiens qu'ils l'avaient nommé
comme leur chef
suprême
(Paragraphe
tiré de http://www.gnb.ca )
Un
concordat était signé au Vatican en 1610. Ce document
par mis les mieux
cachés de tous les temps affirmait le droit aux Mi'kmaq de
choisir le
catholicisme, la tradition spirituelle Mi'kmaq ou tous les
deux. Les
Autochtones étaient baptisés selon des appellations
amérindiennes, bien que
des prénoms européens vinrent remplacer graduellement les noms
amérindiens.
Pourtant
ce n'est que vers 1970 que l'Église Catholique permettait
que des éléments
autochtones entre dans les églises. Jusqu'à ce moment
seul le poisson
avait sa place dans les églises, le clergé ne semblant pas
savoir ce que
symbolisait celui-ci. C'est aussi depuis ce temps
qu'il est possible de
donner à l'enfant nouveau né un prénom non
chrétien correspondant aux traditions autochtones.
En 1626 Charles de La Tour et ses
hommes doivent suivre les Indiens dans leurs expéditions de
chasse pour pouvoir
survivre. Plusieurs épousent des Indiennes, dont lui-même.
Celui-ci s'était
d'ailleurs fait tant aimer des Indiens qu'ils l'avaient nommé
comme leur chef
suprême
La cérémonie du pacenta
L'arrivée des missionnaires européens,
au début du XVIIe siècle, transformera le mode de vie des
Mi'kmaq. Dès 1624,
ce peuple délaissera progressivement ses valeurs spirituelles
et culturelles au
profit de la religion et du mode de vie européens.
On peut honorer le placenta après la naissance, le célébrer et l’offrir à la Terre
Le placenta étant un organe sacré, au moment de l'accouchement se faisait la cérémonie du placenta.
On pouvait honorer le placenta lors de la naissance avec un rituel au moment de couper le cordon ombilical.
La cérémonie pouvait se pratiquer dans les jours qui suivaient.
Le placenta était considéré comme le corps physique de l’âme.
On honorait le placenta après la naissance en le célébrant et en l'offrant à la Mère la Terre.
On le pendait à un arbre durant la cérémonie, puis on l'enterrait au pied d'un arbre.
Les langues autochtones
La plupart des langues autochtones
disposent de très peu de matériel publié. Le
fait de traduire et de publier les «écritures saintes» dans
ces langues contribue
à leur survie de la langue, tout en fournissant une base pour
de futurs projets
littéraires. Pendant plus de trente ans, Marion
Wilmot, une aînée mi'kmaw, a travaillé à la traduction du
Nouveau Testament
dans la langue de son peuple. Elle était aidée d’une douzaine
d’autres
membres de la communauté mi'kmaq, ainsi que par Watson et
Marilyn Williams de
l’Association Wycliffe pour la traduction de la Bible et aussi
par la Société
biblique canadienne. Cette version du Nouveau Testament
en mi'kmawi'simk
courant a été publiée par la Société biblique canadienne, en
avril 1999,
pour remplacer la version de 1874.
Gjinisgam gusna Nisgam
gusna Elohim gusna Allah na wijei elia'sutman.
Que vous priez le Grand Esprit ou Dieu ou Elohim ou Allah,
etc., vous priez le
même Être Suprême.
Wenuj
amsala'sit /
Erreur
Française
En 1608 Champlain voyait les Indiens «vivant comme beste
brutes»
mais il était convaincu qu'après l'arrivé des missionnaires
ils seraient «reduits
bons Chrestiens si on habitoit leur terre».
(C. H. Laverdière, ed., Œuvres de
Champlain (Quebec, 1870), t. iii, p. 163.)
En 1668 Louis XIV donna ordre à l'Intendant Bouteroue «employer
toute l'authorité
temporelle pour attirer les dits sauvages parmy les
français, ce qui se peut
faire par les mariages et par l'éducation de leurs
enfans», les missionnaires
«enant les sauvages convertis dans leur forme de vie
ordinaire.»
(Le
Journal des Jésuites (Québec, 1871), pp. 281, 312; Archivum
Romanum Societatis
Iesu (Rome), Gallia 109, fol. 3, "Pierre de Sesmaisons :
Raisons qui
peuvent Induire Sa Sainteté à permettre aux Français ...
d'épouser des
filles Sauvages..."")uvt arivé car au
lieu de les acoutumer a nos Loys, je vous asseure
qu'ils nous communiquent fort tout ce qu'ils ont de plus
mechant, et ne prennent
eux mesmes q'ce qu'il y a de mauvais et de vitieux en
Nous.»
(P.A.C.,
Series C11A, Denonville to Minister, November 13, 1685, Vol.
VII, pp. 46-47.)
En 1686 Mère Marie de l'Incarnation demandait à Louis XIV's
de redoubler les
efforts pour assimiler les Autochtones:
«Si Sa Majesté
le veut, nous sommes prêtes de le faire par l'obéissance
que nous lui devons,
et surtout parce que nous sommes toutes disposées à
faire ce qui sera à la
plus grande gloire de Dieu. C'est pourtant une chose
très difficile, pour ne
pas dire impossible, de les franciser ou civiliser. Nous
en avons l'expérience
plus que tout autre, et nous avons remarqué que de cent
de celles qui ont passé
par nos mains à peine en avons nous civilisé une. Nous y
trouvons de la
docilité et de l'esprit, mais lorse qu'on y pense le
moins, elles montent par
dessus notre clôture et s'en vont courir dans les bois
avec leurs parents, où
elles trouvent plus de plaisir que dans tous les
agréments de nos maisons françaises».
lapulusann
/ Confinement
Le père Le Goff o.m.i. était d'avis que le confinement dans
les réserves
était une catastrophe humaine.
(texte tiré de la section «avant-propos» du dictionnaire
français/montagnais publié en 1916)
(Ce
document est disponible en format pdf via le Troc - Consultez la page http://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
)
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Saqamaw - Sagamo
- Nikanus /
Grand Chef
Devenir Chef était une tâche héréditaire. Le
futur Chef devait posséder certains
qualités pour être admissible tels le
courage, le leadership, la confiance, la
supériorité intellectuelle, etc.
Si le plus vieux fils du Chef n'était pas
qualifié pour ces fonctions, un autre fils prenait la
relève. Si
le Chef n'avait pas de fils ou qu'ils n'étaient pas
qualifiés pour cette
fonction, la direction changeait de famille.
Les Chefs n'étaient
pas une autorité suprême chez les
Mi'kmaq, contrairement à plusieurs autres
peuples. Sa
principale fonction était de déléguer les territoires de
chasse, aider les
anciens et les chefs de familles. Il décidait
également des temps de
guerres, mais rarement seul. Il consultait souvent les
Chefs des autres
peuples ou tribus extérieures. Il s'occupait de la
répartition des
richesses dans son groupe et de ceux qui étaient
démunis. Il était une
sorte de guide ou de modèle pour ses semblables.
Le Grand Chef assumait
la direction et la protection
de la communauté vivant sur le territoire. L’honneur, et
peu davantage, était son meilleur profit.
Les jeunes gens étaient à son service et les hommes
mariés lui payaient tribut.
Timbre émis en 2007.
Concepteur: Réjean Myette de la maison montréalaise
Fugazi.
Bien qu'on en ait fait plusieurs descriptions écrites au fil
des ans, aucun
portrait du
Chef Mawpilu n'a été réalisé de son vivant.
Maoi'napeltu / Le
Grand Chef de tous
Disons d'abord que le nom
Mawpilu ou Membertou
a été
attribué à ce Grand Chef par les
Français.
Ce nom est dérivé du terme Maoinapeltu,
signifiant "chef
de tout" ou
"chef principal"
lui a été donné par les Français
car il
avait juristiction
sur
tout le territoire allant de
Ste.
Croix jusqu'à la vallée
de la rivière
Saint-Jean, près de
l'actuelle frontière du Maine
USA et du Nouveau-Brunswick
au Canada.
Memmbertou
était exceptionnellement
grand et mince, avec une
longue barbe.
On
croyait qu'il était le fruit d'un
pêcheur européen
et d'une
femme Mi'kmaw.
Son
apparence générale pouvait le
suggérer.
À l'époque de l'arrivée des Européens Membertou
n'avait qu'une seule
épouse (baptisée Marie le 24 juin 1610),
peut-être prise
une autre tribu comme un trophée
de guerre,
ou
présentée
à lui comme prélude
à
la paix. Il
ne
subsiste aucune
trace de la mort de Marie.
Elle s'est sans doute remariée
après une
certaine période
de deuil.
Le
Grand Chef Mawpilu (Membertou), aussi nommé Malpeltu
Sikntasip, baptisé Henry le 18 septembre
1610 à Annapolis Royal, N.-É., est certainement le Grand
Chef le plus connu
de l'histoire Mi'kmaq. Il exhorta les
missionnaires à apprendre
la langue mi'kmaq. Il fût le premier Grand Chef Mi'kmaq à à
refuser pour lui-même la polygamie, habituelle aux
Grands Chefs. Cependant, lui
et sa famille gardèrent leurs usages païens, au
scandale des Jesuites.
Cette union entre le Peuple Mi'kmaw et l'Église Catholique
durera pendant plus
de 400 ans.
À la fin d’août 1611, Membertou, fût attaqué de
dysenterie. Le 16 septembre,
Mawpilu
(Membertou)
fit son discours d’adieu, après s’être confessé. Il
déclara son désir d’être enterré avec ses
ancêtres païens. Le père Biard,
Jésuite, s’y opposa, mais lui conféra quand même
l’extrême-onction.
Il mourut le dimanche, 18 septembre 1611. On lui fit,
le lundi, des funérailles solennelles.
Les
Français disaient du Grand Chef Mawpilu (Membertou) : « C’a
esté, écrit le père
Biard, le plus grand, renommé et redouté sauvage qui ayt
esté de memoire
d’homme : de riche taille, et plus hault et membru que n’est
l’ordinaire
des autres, barbu comme un françoys, estant ainsy que quasi
pas un des autres
[sinon les sagamos] n’a du poil au menton ; discret et
grave, ressentant bien
son homme de commandement ».
Pouwowin
- Puion
- T'moin - Autmoin /
Le guérisseur (Medicine
man)
Un
puion était un homme ou une femme qui avait le pouvoir
de communiquer avec
le monde occulte. Les chamanes et médecins, qui se
livraient à la quête de vision et contrôlaient les relations
avec les puissances de l’univers, étaient de sexe
masculin.
Les visions que pouvaient recevoir les hommes leur conféraient
le pouvoir de guérir, d’aller à la guerre et de chasser. Les
femmes participaient très peu à ces activités et, s’il est
vrai que leur présence était essentielle aux cérémonies
religieuses, elles ne dirigeaient pas ces dernières. Il
pouvait arriver cependant qu’une femme devienne un leader
rituel après sa ménopause.
Les femmes n’allaient pas formellement en quête de vision,
mais certaines avaient tout de même des visions qui leur
donnaient le pouvoir de guérir grâce aux plantes médicinales,
d’être sage-femme, ou de fabriquer des amulettes
pour protéger les enfants en pleine croissance. Les visions
pouvaient également inspirer un motif de broderie faite de
piquants de porc-épic ou de perles de verre et procurer à la
visionnaire la dextérité pour l’exécuter.
Le puion recevait
la connaissance par
son père ou sa mère.
Enseigné
par les Anciens son
père ou son grand-père,
sa mère, sa grand-mère,
l'enfant apprenait
la tradition à travers l'étude des plantes
et de la nature
et le respect qu'il devait
porter à toute chose vivante ou ayant rapport avec la vie.
Il développait en
lui l'instinct, l'essence du puoin.
Il
pouvait aussi devenir puoin en commençant
comme apprenti. Le
futur puoin était
choisi
en fonction de ces capacités d'apprendre et de sa
rapidité à
comprendre. Il
devait avoir un désir sincère de connaître les
choses
et de les
appréhender. C'est
lors de sa première quête de vision que le futur puoin
prenait
conscience de ses qualités et découvrait
si, oui ou non, il avait
l'étoffe d'un guérisseur.
Les puoins transportaient habituellement un sac de
guérisseur contenant
des os, des cailloux, des figurines sculptées et d'autres objets
sacrés qui
les aidaient à se servir de leurs pouvoirs
extraordinaires.
À l'aide de médicaments et de cérémonies, ils pouvaient guérir
un malade ou
réparer les torts causés par d'autres personnes possédant des
pouvoirs
semblables. Appelé auprès des malades, il soufflait sur eux
pour éloigner le démon,
dansait et se prononçait sur le rétablissement ou la mort
prochaine du
patient. Contre
présents, il prophétisait
sur l’issue de la chasse ou de la guerre.
Ils étaient en
mesure de repérer le gibier et le poisson, de prédire la météo
et de savoir
ce que d'autres personnes influentes faisaient.
Les gens de la communauté respectaient les puoins
et
les kinaps/ginaps et leur donnaient des cadeaux pour les
remercier de
leur aide.
Encore
aujourd'hui, certains croient toujours au pouvoir du sac de
médecine. On
peut porter un sac de médecine lorsqu'on désire demander la
protection des
esprits.
Le contenu est prescrit par un ancien.
Il peut contenir les quatre plantes sacrées qui sont le
cèdre, le
tabac, la sauge et le foin d'odeur.
Il peut contenir d'autres plantes sauvages, du raisin
d’ours séché,
des copeaux, des champignons de saule jaune, etc.
Il peut contenir des parties d'animaux, comme des os ou
des testicules de
castors séchés.
Le contenu en sera brûlé pour évoquer les esprits.
Seul le détenteur ou un Ancien peut toucher le sac de
médecine sinon
son contenu en serait profané.
Le malade peut désirer brûler du tabac, du foin d'odeur
ou d'autres
herbes sacrées pour aider à sa guérison.
Le contact des Européens amena des maladies encore jamais
connues sur le
continent et qui ne pouvaient être soulagées par les herbes
médicinales
autochtones. Plusieurs Autochtones périrent. Le
mode de vie Européen
comprenait une proximité d'animaux domestiques tel que des
bœufs, des porcs, des
chevaux, des moutons, des poules et autres volailles, etc., ce
qui favorisa
l'apparition d'épidémies infectieuses inconnues dans les
Amériques.
Petite vérole: 1631, 1633 et 1639
Épidémie d'origine inconnue: 1646
Influenza: 1647
Petite vérole: 1649
Diphtérie: 1659
Petite vérole: 1670
Influenza: 1675
Petite vérole: 1677 et 1679
Petite vérole et rougeole: 1687
Petite vérole: 1691, 1729, 1733, 1755 et 1758.
Putu's / Gardien de la ceinture Wampum
Le Putu's est celui qui est responsable de garder et protéger le Wampum. Il est un historien. Il s'occupe aussi des traités provenant soit de non-autochtones ou d'autres Bandes.
Gsnugowaqann aq aji wle' waqnn / Les maladies et les bonnes conditions
Au début de XXième siècle peu d'Autochtones souffraient de diabète au Canada. Aujourd'hui, il y a de trois à six fois plus de cas de diabète chez les Autochtones qu'il peut y en avoir dans la population non autochtone.
Le résultat des effets conjugués de l'abandon des modes de vie traditionnels, de la diminution de la consommation d'aliments traditionnels et l'accès limité à des soins de santé et à des services de soutien adéquats ont un impact important sur la santé des Autochtones du Canada. Il en résulte des taux élevés d'obésité, de diabète, d'hypertension, de maladies cardio-vasculaires, de dépression et de caries dentaires.
Pourcentage des gens atteint de diabète chez les Premières Nations:
15 à 19 ans: < 1%
20 à 24 ans: < 2%
25 à 29 ans: < 3%
30 à 39 ans: < 5%
40 à 49 ans: < 10%
50 à 64 ans: < 18%
+ 65 ans : < 23%
Pourcentage des gens atteint de diabète chez les non Autochtones au Canada:
15 à 39 ans: > 1%
40 à 49 ans: < 2%
50 à 64 ans: < 5%
+ 65 ans : < 11%
Kniskamijinaqik
gina'masuti
/
Enseignements
des Anciens
De
l'autre côté du sentier des esprits, en des temps anciens,
le Créateur «Gisu'lg» (Kisulk)
prit une décision. Il créa d'abord le soleil, Niskam,
qui devait
traverser la voie lactée (Skïtékmujeouti) pour éclairer la
terre. Surgit un
éclair qui créa Sitqamúk, la terre, et dont est aussi issu
Kluskap qui a été
créé avec de la terre sèche. Kluskap s'étendit sur Sitqamúk,
la tête, les
pieds et les mains orientés vers les quatre points
cardinaux. Kluskap allait
devenir un maître puissant, un kinap et un puoin, aux dons
et aux alliés
nombreux.
Surgit un autre éclair qui donna la lumière du feu en même
temps que
naissaient les animaux, la végétation et les oiseaux. Ces
autres formes de vie
donnèrent graduellement à Kluskap une allure humaine.
Kluskap s'éleva
au-dessus de la terre et remercia Kisúlk en honorant les six
directions: le
soleil, la terre, puis l'Est, le Sud, l'Ouest et le Nord.
Les habiletés inhérentes
à la forme humaine représentaient la septième
direction.
Kluskap demanda au Créateur «Gisu'lg» (Kisulk) comment il devrait vivre
et, en guise de réponse,
«Gisu'lg»
(Kisulk) lui
envoya Nukumi, grand-mère de Kluskap, pour le guider dans sa
vie.
Créée à partir d'une roche qui fut transformée pour prendre
le corps d'une
vieille femme grâce au pouvoir de Niskam, le soleil, Nukumi
était une ancienne
dont les connaissances et la sagesse furent intégrées à la
langue
micmaque.
Nukumi enseigna à Kluskap à faire appel à apistanéwj, la
martre, pour
qu'elle demande aux bons génies la permission que l'homme se
nourrisse d'autres
formes de vie. La martre revint avec leur accord, ainsi
qu'avec des rites et des
chants. Kluskap et sa grand-mère remercièrent Kisúlk, le
soleil, la terre et
les quatre autres directions, puis festoyèrent. Au moment où
ils se
demandaient comment ils devraient vivre, Kluskap rencontra
Netawansum, son
neveu, à qui Kisúlk avait donné une forme humaine dans les
flots de l'océan
qui déferlaient sur les rives et restaient accrochés au foin
d'odeur.
Netawansum comprenait la vie et la force du royaume
sous-marin et il apporta à
Kluskap des cadeaux de ce royaume, y compris la capacité de
voir au loin.
Kluskap et sa grand-mère le remercièrent et se régalèrent de
noix tombées
des arbres.
Enfin, ils rencontrèrent la mère de Kluskap,
Níkanaptekewísqw
— une femme dont le pouvoir résidait dans la capacité de
parler des cycles
de la vie ou de l'avenir. Elle était née d'une feuille
d'arbre, issue du
pouvoir et de la force de Niskam, le soleil, et avait pris
forme humaine pour
apporter l'amour, la sagesse et toutes les couleurs. Elle
apportait avec elle la
force et la sagesse de la terre et connaissait les moyens
pour vivre en harmonie
avec les forces de la nature.
Ils vécurent ensemble
longtemps, mais, un jour, Kluskap dit à sa mère et à son
neveu que sa grand-mère
Nukumi et lui partaient pour le Nord. Kluskap laissa des
instructions à sa mère,
lui disant que le feu du grand conseil allait laisser
échapper sept étincelles
qui retomberaient sur le sol, chacune sous la forme d'un
homme. Sept autres étincelles
allaient retomber de l'autre côté, et de celles-ci
naîtraient sept femmes.
Ensemble, ces hommes et ces femmes formeraient sept groupes,
ou familles, et ces
sept familles se disperseraient dans sept directions pour se
rediviser ensuite
en sept groupes différents.
Comme les éclairs d'où la terre et Kluskap étaient nés, les
étincelles
contenaient de nombreux cadeaux. Elles donnèrent vie à
l'homme et, dans chaque
forme humaine, la perspective de la continuité. Comme
Kluskap avant eux,
lorsque tous ces gens se réveillèrent nus et perdus, ils
demandèrent à
Kluskap comment ils devraient vivre. Kluskap leur enseigna
les leçons qu'il
avait apprises, d'où son nom, celui qui vous parle, ou le
maître-créateur.»
Source: Cet
extrait s'inspire d'une histoire tirée des antiques
enseignements des anciens.
La légende en question a été reproduite par Kep'tin
Stephen Augustine de Big
Cove (Nouveau-Brunswick).
Amgwes gina'matimg / Education du passé
Tout
comme c'est encore le cas aujopurd'hui l'enseignement
traditionnel comprenait
l'apprentissage de la vie en communauté et des techniques de
survie. Les
enfants avaient
une éducation en fonction de leur futurs
rôles d'hommes et de femmes
adultes. Les garçons apprenaient à chasser, pêcher
et à prévoir
les
besoins de la communauté. Les filles apprenaient
à préparer et conserver les aliments, fabriquer les
matériaux, les
vêtements, la miss
en place des camps, et
le soins
aux enfants. Il était donné à tout enfant mi'kmaw
une
connaissance approfondie de l'environnement naturel.
Les Anciens étaient et son encore les «keepers of the
culture».
Avec l'arrivée
des européens
est venu deux
nouvelles
languee
et de nouvelles
façons.
Les
missionnaires
avait
pour tâche «d'éduquer»
les
Mi'kmaq
des façons modernes et les a encouragés à construire
des
églises et des
écoles.
En 1605, les
colons
français en Acadie ont
commencé à
convertir les
Mi'kmaq au
christianisme en leur donnant
l'éducation
religieuse jusqu'à la construction
de la première
école construite à Le Havre en
1633.
L'éducation par
les Français continua jusqu'en 1710 lorsque le contrôle de
l'Acadie passa au
pouvoir des Britanniques.
Pendant les
années 1800, les
Mi'kmaq ont perdu
la plupart des contrôles
sur leur culture. L'Acte de
l'Amérique du Nord britannique de
1867 et plus tard l'Acte des Sauvages en donnait
la responsabilité du
gouvernement du Canada.
Atel gina'matimg
/ Education actuelle
De nos jours les Mi'kmaq utilisent deux langues dans la
plupart des territoires,
sauf dans la région gaspésienne où ils parlent l’anglais, le
français ou
les deux.
À la maison et à l’école, les enfants apprennent la langue
mi'kmaq. À l'école,
les enfants suivent le même programme que partout
ailleurs. Par
contre, ils ont également des cours sur la langue, la
culture et l'artisanat.
Ces derniers sont donnés par les aînés de la communauté, leur
tâche
la plus importante étant de
transmettre leurs
connaissances de
sorte que la culture de
leur peuple peut
se
perpétuer.
Tplutaqan
/ La loi, la justice
Chez les Autochtones, l’organisation
et la réglementation des forces pour le maintien de l’ordre
relevaient
directement des coutumes et des traditions. Le Créateur
était la source des
coutumes qui, par leur nature spirituelle et leur résistance
à la temporalité
tout au long de l’histoire, représentaient le projet sacré
du Créateur pour
la survie de la nation.
Chez les Autochtones, la notion de justice a un tout autre
sens que dans la société
dominante européenne. Aux yeux des Premières Nations, le
terme «justice»
implique le rétablissement de la paix et de l’équilibre
dans la collectivité
en réconciliant le contrevenant avec sa propre conscience
ainsi qu’avec la
victime et sa famille.
La «justice» renvoie à un ordre naturel des choses dans
lequel tout et tous
sont en relation. Chaque action reflète l’harmonie
naturelle de la
collectivité et du monde. La justice transcende la pensée;
elle doit être une
expérience vécue. En ce sens, elle doit émaner d’une
expérience intérieure,
et non pas d’un état d’ordre interventionniste imposé de
l’extérieur et
distinct de la réalité des individus.
Dans la tradition des collectivités autochtones, la
justice relève du
quotidien et d’expériences communes découlant en partie
des apprentissages,
des valeurs et des traditions constituant le peuple. En
somme, la justice fait
partie de l’étoffe autochtone; elle se traduit par un
sentiment de
responsabilité envers tous les autres membres de la
collectivité ainsi qu’à
l’égard de toutes les forces et créatures essentielles à
la vie humaine.
Les peuples autochtones préféraient appliquer une éthique
sans interférence
qui préconise la réconciliation et la restitution plutôt
que le jugement catégorique.
Bien que certaines cultures autochtones anciennes aient eu
recours à
l’expulsion de contrevenants, elles appliquaient toutefois
les principes de réconciliation
et d’expiation si l’accusé était réadmis dans la
collectivité. En
fait, comme les relations interpersonnelles constituaient
un des principes
fondamentaux de la justice autochtone, tout jugement était
soigneusement pesé
quant aux répercussions éventuelles sur l’ensemble de la
collectivité.
La notion de culpabilité n’était que secondaire par
rapport à
l’importance de réparer la faute commise et de rétablir
l’équilibre au
sein du groupe.
À cette époque, la notion du «groupe-parent» avait un rôle
fondamental. Chez les peuples Micmacs, des systèmes
clairement définis
avaient été mis en place; le droit et le gouvernement
consensuel avaient pour
fondement le principe de la famille. Dans chaque
district, un conseil de
famille local formait l’unité fondamentale du
gouvernement, et les familles
élargies ou les clans constituaient la base du système
judiciaire.
L’ordre, ou le gouvernement des peuples des Premières
Nations, reposait sur
une théorie collective de bonne conduite et de
responsabilités communes; la
loi autochtone présentait une souplesse inhérente, et
reflétait la perception
d’un monde éternel constamment redéfini par des
renouvellements et réajustements
continuels. Chez les Micmacs, le comportement de
l’individu s’adaptait
à la culture collective, poussé par une profonde
considération envers les
valeurs communes de la collectivité et les opinions
familiales ainsi que
l’honneur et le respect qui en découlent.
Étroitement lié à
l’ordre individuel, l’ordre social émanait d’une forme de
parentalisme,
de l’éducation et de la maîtrise personnelle.
Le principe d’égalité
édictait les rapports entre les familles et les individus,
l’agressivité
n’était pas reconnue parmi les valeurs culturelles, et
aucune institution
coercitive, quelle qu’elle soit, n’existait encore.
À l’instar
d’autres cultures autochtones, les Micmacs n’admettaient
le caractère exécutoire
que des obligations ayant fait l’objet d’un consentement,
de manière à ne
pas rompre l’harmonie de l’ordre naturel. Ce modus
operandi, au
même titre que d’autres systèmes autochtones, s’avérait
plus efficace
pour maintenir l’harmonie et l’équilibre au sein de la
collectivité que
l’application d’une justice abstraite. Ainsi, les
notions
d’innocence et de culpabilité n’avaient pas leur place
dans les systèmes
judiciaires autochtones, lesquels étaient plutôt fondés
sur le principe de
l’harmonie de la collectivité.
Tplutaqan
/
Justice
(Texte tiré de http://www.aboutourland.com
)
Dans les communautés Mi’gmaq, il y a plusieurs principes de justice, des principes reliés et tirés de concepts tels l’honneur, le partage, les relations, le pardon, la paix et l’harmonie. Ces idées de justice sont tirées, dans bien des cas, des enseignements de la première famille.
La justice Mi’gmaq était basée sur une approche spirituelle équilibrée. L’objectif était d’établir et de préserver des relations saines et de l’harmonie au sein des communautés.
Le système de justice était basé sur la famille. Les questions d’injustice étaient normalement réglées par le chef de la famille. En tant que membre d’un groupe familial, chaque personne avait des responsabilités envers leur famille, leur communauté et leur nation. Souvent, des problèmes entre familles ou amis pouvaient être réglés rapidement, sans faire grand bruit.
Quant aux problèmes plus graves et répandus, on faisait appel aux Aînés et aux chefs pour le système de justice. On avait l’idée que tout le monde était connecté, alors en faisant du mal aux autres, on se faisait mal et on faisait du mal à la communauté
Si on trouvait qu’une personne avait volé, et que le besoin avait poussé cette personne à voler, alors la famille élargie était critiquée parce qu’elle ne s’était pas bien occupée de cette personne. Dans ces cas, la personne qui avait volé n’était pas punie. Les crimes étaient rares, parce qu’on devait s’occuper de tout le monde. De plus, les personnes ne voulaient pas attirer la honte de la criminalité sur eux, ni sur leur familles.
Toute la communauté avait la responsabilité de conserver la paix et l’équilibre. Dans cette optique, tant le délinquant que la victime avait un rôle dans le processus judiciaire.
Gisigwenign
/
L'adoption
coutumière
L'adoption coutumière est une pratique que les peuples
autochtones au Québec
et au Canada pratiquent depuis toujours. L’adoption
selon les coutumes autochtones est fondée sur la tradition
où une famille
confie de manière privée son enfant à une autre famille de
la collectivité.
Ce type d’adoption est le plus fréquent. L’adoption
coutumière est
considérée comme un moyen de garder les enfants dans leur
milieu naturel
et de maintenir leur sentiment d’appartenance et leurs
traditions.
Droit coutumier
(Texte tiré de
http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/matr/acl_f.html )
Le droit coutumier micmac était un ordre normatif subtil et
complexe, dans
lequel le mouvement constituait la norme universelle et où
il n'existait pas de
système nominatif de droit positif. Codifier cet ordre
subtil reviendrait à le
modifier. Dans la perspective micmac, immobiliser les
compréhensions sous forme
de règles contrevenait aux processus conçus pour équilibrer
la souplesse inhérente
de leur conception du monde. Nul n'élaborait ni ne formulait
les rituels et les
solutions coutumiers. Les « règles » étaient des solutions
locales enracinées
dans l'expérience et les compréhensions consensuelles. Les
lois coutumières
constituaient des lignes directrices implicites tirées
d'exemples ou de modèles
tacites de comportements fondés sur les forces spirituelles,
semblables à
l'instinct dans le monde animal et tout aussi naturelles que
la gravité aux
yeux de la science moderne. Ces lignes directrices se
traduisaient dans les
traditions et les rituels oraux, et le partage des
difficultés et des joies de
la vie. Le droit coutumier micmac produisait une matrice de
processus offrant
des lignes directrices d'ordre général, et non précisément
détaillés. Mais
ses normes n'étaient ni universelles, ni objectives, ni
appliquées par des
institutions d'origine humaine. Il incombait à la famille de
lancer le
processus coutumier, tandis que la réparation était une
fonction du clan.
Kestegude /
L'esclavage
*Source : Marcel Trudel, avec la collaboration de
Micheline d'Allaire. Publié
en 2004 par les Éditions Hurtubise.
L'esclavage fût pratiqué au Canada français pendant près de
200 ans, tant
sous la domination française qu'à la suite de la
Conquête. En Nouvelle-France, l'esclavage n'est
légalisée
que vers 1689 par un édit de Louis XIV, et solidifiée en
Nouvelle France par
une ordonnance de l'Intendant Raudeau. La période
la plus active d'esclavagiste fût entre 1690 et la fin du 18e
siècle. À un
certain moment 52% des esclaves étaient des femmes. Les
premiers esclaves provenaient des Nations
Autochtones.
Plusieurs étaient
enlevés de leurs parents avant même d'atteindre la
puberté. Ces propriétaires
étaient des membres de l'État, des membres des communautés
religieuses, des
membres du clergé, des officiers, des marchands ou de simple
habitants.
La première famille de Nouvelle-France à avoir des esclaves
était la famille
Couillard-Hébert. L'Hôpital-Général de Montréal a reçu en
cadeau une Amérindienne
de 11 ans; Marguerite d'Youville (canonisée par l'Eglise
Catholique en 1990)
possédait des esclaves. L'évêque Saint-Vallier possédait
un esclave amérindien;
le curé Louis Payet possédait deux Noirs et un Amérindien;
Pierre-Paul- François
Delagarde possédait un Amérindien; le chevalier de Lavérendrye
a donné un
esclave Amérindien aux Jésuites; et Jacques Lafontaine de
Belcour était
propriétaire d'une Amérindienne. L'Église Catholique ne
s'est jamais
prononcée contre l'esclavage à cette époque. Les
religieux n'avaient
pas plus de conscience que les autres habitants de la
Nouvelle-France, puisque
le livre sacré de la secte catholique (Bible) approuvait
l'esclavage.
Il
eut 2692 esclaves Amérindiens (les préférés des
francophones) et 1400 Noirs
(préférés des anglophones) appartenant à environ 1400
«maîtres». On
compte 31 unions entre Français et esclaves amérindiens. Plusieurs
Québécois
d'aujourd'hui ont donc des esclaves dans leur arbre
généalogique!
Sur
le
plan social, l’esclave avait le droit de porter le nom de
famille de son maître
Il avait le droit d’être soigné à l’hôpital en cas de
maladie.
L’Église l’acceptait en son sein et lui administrait le
baptême. Certains esclaves furent confirmés et
admis au sacrement de
l’Eucharistie.
Le mariage est permis à
condition que l'esclave ait obtenu le consentement de son
maître.
Deux tiers des esclaves de la colonie résident à Montréal, un tiers à Québec et seulement 1% se trouve à Trois-Rivières.
L'esclavagisme est courant jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Au total, Marcel Trudel* a recensé 4092 esclaves, dont 2692 Amérindiens et 1400 Noirs appartenant à environ 1400 maîtres. La région de Montréal a dominé avec 2077 esclaves comparativement à 1059 à Québec et 114 à Trois-Rivières.
D'ailleurs, on compte 31 unions entre Français et esclaves amérindiens et 8 autres entre Français et esclaves noirs. Plusieurs Québécois d'aujourd'hui ont donc des esclaves dans leur arbre généalogique.
(Texte
tiré de http://grandquebec.com/histoire/esclaves-panis/
)
Les Panis formaient une tribu indigène établie à l'ouest du
Mississipi, très
souvent en guerre avec les Sakis et les Renards, qui
habitaient les rives du
Wisconsin. Lorsque ces derniers faisaient
des prisonniers, ils les
vendaient aux Français.
C’est en 1709 que l’intendant de la
Nouvelle-France Raudot légalise
l’achat d’esclaves. Le 13 avril 1709, il déclare que «tous les
Panis et
les Nègres qui ont été achetés et qui le seront par la suite,
appartiendront
en pleine propriété à ceux qui les ont achetés comme étant
leurs esclaves»
C’est-à-dire, sur le plan juridique, que l'esclave est égal à
un meuble et
qu'il est évalué avec les autres biens mobiliers lorsque le
notaire dresse un
inventaire.
Un certain nombre de familles de Québec, de Montréal et même
de la campagne
firent l'acquisition de Panis et surtout de Panises.
Les uns
et les autres étaient plutôt employés au service domestique
qu'à la culture
de la terre, pour laquelle ils n'avaient aucune
aptitude.
Une ordonnance de l'intendant Raudot du 13 avril 1709 portait
que tous les Panis
et nègres qui avaient été achetés et qui le seraient dans la
suite,
appartiendraient en pleine propriété à ceux qui les avaient
achetés comme étant
leurs esclaves. Une amende de 50 livres était imposée à ceux
qui, désormais,
tenteraient de débaucher les Panis du service de leurs
maîtres.
G'pnno'leweiei
tplutaqan / Droit sociaux des
Autochtones
(Indiens, Indiens non statués, Métis, Inuit)
Les
Peuples Autochtones formaient des groupements sociaux dotés de
leurs propres
systèmes de gouvernement bien avant leurs premiers contacts
avec les
Européens. Les femmes Autochtones étaient égales aux
hommes. Elle
avaient un très grand pouvoir de décision. Elles avaient
entre autre le
pouvoir d'élire le chef de la bande et possédaient même un
droit de véto.
Au nom du Peuple, les femmes avaient le rôle de préserver la
terre pour les familles et
les clans. Historiquement et traditionnellement les
femmes des Premières
Nations ont eu des rôles sociaux, politiques et culturels
importants.
Contrairement, les femmes des colons n'avaient aucun droit de
possession ou de
participation aux élections. Depuis la loi Canadienne de
1874 les femmes
Autochtones étaient exclues du pouvoir politique à l’intérieur
de leurs
communautés : les conseils de bande devait être élus par
les seuls
mâles majeurs du groupe et les femmes n’avaient plus aucune
voix
officielle. Le
système des «Conseils de Bande» était imposé par la Loi
sur les
Indiens et ne reflétait pas la coutume
ancestrale. La
civilisation occidentale avait fait perdre aux femmes leurs
anciens droits et
les avait placées comme toutes les autres femmes du pays sous
la tutelle des
hommes.
En cas de conflit, les décisions sérieuses au sein du Conseil
du Peuple
devaient obligatoirement impliquer tout le peuple, dont les
femmes. La
décision devait prendre en considération les besoins des
générations à
venir. La guerre était l’ultime recours. Les
conflits entre
nations étaient résolus par la diplomatie et le
consensus. En cas de
guerre, les femme et les enfants de l'ennemi étaient
respectés.
Chez plusieurs Nations, la coutume voulait que les femmes
confectionne les
mocassins que porteraient les hommes allant en guerre. Si les
femmes ne
voulaient pas la guerre, elles ne faisaient pas de mocassins.
Constitution des
États-Unis d'Amérique et Charte des Nations Unis
Par l'intermédiaire du Grand Chef Deganawida, dit le
Pacificateur, la «Grande
Loi de la Paix» aurait été donnée aux Haudneausaunee par le
Créateur
lui-même. Les Mohawk, Seneca, Onandaga, Cayuga, Oneida,
et par la suite les Tuscarora ont été joints par un accord
à suivre «la Grande Loi» et à former une des premières
confédérations des siècles derniers,
la Confédération Haudneausaunee (Confédération des Cinq
Nations). La
«Grande Loi» a depuis servi d'inspiration à beaucoup de
politiciens dans le monde entier.
Plusieurs des principes de la grande loi se retrouve dans la
constitution des
Etats-Unis d'Amérique et aussi celle des Nations Unis.
Les Etats-Unis d'Amérique
réclamèrent « l'inspiration divine» tandis que la constitution
était « empruntée» à la vraie version inspirée
de la «Grande Loi de la Paix» Haudneausaunee.
Aujourd'hui, le Sénat des
États-Unis d'Amérique actuel reconnaît que la «Grande Loi de
Paix» servi de
modèle lors de l’élaboration de la Constitution des États-Unis
d'Amérique
(U.S.S. Con. Res. 76,2 Dec. 1987).
Les territoires ancestraux des
Dakota,
Lakota et
Nakota
étaient les plaines du Canada et
des U.S.A.
Ils sont aujourd'hui séparés par une frontière qu'ils
n'ont pas tracé.
Il y a neuf bandes
Dakota
au Canada, quatre en Saskatchewan
et cinq au
Manitoba. La Nation dakota de
Sioux Valley (à
l'ouest de
Brandon) et
nation
Canupawakpa Dakota (nord
de Pipestone)
avec les Métis
constituent
les seuls groupes autochtones du
sud-ouest du Manitoba.
Ces territoires n'ont
jamais été vendu ou cédés au Canada.
Au U.S.A. ils sont dans ce qui est
aujourd'hui le Wisconsin,
le
Minnesota, le Dakota du Nord
et
Dakota du Sud, en forte présence
dans ce qui est
maintenant l'Iowa,
le Nebraska, le Montana,
l'Illinois.
Il y a sept sous-tribus
de
Lakota aux U.S.A., les Oglala, les
Sicangu
ou Brulé ,
les
Miniconjous, les Oohenupa,
les
Itazipacola, les Hunkpapa, les Sihasapa
ou
Pieds-Noirs.
Contrairement
à d'autres Premières
Nations
du Canada, la Nation Dakota
n'a
pas signé des traités avec
le
gouvernement canadien. Le
gouvernement du Canada soutient
que le Dakota
sont «Indiens»
américains
qui sont venus au
Canada comme réfugiés
dans les années 1860.
De ce
point de vue, le
Dakota ne sont
pas les
peuples autochtones du Canada
et
ne peut donc pas obtenir
le statut de
traité.
(Souvenons-nous que les Indiens au Canada sont devenu
Canadien en 1920 et ceux
aux U.S.A. le sont devenu qu'en 1924, une façon déguisée
pour les deux pays
d'affirmer la «propriété» des territoires du nord qui
étaient à l'époque
les Territoires-du-Nord-Ouest pour le Canada et l'Alaska
pour les U.S.A.).
Weladega
nenasunega
/ Droit de vote
L’Acte
constitutionnel de 1791 accordait la qualité d’électeur à
certains propriétaires
et locataires, sans distinction de sexe. Ce droit n'était
cependant pas
accordé aux Autochtones, femmes ou hommes. C’est ainsi que
certaines
femmes du Bas-Canada qui avaient les qualités requises
interprétèrent cet loi
constitutionnel comme une autorisation pour voter. Elles étaient
les seules
dans l’Empire britannique à se prévaloir de ce droit.
Cependant,
l’histoire se chargera de ramener les femmes à leurs activités
domestiques. En 1849, une loi corrigeait cette
«irrégularité» et
interdisait formellement aux femmes de voter.
Le Code civil adopté en 1866 affirmait l’incapacité juridique
des femmes non
mariées. En 1874
le
droit de vote s'élargissait pour inclure les sujets mâles
Britanniques d'au
moins 21 ans ainsi qu'aux Autochtones mâles ayant perdu leur
statut. Les
Autochtones mâles du Canada avaient le droit de voter dès la
Confédération,
à condition de renoncer à leurs droits issus de traités et à
leur statut
d’Indien. Les Inuits étaient inclus, mais aucune
mesure
n’existait pour les admettre au suffrage. En 1900, l'Acte
des
élections fédérales établissait les règles visant à
déterminer qui avai
le droit de voter aux élections fédérales. Elle imposait
les mêmes
exigences pour les élections fédérales que pour les élections
provinciales,
ce qui signifiait que les minorités qui n'avait pas le droit de
voter aux élections
provinciales étaient automatiquement exclues des élections
fédérales.
Plus de la moitié des Canadiens, y compris les minorités
visibles, les
Autochtones et les femmes, n'avait pas de droits
démocratiques. En
1916,
le Manitoba devenait la première province à adopter une loi
qui
accordait aux femmes non Autochtones le droit de vote aux
élections
provinciales. Le droit de vote était accordé aux femmes non
Autochtones au
fédéral en 1919. Cette obtention faisait suite à la Loi
des élections
en temps de guerre de 1917. Cette loi permettait aux
femmes de voter à la
place d’un autre individu en service militaire et parti au
loin si elles
avaient un quelconque lien de parenté avec celui-ci. En
1917 les femmes
obtenaient le droit de vote en Ontario. En 1924, le
suffrage ne
l'accordait qu'aux anciens combattants Autochtones de la
Première Guerre
mondiale, y compris ceux qui vivaient dans les réserves
indiennes. En
1938, la Loi des élections fédérales maintenait la race comme
«motif
d'exclusion du droit de vote à l'échelon fédéral». En
1940, les Québécoises non Autochtones pouvaient désormais
voter et se faire
élire. Le gouvernement Canadien accordait le droit de
vote aux Inuits en
1948, les Inuits qui ne possédaient pas de traité ni de
réserve et étaient
déjà considérés comme des «citoyens Canadiens». Mais les
Indiens qui
désirent voter devaient toujours renoncer à leur droit aux
exemptions
fiscales. En 1951, le droit de vote pour élire le
«Conseil de Bande»
était «accordé» par le fédéral aux femmes
Autochtones. Les
Indiens inscrits, contrairement à tous les autres autochtones
du Canada, ont été
des non-citoyens et des pupilles du gouvernement jusqu'en
1960. En 1960,
la loi Canadienne accordait le droit de vote Autochtones,
femmes et hommes, sans
les obliger à renoncer à leurs droits issus de traités.
Ce n'est qu'en 1964 que la loi mettait fin à l’incapacité
juridique des
femmes mariées. Dans les neuf années qui suivirent
l'obtention du droit
de vote par les Manitobaines, le gouvernement fédéral et la
plupart des
provinces adoptèrent des lois donnant le droit de vote aux
femmes
(1916-1925). Au Québec, il fallut attendre jusqu'en
1940. Depuis
l'adoption de la Charte canadienne des droits et libertés en
1982, le suffrage
universel est protégé au Canada par la loi constitutionnelle.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Malie'wuti
/ Le mariage
Avant
l'arrivée des européens il existait trois sortes de mariages.
Il y avait une forme
d’union hautement estimée, celle qui accordait symboliquement
le plus d’importance à la femme : le mariage par achat,
où l’homme offrait une grande quantité de biens à la famille
de la jeune femme.
Il y avait aussi le mariage par consentement mutuel où les
familles du jeune couple échangeaient des cadeaux :
souvent, les nouveaux époux commençaient alors leur vie
conjugale chez la famille de la jeune fille.
Il y avait le mariage par fugue : le jeune couple prenait
la fuite sans l’échange traditionnel de cadeaux entre les
familles pour consacrer l’union.
Le couple vivait généralement les débuts de son mariage chez
la famille de l’époux.
À
l'époque de l'arrivée des Européains la cérémonie de mariage,
qui se composait
principalement de la fête, était
extrêmement simple,
sans formalité
rigoureuse.
Les
parents disposaient tout simplement de leur fille.
Les
jeunes Mi'kmaq choisissaient la plus part du temps un époux ou
une épouse dans
un autre village. Il
pouvait y avoir des mariages arrangés par les parents. Lorsque
le jeune homme désirait une épouse, il rendait des services au
père de la
jeune femme pendant deux ans.
Au
cours de cette période de fiançailles, il travaillait et
chassait selon les
ordres du beau-père, et devait faire la preuve de ses capacités.
Un
père acceptait de donner la main de sa fille à un jeune homme
qui pouvait
prouver être capable de nourrir et faire vivre sa fille et ses
futurs
petits-enfants; il devrait prouver au père qu'il était bon
chasseur. À
la fin de cette période probatoire, il lui fallait encore se
procurer
suffisamment de victuailles pour fêter les noces.
Ce n'est qu'une
fois
que le père avait accepté que la jeune fille suivait son
nouveau mari dans
les bois pour chasser. Les
rapports avec sa future femme étaient strictement
interdits. Une
fois avoir fait ses preuves le
jeune homme était
invité
à se présenter au père de la mariée. Le
père de la fille
lui
souhaite d'abord la bienvenue dans le campement en lui disant
ceci: «Kutakumugual
n'tlusuk» ("Viens
vers
la partie arrière du camp, mon
beau-fils).
Ces paroles sont tout ce qu'il faut. De retour un
banquet les attendait.
Tous
sont invités.
Au
cours de la cérémonie de
mariage, les chamans et les Anciens de la famille prononçaient
longuement l'éloge
des époux, et la fête se concluait par des danses. Ils
mangent, boivent et danse,
puis, après
avoir
participé à diverses activités
sportives, ils
se dispersent finalement. Le jeune homme prend
alors son épouse et l'amène à son
wigwum.
Il
y avait des échanges de cadeaux. Dans l'esprit
autochtone ce geste ne
signifiait nullement un achat mais correspondait à un cadeau
dont la valeur ne
pouvait que flatter l'amour propre de la jeune
promise. Le second mariage
d'un homme ou d'une femme donnait rarement lieu à des
festivités collectives.
Le
principal objectif de l'union de deux personnes chez les
Micmacs était la
multiplication de l'espèce. Si le couple était stérile,
l'époux
pouvait se séparer de sa femme pour tenter d'épouser une
femme fertile.
La
polygamie était permise chez les Mi'kmaq, et la femme qui
devenait mère la
première pouvait gouverner les autres femmes de son
mari.
Avant l’occupation par les Européens il était fréquent
pour un homme d’avoir plus d’une femme.
L’union
polygyne devait, de préférence, convenir à toutes les
parties concernées, et les femmes y trouvaient leur compte
puisque cela signifiait le partage des corvées. En
situation de polygynie, on considérait que des épouses qui
étaient aussi des sœurs s’entendraient plus
facilement.
Il
arrivait qu’un homme ayant trop d’épouses en donne une à un
ami.
La femme était très attachée à son mari.
Si la
mort de son mari devait être vengée la veuve ne mangeait
plus de viande
jusqu’à ce qu’elle ait obtenu vengeance. Une
veuve ne se remariait pas.
Elle couvrait sa figure de couleur noire.
L’homme
était particulièrement possessif.
Si l’une de ses épouses devait être fautive elle était
alors chassée
ou risquait d’être tuée par celui-ci.
Malie'
/ Époux
Il
n'y avait pas de mots dans le langage mi'kmaw pour «époux»
et «épouse», ou
le «sexe». À moins que deux personnes consentent à s'allier,
chacune était
libre de jouir de son corps comme elle l'entendait. Une fois
que les partenaires
et leurs familles avaient consenti à une union, la fidélité
était exigée au
nom de l'autodiscipline. Après l'union toutefois, les
deux partenaires étaient
libres de se séparer en tout temps. Les familles réglaient
tout problème
pouvant survenir.
(Paragraphe tiré de
http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/matr/acl_f.html
)
Les Européens s’intéressaient aux femmes des Premières nations
non
seulement comme partenaires sexuelles mais aussi en raison de
leurs habiletés
de survie. Une telle femme, en raison des possibilités que lui
offrait sa
propre société, aidait beaucoup son nouvel époux. On
l’appréciait comme
interprète, négociatrice, commerçante, chasseuse et guide, et
elle s’y
connaissait en production d’aliments et de vêtements.
(Paragraphe
tiré de
http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/301/swc-cfc/from_fur_trade-f/pdf/200404_0662363779_f.pdf )
Ta’n telwo’gmawtultimg / We are all related / Nous avons tous des liens de parenté
Malie'wuti
Lnu aq wapék / Les mariages Indiens/non-Indiens
Déjà
en
1618, Champlain avait dit aux Hurons: «Nos jeunes hommes
marieront vos
filles, et nous ne formerons plus qu'un peuple.»
Aussi
en 1627 l'article XVII de la Charte de la Baie d'Hudson
stipulait que :
[...] tout François qui voudra prendre à femme une fille
sauvage, sans
doubte il la prendra jeune, de peur qu'elle ne soit
corrompue, et n'aura poinct
plus de douze ans, qui est un aage sy tendre qu'elles
seront en estat d'estre
instruictes à ce que l'on voudra. Et il y a apparence que
mesmes celles que
l'on voudra marier aux François, on les retirera d'avec
les Sauvages avant
cette âge pour leur donner quelque teinture de nostre
religion. Ils nous disent
que quand nous ferons ce mariage, ils nous tiendront comme
de leur nation,
considérant la descente et parenté des familles par leurs
femmes et non par
les hommes [...] Ces mariages ne peuvent produire aucun
mauvais inconvénient,
car jamais les femmes sauvages ne séduiront leurs maris
pour vivre misérables
dans les bois, comme font les peuples de la
Nouvelle-France.
L'immigration avait été presque essentiellement masculine
jusqu'au premier
recensement général de 1665. On comptait 719
célibataires de sexe
masculin pour seulement 45 femmes en âge de se marier, et on
estimait la
population à 3,000 personnes dans tout le Canada (Acadie,
Nouvelle-France, Plaisance, Baie-d'Hudson, Pays-d'en-Haut,
Pays des Illinois,
Louisianne). Les Indiens n'étaient pas
compté car ils étaient considéré comme étant des
animaux. Durant
tout
le Régime français, seulement 400 femmes sont arrivées,
déjà mariées
et accompagnant leur mari.
En dix ans, de 1663 à 1673, le roi de France fit passer au
Canada 900 filles
afin de procurer des épouses aux colons. Près d'une centaine sont décédées lors
de la traversée en
mer. Dans les
faits, seulement 770
qui s'établiront au Canada, car certaines retourneront en
France.
Durant
tout le Régime français, chaque
année, quelque 400 hommes devenaient coureurs des bois. Ils
prenaient
pour épouse selon la «coutume du pays» des femmes
amérindiennes,
d'autres avaient
des relations intimes avec des femmes indiennes
pour ensuite les abandonner.
L'Église les accusait de vivre dans le concubinage,
l'adultère et la
«débauche publique». De leur côté les tribus indiennes
ne
pardonnaient pas aux Français de faire des enfants à leur femmes
et leur filles pour ensuite les abandonner.
La plupart des Canadiens
francophones de souche et des Acadiens ont parmi leurs
ancêtres des Indiens. Il
en est de même pour plusieurs descendants de premiers colons
de l'Ouest et du
Nord-Ouest américain. plusieurs colons fondèrent famille en
prenant pour
compagne une amérindienne. Des enfants amérindiens ont aussi
été adoptés,
ou encore ont été affranchis et se sont fondus dans la
population
nord-américaine.
La
plus part des Mi’kmaq d’aujourd’hui dont les noms de
famille sont
français sont les descendants des premiers colons Français
de l'Acadie. Les Français ont amené relativement peu
de
leurs femmes en Amérique du Nord durant les premières
années.
Alors
que le mariage est un institution étroitement surveillée
par l'Église,
l'institution nord-américaine du mariage est plutôt
malmenée. Les
prêtre missionnaires ne pouvaient que valider ces unions à
défaut de pouvoir
les empêcher. Même si le droit canonique interdit le
mariage entre
chrétiens et païens, les missionnaires considèrent que
c'est un mal moindre
que le concubinage. Ce sont des hommes qui
prennent pour épouses des
Indiennes, les femmes Française étant rares au XVIIième
siècle. Il y
avait aussi des femmes Métisses qui épousaient des hommes
Métisses, que les
missionnaires et recenseur appellaient «sortes d'Indiens»,
«sortes
d'Indiennes».
En
raison de l'absence
d'actes de mariages, il est normal de présumé
que les
Acadiens épousant des femmes dites
«d'origine inconnue» à
Port-Royal entre 1600
et 1765
étaient des femmes Mi'kmaq ou Welustuk (Malécites).
Ne faire qu'un seul peuple relevait d'une politique de
christianisation des «Sauvages»
correspondant à une stratégie d'établissement de la
souveraineté française
au moyen du peuplement dont le seul but était de produire des
enfants Français.
Comme les mariages mixtes ne déplaisaient pas aux Indiens, la
colonisation se
faisait sans soucis.
Les espoirs et les efforts pour
assimiler les Indiens furent grands de la part des Français qui
tentèrent une
politique d'assimilation des Autochtones au moyen du mariage,
sans succès. Dès
le XVIIe siècle les dirigeants français de l’Acadie
et de la
Nouvelle-France encouragèrent ces mariages mixtes bénis par
l’Église dans
l'espoir de convertir les Indiens et d'accroître la population
de la
Nouvelle-France. Vers
1680, Versailles prévoira même des frais de 3000 livres, divisés
en dots de
50 livres, pour chaque Indienne qui épousera un Français. Dans
les faits, les
mariages se faisaient «à la façon du pays», c'est-à-dire sans
mariage
formel. En 1735, les autorités coloniales édictèrent un décret
exigeant le
consentement du gouverneur pour tous les mariages mixtes.
Chez les Acadiens, vue leur faible
proportion, les mariages avec des
Autochtones sont très fréquents, et par conséquence exercera
une grande
influence sur leur descendance. Au moins 45 unions
interethniques "à l'indienne" ont été célébrées entre
Européens
et « Sauvagesses» en Acadie entre 1604 et 1650, plus
précisément dans les régions
de Pentagouët (Maine), Cap de Sable (Nouvelle-Écosse),
Port-Royal
(Nouvelle-Écosse)
et Rivière Saint-Jean (Nouveau-Brunswick).
En Nouvelle-France de
1621 à 1765, environ 78 couples sont formés d’un Indien et
d’une femme européenne,
45 couples sont formés d’une Indienne et d’un homme européen.
Il n'est pas facile d'identifier les
gens d'ascendance mixte dans les premiers registres de
l'Acadie et de la Nouvelle-France
puisqu'ils sont élevés comme des Indiens dans leur famille
maternelle, ou
ils prennent des noms français et sont enregistrés comme
Français.
De 1600 à 1800, les actes de baptêmes, mariages ou
sépultures peuvent
comprendre seulement le prénom chrétien ou bien le prénom
chrétien et le nom
amérindien. Même si le nom amérindien n'est pas héréditaire,
il est conservé
par une personne au long de sa vie.
Des nobles français épouseront des Indiennes au XVII et
début du XVIII
siècle. Guillaume Poitiers Dubuisson de Pommeroy
(Marie Apeckicouata),
Charles de Latour (Marie Wolastoqiyik),
aussi Richard
de Fronsac, seigneur de Fronsacet de Miramichi, Philippe
Enault de Barbaucannes,
chirurgien, seigneur de Nipissigny, Nicolas Denys dit
Fronsac, Philippe
D'Azy.
Vers 1800, les actes amérindiens commencent plus souvent à
inclure des noms de famille.
L'adoption
d'Indiens par des blancs ne laissera aucune trace dans les
registres.
Aucune indication que l'enfant est adopté n'est indiqué dans
les registres québécois
avant les années 1930, sauf quelques exceptions.
De nos jours plusieurs Canadiens et Canadiennes ont pour
ancêtres des
Autochtones et des non-Autochtones, mais tous ne s'identifient
pas aux Métis.
Malie'wuti
Lnu aq wapék / Les mariages Indiens/non-Indiens
(Texte tiré de
http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/aspectssociologiques/fichiers/pelletier_havard2008.pdf
)
Les unions franco-indiennes
concernent assez peu
la vallée du Saint-Laurent, mais beaucoup plus l 'Acadie et la
région des
Grands Lacs, oщ le métissage, de fait, a pu s'épanouir. Pour de
nombreux
coureurs
des bois ou voyageurs, l'union avec une Amérindienne servait de
porte d'entrée
dans l'univers indien; ils appréciaient d'autant plus d'avoir
des concubines
indiennes qu'elles leur offraient des services
appréciés:préparation de la
nourriture, confection de vêtements (mocassins, mitasses,
ceintures, etc.),
cueillette des herbes médicinales ou encore préparation des
peaux. De la
même façon, les Indiennes appréciaient généralement de se lier
aux «
Blancs », notamment car ces derniers leur permettaient d'accéder
plus aisément
aux articles de traite européens. Les Franзais mariés avec une
Indienne
ont ainsi une plus grande chance de « s'indianiser » que les
autres, selon une
intensité variable selon les cas. Quant aux enfants métis, а
l'époque
de la Nouvelle-France, il s sont généralement élevés par leur
mère et ils
s'assimilent donc surtout а la société indienne.
Mijua'ji'j /
Enfant
Segewei /
Enfant illégitime
Lorsque les contractions commençaient l'épouse laissait le
Wigwam et entrait
à une certaine distance dans la forêt
avec une sage-femme jusqu'à la naissance du bébé (
mijua'ji'j ) . Un
fois l'accouchement (ugs'tqamuip) terminé la femme donnait
en guise de remerciements le couteau avec lequel
le cordon ombilical avait été coupé, c'est l'unique
récompense que recevait
la sage-femme. Pour fortifier sa peau contre la rigueur du
froid de l'hiver et
du soleil de l'été le mijua'ji'j
était lavé dans l'eau froide. La première nourriture
qu'il recevait
était toujours de l'huile de poissons ou de la graisse
fondue d'un animal. Ce
n'est qu'une fois qu'il avait avalé ce gras qu'il pouvait
boire le lait de sa
mère. Un paquet de mousse de tourbe était placé sur
ses fesses pour
éviter qu'il ne souille les peaux de renards, de cygne ou
d'oies sauvages qui
servaient à l'habiller. L’enfant
était élevé pendant deux ou trois ans durant lesquels la
mère évitait la
grossesse ou avortait.
La
communauté Mi’kmaq était de nature patriarcale.
Pendant des siècles les enfants mâles étaient
toujours nommés d’après
le non du père.
Le nom du premier fils avait une terminaison qui
le distinguait de celui
de son père, la terminaison du nom du deuxième fils
avait aussi une
terminaison différente, et ainsi de suite.
Par exemple, le nom du premier pouvait se
terminer par «ji» comme dans
le nom «Membertou»
pour le père et «Membertouji» pour le fils.
À la mort du père le premier fils prenait le
nom du père, etc.
Dès son plus jeune âge la petite fille assistait sa mère
dans l'occupation
traditionnelle des femmes, telle la préparation de la
nourriture et la cuisson
du pain. Le garçon était placé sous l'autorité
directe de son
père qui le préparait à assumer un rôle viril. Il
participait aux
diverse activités des hommes telle que la chasse et la
pêche, puis était
ensuite introduit chez les anciens pour parfaire son
éducation.
Dans la tradition mi'kmaw, les jeunes filles recevaient
leur première coiffe
lorsqu'elles avaient leurs premières menstruations et
devenaient femmes. C'était
un événement important dans la vie d'une femme. La coiffe
était généralement
confectionnée par la mère, la grand-mère de la jeune fille
ou une autre
parente d'un certain âge. Les femmes tenaient énormément à
leur coiffe et,
jusqu'au XXe siècle, elles la portaient tous
les jours, pendant le
reste de leur vie. Lorsque la laine et le lin d'Europe
commencèrent à
remplacer le cuir pour les vêtements, ces coiffes furent
faites en lainage,
habituellement rouge ou noir. Elles étaient décorées de
rubans et de perles
et quelquefois de plumes d'autruche noires achetées chez
une modiste. (
Paragraphe tiré de
http://museum.gov.ns.ca/imagesns/petroglyphs/P_peakedcaps_fr.html
)
Plusieurs cérémonies marquaient la vie de l’homme Mi’kmaq
depuis sa
naissance. Il
y avait la
cérémonie pour la première dent, la cérémonie pour ses
premiers pas, la
cérémonie pour sa première chasse. Lorsqu’un adolescent tuait une
grosse proie pour la
première fois, il était dès lors considéré comme un homme.
Porter
un enfant «illégitime» (segewei) n’était pas mal vu, et était même
considéré comme un signe de
fertilité. Les
naissances hors-mariages, loin d'être dénoncées comme
une faute, étaient
considérées comme un signe de fertilité. Le plus
souvent, la collectivité
prenait en charge les orphelins. Le chef en confiait
d'ordinaire la garde à la
famille d'un bon chasseur.
Wapeg
oageisegewei / Enfant illégitime
blanc
Sous le Régime français les femmes qui accouchaient
des enfants illégitimes avaient adopté une étrange pratique
qui consistait à «donner»
aux Indiens les enfants illégitimes nés d'une femme blanche
célibataire. Ces enfants étaient
alors élevés comme des Indiens et parlaient leurs
langues.
Des données démographiques montrent que le phénomène des
enfants nés hors
mariage n'était pas rare en Nouvelle-France: une naissance
sur cinquante était
illégitime et autant d'enfants avaient été conçus avant le
mariage.
Ces enfants illégitimes étaient mis à part.
Les femmes célibataires avaient intérêt à garder leur enfant
naissant vivant
suite à une ordonnance du roi Henri
II....
(Texte tiré de «Traité des enfants naturels - M. Loiseau -
Ant. Bavoux
Libraire, Paris, France - 1819)
(Ce
document est disponible en format pdf via le Troc - Consultez la page http://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
)
Mesgilg
na
wetagutijig / Système
de
famille élargie
(Texte tiré de http://www.aboutourland.com
)
Tout
le monde était connecté et les membres de la communauté
s’appuyaient l’un
sur l’autre pour survivre. Cette notion dépassait la communauté
pour
atteindre la nature. On considérait que c’était important de
prendre soin
des animaux et de la médecine.
Cette
relation avec toutes les créatures constitue le système de
famille élargie et
gouverne les relations traditionnelles Mi’gmaq. Voilà pourquoi
il est
important que les Mi’gmaq se respectent et respectent la nature.
Ce respect
est exprimé par plusieurs cérémonies.
Cette
idée de famille élargie joue également un rôle dans les
relations avec les
non-Mi’gmaq. Il était important d’établir des ententes sacrées
avec les
autres peuples avec d’être interconnectés avec eux.
G'mtgiminu
/ Nos territoires
(Tiré de
http://www.collectionscanada.gc.ca/patrimoine-autochtone/020016-3008-f.html )
Durant la période de la Nouvelle-France, datant
approximativement de 1608 à
1760, les responsables du gouvernement n'ont pas négocié
d'actes de cession
territoriaux avec les peuples autochtones. En raison du
modèle de colonisation
le long du fleuve Saint-Laurent et de l'économie basée sur
la traite des
fourrures, les colons français n'avaient pas besoin des
terres et des
ressources naturelles des Premières nations pour la
colonisation ou le développement.
En grande partie, les intérêts coloniaux des Français
coexistaient bien avec
les droits inhérents de leurs alliés des Premières nations.
Les terres des
Missions, où les peuples autochtones pouvaient être
instruits et convertis au
christianisme, avaient été données aux ordres religieux par
le roi de France.
L'Acadie
(la Nouvelle-Écosse et le Nouveau Brunswick modernes) est
passée aux mains des
Anglais en 1713, par le Traité d'Utrecht. Au cours des
décennies suivantes du
XVIIIe siècle, la Couronne britannique a
négocié des traités
de paix et d'amitié avec la Confédération Wabanaki de la
région de
l'Atlantique .
La signature de ces traités et le renouvellement des relations
se sont généralement
produits après des périodes de guerre impériales ou locales .
En décembre 1725, un traité de paix a été signé à Boston entre les représentants de la Couronne des colonies du Massachusetts, du New Hampshire et de la Nouvelle-Écosse et les chefs des Penobscotts, des Abénaquis de l'est, des Malécites et des Mi'kmaqs. Selon les « articles de soumission et d'entente », les signataires autochtones ont accepté les modalités suivantes : reconnaître la compétence et le Dominion de la Couronne britannique; ne pas maltraiter les colons ou s'interposer au commerce; payer un dédommagement s'ils commettent un vol; appréhender les déserteurs britanniques; se remettre aux tribunaux britanniques pour la résolution des conflits et finalement, libérer tous les prisonniers. Le traité de 1725 a ensuite été ratifié par les Mi'kmaqs à divers endroits en Nouvelle-Écosse dans les années 1726, 1727 et 1728. Des promesses réciproques de la Couronne reconnaissaient les droits des Autochtones à la pêche, à la chasse et aux cultures. Les modalités de ces traités ont été renouvelées en 1749 à Chebouctou (Halifax) et à un autre endroit le long de la rivière Saint-Jean.
En novembre 1752, le gouverneur Peregrine Thomas Hopson a négocié un traité plus élaboré avec les Mi'kmaqs à Halifax. Les Mi'kmaqs étaient représentés par Jean-Baptiste Cope. Les signataires autochtones ont renouvelé les promesses des anciens traités. En échange, le gouverneur Hopson a promis de construire un poste de traite gouvernemental à Shubenacadie afin d'encourager le commerce avec les Mi'kmaqs. Une autre disposition stipulait qu'on donnerait du pain, de la farine et d'autres provisions aux signataires selon la taille des familles, deux fois par année. Des cadeaux annuels de tabac, de fusils et de poudre ont été promis pour préserver la paix et renouveler le traité.
En 1760 et 1761, les
Malécites
et les Passamaquoddys ont confirmé et renouvelé les traités de
paix et
d'amitié de 1725, 1726 et 1749. C'est à Halifax, en septembre
1779, que s'est
déroulée la dernière grande négociation de traités. À ce moment,
les
Mi'kmaqs, de Cap Tourmente à la baie des Chaleurs, ont ratifié
les modalités
des anciens traités jusqu'à celui de 1725. Aucun de ces traités
ne donnait de
droits aux terres et aux ressources naturelles de la
Nouvelle-Écosse, du
Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard aux Autochtones
qui les ont
ratifiés.
Aujourd'hui, les dispositions de certains traités de paix et
d'amitié sont
contestées devant la Cour suprême du Canada. Toutefois c'est le
ministère des
Affaires indiennes et du Nord canadien qui négocie les ententes
qui touchent
les droits ancestraux non éteints.
Wenuj aq L'nu
matntimg (Guerre des Français et Indiens) /
Guerre de 7 ans
(Texte tiré de
http://www.aadnc-aandc.gc.ca )
De 1756 à 1763, comme
la guerre de Sept Ans,
(aussi connue sous le nom de « French and Indian
War »), s'est répandue
en Amérique du Nord, le département des indiens, qui venait
d'être créé, et
son surintendant, Sir William Johnson, ont commencé à se
préparer en vue de
relations futures entre la Grande-Bretagne et ses Premières
Nations alliés.
Sir William Johnson a compris que l'empiétement des colonies sur
les terres
Premières Nations finirait par entraîner un conflit, surtout
parce que
plusieurs colonies avaient repoussé leurs frontières vers
l'ouest, audelà
des Appalaches, sur des terres non colonisées.
En 1763, la signature du Traité de Paris a mis fin à plus de 150
ans de
concurrence européenne et de conflits. En vertu de cet accord,
la France a cédé
la plupart de ses territoires situés en Amérique du Nord,
faisant de la GrandeBretagne
la principale puissance européenne dans la majeure partie de
l'Amérique du
Nord. Afin de démontrer l'autorité britannique, les dirigeants à
Londres ont
recommandé au roi George III de publier officiellement une
proclamation annonçant
la nouvelle structure administrative de l'Amérique du Nord
britannique et d'établir
de nouvelles procédures et de nouveaux protocoles concernant ses
relations avec
les Premières Nations.
Mi'kmaq
À l'arrivée des envahisseurs l'île du Cap-Breton (île
Royale) abritait les «Onamag»; à l'actuelle
Île-du-Prince-Édouard (l'île
Saint-Jean) habitaient les Mi'kmaq Pigtogeoag; les Mi'kmaq
Sigenigteoag et les
Mi'kmaq Epegoitnag habitait sur le littoral de l'Acadie
continentale; les
Esgigeoag, Segepenegatig et les Gespogoitnag occupaient
toute l'Acadie péninsulaire,
les Gespegeoag habitaient la région identifiée aujourd'hui
comme la Gaspésie.
Il n’existe aucun traité connu qui aurait été conclu
entre
les Français et les Mi’kmaq.
Wunama'kik
(Onamag)
/ Cape
Breton
Pitu'pa'q
est
un territoire ancestral déjà habité par les Mi'kmaq à
l'arrivée des
Européens. La plupart des Mi'kmaq Onamag habitait
dans les environs de Pitu'pa'q
(Bras D'Or Lakes) qui servait de siège au grand sachem de
tous les Mi'kmaq de cette partie des
maritimes.
En 1713 les Français conservent le Cap-Breton, qu'ils
rebaptisent l'île Royale.
Revendiquée
par les Français comme faisant partie de l'Acadie,
elle demeure peu développée et peu colonisée. En
1784 le Cape Breton devient une colonie britannique
séparée. Un lac
d'eau salée (lac Bras D'Or) forme le centre de l'île; il est
le seul point
d'accès important vers l'intérieur de l'île aux fins de
colonisation.
Waban-Aki (Abénakis/Abénaquis/Kinébéquis)
Les Waban-Aki habitaient un grand territoire couvant aujourd'hui les États du Maine, du Vermont, du New Hampshire, du Massachusetts et du Connecticut, ainsi que toute la vallée du Saint-Laurent, sur la rive sud, depuis la rivière Chaudière jusqu'au pays des Haudenausaunee.
Les Wolastoqiyik
furent de grands alliés pour les Français et les Acadiens. Les
Français
les appelaient Passamaquoddy ou Etchemins qui a davantage été
utilisé par les
autorités coloniales. Ils habitaient surtout en Acadie
française, notamment
sur les rives du fleuve Saint-Jean et vers l'ouest au-delà de la
rivière
Kennebec.
Les
Wolastoqiyik
(Malécites ou Etchemins) forment la
moins nombreuse
et la plus dispersée des nations autochtones du Québec.
Leur ferme résistance
à la sédentarisation les a fait s’isoler au sein de la
population non
autochtone plutôt que se regrouper dans des réserves.
C’est
d’ailleurs pour cette raison que ce peuple n’a été reconnu
officiellement
par le gouvernement du Québec comme nation qu’en mai 1989.
Les
Wolastoqiyik
avaient mis en place une société essentiellement égalitaire,
sans chef
héréditaire.
Ils appelaient «sakom» les hommes hautement respectés de la
communauté. Ginap
«grands hommes» étaient le nom donné aux
hommes influents
qui dirigeaient notamment les raids et les expéditions de
chasse. Les
guérisseurs étaient appelés «motewolon».
Lnuwi't'g
/
Autochtones
(Indiens, Indiens non statués, Métis, Inuit) Canada
(Texte tiré de
http://ericcardinal.com/documents/fiches/1_Les_autochtones.pdf
)
Les
Indiens
Le terme Indien décrit collectivement tous les peuples
indigènes au
Canada, à l’exception des Métis et des Inuit. Les Indiens sont
au nombre des
trois peuples reconnus par la Loi constitutionnelle de 1982
: les
Indiens, les Inuit et les Métis. De plus, trois catégories
s’appliquent à l’expression
Indiens au Canada : les Indiens inscrits, les Indiens
non inscrits et les
Indiens visés par un traité. Certaines personnes peuvent faire
partie de plus
d’une catégorie.
Les Indiens
inscrits
Un Indien inscrit est une personne dont le nom apparaît au
Registre des
Indiens. Le Registre des Indiens est le document officiel
identifiant tous les
Indiens inscrits au Canada. La Loi sur les Indiens définit
les exigences
servant à déterminer qui sont les Indiens inscrits.
Les
Indiens non
inscrits
Un Indien non inscrit
est une personne indienne qui n’est pas inscrite à ce titre en
vertu de la Loi
sur les Indiens. Cela peut s’expliquer parce que la
personne n’a jamais
présenté de demande d’inscription. Cela peut aussi être
attribuable au fait
qu’elle ne soit pas admissible à s’inscrire aux termes de la Loi
sur les
Indiens, même si elle est descendante de personnes qui
sont ou ont été
inscrites, ou encore admissibles à s’inscrire en vertu de cette
loi.
Les
Inuit
Les Inuit sont les
Autochtones qui vivent dans l’Arctique canadien. Ils habitent
surtout au
Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Labrador et dans
le Nord du Québec.
Le mot Inuit signifie « peuple » en inuktitut, la
langue des Inuit.
Les Métis
Le mot Métis est
un mot français qui signifie « dont le père et la mère sont de
races différentes
». La constitution canadienne reconnaît les Métis comme l’un des
trois
groupes autochtones. Du point de vue historique, le terme Métis
s’appliquait,
dans les Prairies, aux enfants nés de femmes cries et de
commerçants de
fourrures français; dans le Nord, ce terme faisait référence aux
enfants nés
de femmes dénées et de commerçants anglais ou écossais.
Aujourd’hui, le
mot Métis est largement utilisé pour désigner les gens
qui ont à la
fois des ancêtres européens et des ancêtres des Premières
nations. Ces
personnes se considèrent elles-mêmes comme Métis, se distinguant
ainsi des
membres des Premières nations, des Inuit et des non-Autochtones.
De nombreux
Canadiens ont des ancêtres autochtones et des ancêtres non
autochtones, mais
tous ne se désignent pas comme Métis. Il convient de signaler
que les
organisations métisses au Canada ont établi leurs propres
critères pour déterminer
qui a droit au titre de Métis.
De nos jours
plusieurs
Canadiens et Canadiennes ont pour ancêtres des Autochtones et
des
non-Autochtones, mais tous ne s'identifient pas aux Métis.
G'pnno'l
tplutaqan
/
Loi du gouvernement fédéral
Le 8 janvier 2013, après une saga judiciaire de 14 ans, la
Cour fédérale a tranché, les Métis et les Indiens non
inscrits sont des "Indiens" en vertu de la Constitution
canadienne et conformément aux dispositions de la
Loi sur les Indiens.
- La Couronne a porté ce jugement en appel le 28 février
2013 -
Mejit
newt
Ottawa sa'se'wi'gatl. Gisgug st'ge apjiw I'taliagas
amgwes
Ottawa a changer sa parole écrite une fois de plus.
Aujourd'hui c'est
comme à chaque fois, comme toujours auparavant.
Autochtones
(Indiens, Indiens non statués, Métis, Inuit) en milieu
urbain
(Texte tiré de
http://www.psc-cfp.gc.ca/plcy-pltq/eead-eeed/dg-gd/aaa-bg-dr-fra.htm )
Ce terme fait principalement référence aux Inuits, aux Métis
et aux membres
des Premières nations qui habitent actuellement dans les
régions urbaines.
Selon les données du Recensement de 2006, les Autochtones
hors réserve
constituent le segment de la société canadienne qui connaît
la plus forte
croissance. En 2006, 56 % des Autochtones vivaient en
milieu urbain, par
rapport à 50 % en 1996. Les villes ayant les plus
importantes populations
autochtones étaient Winnipeg (68 380), Edmonton
(52 100), Vancouver
(40 310), Toronto (26 575), Calgary (26 575),
Saskatoon (21 535)
et Regina (17 105).
Gepeg Lnuwi't'g /
Les Indiens du Québec
Selon le recensement
de 2006 le
d'Autochtones au Québec dont le statut est enregistré est
de 108,430.
Cette part de population au Québec est donc de 1,4%.
Fait à noter, 22
communautés ont refusé de collaborer au recensement ou
l'ont fait en trop
petit nombre.
Les régions Nord-du-Québec, Abitibi-Témiscamingue et
Côte-Nord regroupent
plus de la moitié des Autochtones du Québec et 40 des
56 communautés.
Plus de 15 000 Indiens sans statut et des Métis résident
au Québec. Il
y aurait plus de 71,000 personnes d'ascendance Autochtone
au Québec identifiées
par la terminologie «Indien sans statut» ou «hors réserve»
ou «Métis».
On retrouve au Québec quarante communautés faisant partie
des Premières
Nations, expression qui désigne au terme de la loi les
Indiens inscrits et
vivants dans les communautés autochtones. Le groupe Inuit
comprend pour sa part
quatorze communautés distinctes. S'ajoutent à ces groupes
les communautés métisses
qu'il faut éviter de confondre avec les Indiens non
inscrits. Les Métis sont
surtout présents dans l'Ouest du Canada bien qu'on en
parle de plus en plus au
Québec en raison de la diversité des réalités des
ressortissants des Premières
Nations, de la migration vers les villes, du métissage,
ainsi que par l'effet
de la Loi sur les Indiens qui reconnaît désormais les
Indiens aussi bien selon
leur lieu de résidence que selon leur ascendance
généalogique.
( Texte tiré de
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Amerindiens )
Plus de 70 000 Amérindiens, répartis en 11 communautés,
vivent actuellement
au Québec. Les exigences du monde moderne les ont contraints
à abandonner leur
mode de vie ancestral. Les 11 communautés amérindienne
du Québec sont
regroupées en deux familles: celle des Algonquiens et celle
des Iroquoiens. La
première se subdivise en deux groupes: celui de la vallée du
Saint-Laurent,
qui comprend les Abénaquis, les Algonquins, les Malécites,
les Mi'kmaq et les
Naskapis, ainsi que celui des communautés du Nord, qui
inclut les Atikamekw,
les Cris et les Innuat (ou Montagnais), [un(e) Inu des
Innuat]. Quant à la
famille iroquoienne, elle se compose des Hurons-Wendat et
des Mohawks.
Les
régions Nord-du-Québec, Abitibi-Témiscamingue et Côte-Nord
regroupent plus
de la moitié des Autochtones du Québec et 40 des 55
communautés.
Seulement huit Nations parlent encore leur langue:
Atikamekw, Haudenausaunee,
Mi'kmaq, Naskapis, Cris, Innu, Anishinaabe,
Waban-Aki, et Inuk.
Les langues Wendat
et Wolastoqiyik ont pour ainsi dire disparu. Il y a
cependant un mouvement
en faveur de l’étude et de l’utilisation de la langue
Wendat.
Plus de 15 000 Indiens sans statut et des Métis résident
au Québec. Il
y aurait plus de 71,000 personnes d'ascendance Autochtone
au Québec
identifiées par la terminologie «Indien sans statut» ou
«hors réserve» ou
«Métis».
La Cour suprême n'a pas encore statué sur l'autonomie
gouvernementale des «Autochtones»
mais la «Commission royale sur les peuples autochtones
(1997)» estime que
l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982,
qui reconnaît les
droits ancestraux issus de traités existants, leur assure un
droit ancestral à
l'autonomie gouvernementale dans certains domaines de
compétences. La source de
l'autonomie gouvernementale des autochtones est d'abord leur
droit à l'autodétermination
comme nation en vertu des normes de droit international.
C'est aussi le droit de
gérer leurs affaires dans certains domaines de compétence.
Ce droit à l'autodétermination
est le droit, pour les autochtones, de choisir comment ils
se géreront à l'intérieur
du Canada.
Plus de 1%
de la population
actuelle du Québec est «autochtone», ce qui inclut les
Amérindiens, les
Inuit et les Métis.
Trois
groupes distincts sont représentés à Montréal, à savoir
les membres des
Premières Nations (56 % de la population totale), les
Métis (34 %) et les
Inuits (3 %).
Epegwitg
aq Maqamigew /
Terre-Neuve-et-Labrador
Les Béothuk ont
été les
premiers habitants de Epegwitg
(l'île de
Terre-Neuve). Ils
étaients de la grande famille linguistique algonquine.
Certains faits
historiques confirment qu'il y avait des Mi'kmaq sur Epegwitg
(l'île de Terre-Neuve) dès le XVIe siècle, et les chroniques du
XVIIe siècle
y font des allusions fréquentes.
Epegwitg aq Maqamigew
(Terre-Neuve-et-Labrador)
est
habitée par plusieurs communautés aborigènes, dont les Mi'kmaq,
qui résident
sur l’île de Terre-Neuve, ainsi que les Innu, les Inuit, et les
Inuit-Métis,
dont les réserves se trouvent au Labrador.
Apaqt
Lnuwi'tg, Me'tis aq Inuit / Les Indiens, Indiens
non statués, Métis et Inuit des
Maritimes
Près de 6% de la population autochtone du Canada vit sur des
territoires
Atlantiques.
Près de 75% des Indiens de l'Atlentique vivent hors
réserves.
Près de 15,000 Métis vivent hors réserves sur des territoires
Atlantiques (Plusieurs
Canadiens et Canadiennes ont pour ancêtres des Autochtones, mais
tous ne
s'identifient pas aux Métis)
Près de 90% des Inuit de l'Atlentique vivent à
Terre-Neuve-Labrador.
Le «statut d'Indien» est le fruit d'une
relation juridique paternaliste
qui
illustre la notion impériale
historique que
les peuples
autochtones sont des «enfants»
nécessitant
un contrôle et une direction afin
de les mener selon le gouvernement à des
façons coloniales de vivre «civilisés».
Comme un rapport du ministère
des Affaires Indiennes de
1876
explique:
(Version
originale anglaise)
"Ou
Indian legislation generally rests on the principle,
that the aborigines are to be kept in a condition of
tutelage and treated as wards or
children of the State. ...the true interests of
the aborigines and of the State alike require that every
effort should be made to aid the Red man in lifting
himself out of his condition of tutelage and dependence,
and that is clearly our wisdom and our duty, through
education and every other means, to prepare him for a
higher civilization by encouraging him to assume the
privileges and responsibilities of full
citizenship."
(Traduction
libre)
«Notre législation
iIdienne
repose généralement sur le principe, que les
Indiens doivent
être conservés dans un état de tutelle et traités comme
des pupilles ou des enfants
de l'État. ... les vrais intérêts des Indiens
et
de l'Etat exigent aussi bien que tous les efforts
devraient être faits pour
aider le Peau Rouge en
se soustrayant de son
état de tutelle et de dépendance, et c'est clairement notre
sagesse et de
notre devoir, à travers l'éducation et tous les
autres moyens,
pour le préparer à une civilisation supérieure en
l'encourageant à assumer
les privilèges et responsabilités des citoyens à part
entière ».
Lnuwi't'g
Ktaqmkuk
/ Les Indiens de Terre-Neuve (People
of the land across the water)
(Texte tiré de
http://www.heritage.nf.ca/patrimoine/aboriginal/micmac_f.html
)
Historiens et archéologues ne s'entendent pas sur l'époque
où les premiers
Mi'kmaq (aussi appelés Micmacs) sont arrivés à Terre-Neuve.
La tradition
orale de ce peuple donne à croire qu'il y avait des Mi'kmaq
à Terre-Neuve
avant les premiers contacts avec l'Europe. Certains faits
historiques confirment
qu'il y avait des Mi'kmaq sur l'île dès le XVIe siècle, et
les chroniques du
XVIIe siècle y font des allusions de plus en plus
fréquentes.
Aux XVIe et XVIIe siècles,
les
Mi'kmaq occupaient ce qu'un historien a appelé un « domaine
insulaire » dans
le golfe du Saint-Laurent. Habiles commerçants, ils avaient su
tirer parti des
petits voiliers de modèle européen, appelés chaloupes, pour
organiser un réseau
de traite qui s'étendait du détroit de Belle-Isle, entre
Terre-Neuve et le
Labrador, jusqu'à la côte du Massachusetts. Ils jouaient le
rôle d'intermédiaires
dans la traite des fourrures contre des produits européens.
Durant la période coloniale, les Mi'kmaq auront toujours été alliés aux Français. Aussi, après la défaite de ces derniers en 1763, les autorités de Terre-Neuve feront-elles preuve de méfiance à l'endroit des Mi'kmaq de Terre-Neuve.
À cette époque, les Mi'kmaq avaient déjà élaboré des techniques originales pour chasser le caribou et piéger les bêtes à fourrure, qu'ils troquaient contre diverses commodités comme les fusils, les bouilloires et les couteaux.
Au XIXe siècle, les Mi'kmaq de Terre-Neuve ont souvent servi de guides. Ainsi, ce sont eux qui ont mené l'explorateur William Cormack au coeur inexploré de Terre-Neuve dans ses expéditions de 1822 et de 1829 à la recherche des Béothuks. Tout au long du XIXe siècle, les quelque 150 Mi'kmaq de Terre-Neuve ont gagné leur vie comme guides, trappeurs, facteurs et vanniers.
La vie des Mi'kmaq de Terre-Neuve a été bouleversée par la construction de la ligne de chemin de fer à travers l'île, terminée en 1898. Le train a en effet ouvert l'intérieur de l'île à une ruée de chasseurs : dès 1930, le caribou était au bord de l'extinction. Le déclin mondial du prix de la fourrure associé à la grande crise économique des années 1930 a entraîné la fin du mode de vie traditionnel. En 1945, il ne restait plus de trappeurs à temps plein à Conne River (Miawpukek), le plus grand village Mi'kmaq de l'île.Bien qu'ils se soient convertis de longue date au Catholicisme, de nombreux Mi'kmaq ont conservé leurs anciennes croyances. Et si leur langue a perdu beaucoup de terrain au XXe siècle, les gens de Conne River déploient depuis quelques années de vaillants efforts pour la faire revivre.
En 1972, la population de Conne River élisait son propre conseil de bande. La Federation of Newfoundland Indians a ensuite été créée en 1973, pour revendiquer la reconnaissance des Mi'kmaq de Terre-Neuve par les instances fédérales. En 1984, le Gouvernement fédéral reconnaissait aux Mi'kmaq de Conne River le statut d'Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens; puis, en 1987, Conne River a été reconnue comme réserve indienne de plein droit.
Même s'il leur reste encore à faire reconnaître leurs revendications territoriales par les autorités fédérales et provinciales, les Mi'kmaq de Conne River sont devenus un modèle d'entrepreneuriat indigène : ils administrent, entre autres, un programme d'aquaculture prospère, des chalets de chasse et de pêche, et une exploitation forestière. Pour promouvoir et soutenir la culture mi'kmaq, le Conseil de bande Miawpukek commandite divers événements et programmes culturels, dont plusieurs peuvent être consultés sur le site Web de Miawpukek.
Lnuwi't'g
/
Indiens, Inuit)
U.S.A.
Approximativement
un pourcent des gens habitant les Etats-Unis peuvent être
considéré Amérindiens.
Quelques «tribes» distribuent leurs propres passeports et
leurs propres permis
de conduire. En plus des gens a appelé naguère « Indiens, »
les Amérindiens
de terme incluent aussi les Hawaïens et Inuit et Inuit de
l'Alaska.
Chaque «tribe» détermine qui en est membre, et une personne
peut appartenir
à plusieurs «tribes». En
général, les «tribes» utilisent le système de proportion de
sang autochtone
ou le système de descendance, ou une combinaison des deux,
pour octroyer le
statut de membre. Les «tribes» peuvent aussi imposer des
critères de
domiciliation ou autres pour toutes les personnes qui
souhaitent devenir
membres. Dans le cadre du système de proportion de sang
autochtone, un
candidat au statut de membre doit prouver qu'il a hérité d'un
certain
pourcentage de sang « amérindien » de la tribu à
laquelle il
souhaite appartenir. Le
système de descendance n'établit pas un degré minimal de
proportion de sang
autochtone. Mais les candidats intéressés doivent prouver
qu'ils descendent
directement d'un membre d'une «tribe» à une période donnée.
lnue'gati
/ Membres des Premières Nations - Miluisig
/ Ils ont des appellations différentes
( Texte tiré de
http://www.tbs-sct.gc.ca/report/govrev/04/cp-rc5_f.asp
)
Selon le contexte, divers
termes et expressions sont utilisés pour désigner les Peuples
Autochtones.
Le terme Autochtone est l'appellation la plus courante pour désigner l'ensemble de la population autochtone au Canada.
D'un point de vue constitutionnel, soit en vertu de la Loi constitutionnelle de 1982, les Peuples Autochtones du Canada englobent les Indiens, les Inuits et les Métis.
Les Indiens, que l'on appelle habituellement les Premières nations, constituent le groupe autochtone le plus important au Canada, comptant plus de 600 000 personnes (sur une population autochtone globale de près d'un million). Une «Première nation » désigne en général une bande indienne. Les Premières nations sont présentes partout au Canada, et elles parlent une langue et respectent des valeurs culturelles très diverses. Par exemple, les Premières nations représentent onze familles linguistiques (qui comptent entre 53 et 70 langues) au Canada. (Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones, vol. 3, 1997)
Les Inuits vivent dans les régions arctiques et subarctiques du Canada, au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest et dans le Nord du Labrador et du Québec. On compte environ 45 000 Inuits canadiens, et leurs similitudes sont nombreuses sur les plans de la langue et des valeurs culturelles.
Les Métis constituent un groupe culturel distinct qui se compose de personnes d'ascendance mixte, qui possèdent des ancêtres européens et autochtones. Lors du Recensement de 2001, 292 000 personnes se sont déclarées Métis.
Certains termes ont une incidence juridique spécifique : un Indien inscrit est une personne qui est inscrite au sens de la Loi sur les Indiens; un Indien non inscrit est une personne indienne qui n'est pas inscrite au sens de la Loi sur les Indiens.
Gneg
wetagutultieg / D'origine autochtone
Dans le passé plusieurs autochtones ont perdu leur droit
d'appartenance suite
à leur «émancipation» involontaire et injuste imposée par la
loi.
Certaines femmes l'ont
perdu simplement en épousant des non-autochtones.
Plusieurs de ces
descendants se sont tellement bien assimilé qu'il arrive
d'entendre «ma mère
était une indienne...» ou «ma grand-mère était une
indienne...». Le
fait d'avoir un nom francophone ou anglophone contribue
souvent à semer le
doute. Si la mère ou le père est autochtone il est
toujours possible de
faire reconnaître son propre statut en communiquant avec la
réserve d'origine
ou le Ministère des Affaires Autochtones du Canada.
S'il s'agit de la
grand-mère, il arrive que l'origine autochtone ait été
cachée depuis
longtemps, certains ont renié leurs racines Autochtones par
besoin ou par
honte.
Un Membre de Premières Nations
épousant une personne
allochtone portait habituellement un des noms ou le surnom
sous lequel ils étaient
connus par la famille et les amis. Ce nom pouvait
changer plusieurs fois
pendant la durée de sa vie. Aussi, de nombreux Membres
des Premières
Nations ont été baptisés dans la religion catholique et ont
reçu des noms
français au baptême. Ces noms sont souvent utilisés
dans les documents
et dans autres occasions. Nous retrouvons aujourd'hui des noms
autochtones comme Arseneau, Aucoin,
Belliveau, Béliveau, Blanchard, Blondin, Bouchard, Bourg,
Briard, Couture,
Gaudreau, Briard, Gaudet, Lambert, Landry, LeBlanc, LeJeune,
Mélançon, Pelchat,
Thériot, Tremblay, Tardif, etc. Plusieurs descendants de ces
familles ont un
peu ou beaucoup de sang Autochtone dans les veines. Les
Français ont amené
relativement peu de leurs femmes en Amérique du Nord durant
les premières années,
ainsi l'inter mariage entre le Français et les Mi'kmaq et
autres Nations était
devenu chose commune. Le fait d'avoir un nom francophone ou
anglophone contribue
souvent à semer le doute mais il faut se rappeler que les
autochtones
n’avaient pas de nom de famille ou de prénom chrétien avant
«l'évangélisation»
par les Jésuites. La plus part des Mi’kmaq d’aujourd’hui
dont les noms de
famille sont français sont les descendants de ceux-ci,
qu’ils soient en réserves
ou non. Certains ont renié leurs souche autochtone par choix
ou par honte.
Certains ont toujours gardé leur statut autochtone d’autres
l’ont perdu à
cause de la «L’Acte des Sauvages» de 1876 ou de la loi de
1881 qui
reconnaissait seulement la lignée paternelle. Beaucoup de
ceux et celles ayant
suffisamment de sang Autochtone ont récupéré leur statut
depuis que la loi de
1985 (Loi C-31) a permis à beaucoup d'Autochtones qui
avaient été dépossédés
de leur statut de le recouvrer.
Trois éléments majeurs
qualifient les Autochtones (Indiens,
Indiens non statués, Métis, Inuit):
- Antécédence
- Spécificité
culturelle
- Auto-identification
comme Indien, Métis ou Inuit
Gase'wit / Admissibilité
L’article 35
de la partie II de la Loi constitutionnelle de 1982
utilise le
terme «Peuples autochtones» pour désigner collectivement les
premiers peuples de l’Amérique du Nord et leurs
descendants.
Le gouvernement du Canada est le premier responsable des
manières complexes de «
définir » les personnes amérindiennes (Indiens, Métis,
Inuit) avec l’intention première d’en réduire
le nombre. Afin de limiter la transmission du
statut, le
gouvernement exige que les requérants fournissent le numéro
de bande de leurs
parents ou grand-parents. Si une personne démontre que
ses aïeux étaient
couverts par la Loi de 1868, sans qu’ils aient pour autant
demandé le statut
d’Indien, cela fait d’elle une Indienne. D'ailleurs,
la plupart des
bandes n'admettent dans leur communauté que les gens qui
peuvent prouver que
leur parent ou grand-parent étaient listé dans le
recensement de cette
période.
Gegnu'tmuatl gase'wit
/ Les Preuves à l'ascendance
( Texte tiré de http://www.ainc-inac.gc.ca
)
Les
preuves de l’ascendance sont faites par des recherches
généalogiques sérieuses
approuvées par une Nation, et parfois, le témoignage des
parents vivants qui
sont déjà les membres inscrits de cette Nation.
Seront accepté comme preuves des
copies originales ou certifiées
des actes de naissance officiels, des certificats de décès
et les
certificats de mariage qui tracent votre ascendance
directe d'un ancêtre. Souvent
cette
preuve peut être insuffisante en raison des inter-mariages
avec des Allochtones,
le degré de sang autochtone (quantum) mélangé à d'autre
abaissant ce
pourcentage. Pour cette raison, un certain
pourcentage de sang autochtone
est exigé pour permettre l’admissibilité. Le
statut sera alors
approuvée par la Nation et par le gouvernement
fédéral et un certificat
de statut «Autochtone» sera émis.
Au cours des années, de nombreuses règles ont été établies
pour déterminer l’admissibilité
à l’inscription. D’importantes modifications ont été
apportées à
la Loi sur les Indiens en 1985 lorsque le
Parlement a adopté le
projet de loi C-31. Ces changements visaient à
éliminer certaines dispositions de la loi
antérieure, qui étaient discriminatoires. De
plus, ils ont permis
aux Premières Nations de décider de l’appartenance à
leurs effectifs.
Normalement, une personne est admissible à l’inscription si :
- elle était admissible avant que la loi ne soit modifiée en
1985;
- elle a perdu son statut d’Indien par suite d’un mariage avec
un
non-Indien;
- elle a perdu son statut d’Indien parce que son père n’était
pas un
Indien;
- elle a perdu son statut d’Indien parce qu’elle ou ses
parents ont présenté
une demande pour renoncer à l’inscription
et à l’appartenance à une Première
Nation au moyen
d’un processus appelé « émancipation »;
- ou ses deux parents sont admissibles à l’inscription, quelle
que soit la
raison.
- ou elle peut être admissible à l’inscription si un
seul de ses
parents est admissible (dans certaines conditions).
Habituellement, la personne doit prouver
l’ascendance d'un ancêtre listé dans les registres Canadiens ou
Américains
datant au plus tard de 1800.
Ces inscriptions ont souvent été faites lorsqu’une Nation
a obtenu
une réserve ou lorsque cette réserve a dû être déplacée ou
lorsque la
constitution de la Nation a été adoptée.
La première exigence pour être inscrit dans le Registre des
Indiens est de fournir une preuve de descendance de personnes
que le gouvernement fédéral a reconnues comme membres d’une
bande indienne au Canada. Cependant, d’autres dispositions de la
Loi sur les Indiens peuvent aussi contribuer à déterminer si une
personne possède le statut d’Indien inscrit.
Il est possible de
contester
le retrait ou l’inscription d’un nom au Registre des Indiens.
Les
contestations doivent être soumises au registraire par écrit,
dans les trois
ans suivant la date de la décision du registraire. Celui-ci
étudie alors la
contestation, de même que le dossier original et tout autre
document supplémentaire
pour déterminer si la première décision est justifiée. Une fois
que le
registraire a pris une décision au sujet de la contestation, la
personne
concernée en est avisée. Si cette dernière n’est pas d’accord
avec la décision
du registraire, elle peut alors s’adresser aux tribunaux pour
régler la
question. (Paragraphe
tiré de: http://www.ainc-inac.gc.ca/br/is/tir-fra.asp )
Les articles de la Loi
sur les Indiens se rapportant à la définition d'Indien
ainsi qu'à son
inscription au registre prévoient un mécanisme de contestation
des
suppressions et ajouts de noms effectués à la liste des membres.
Les deux
documents que contiennent normalement ces dossiers sont un
formulaire de
contestation touchant l'inscription d'un membre (rempli par les
chefs de bande)
et un questionnaire sur le contestataire. Le premier de ces deux
documents
identifie la personne (nom, bande, numéro de billet) et présente
le motif de
la contestation : omission, inclusion, ajout ou suppression
du nom de la
personne concernée dans les listes. Le deuxième fournit de
l'information plus
détaillée sur la personne (nom, date et lieu de naissance,
statut civil,
statut d'Indien, nom et statut du conjoint, nom et date de
naissance des
enfants, détails concernant les parents ainsi que les
grands-parents maternels
et paternels). Des notes d'accompagnement se trouvent
habituellement dans ces
dossiers; on y retrouve aussi parfois de la correspondance
relative à la
paternité des enfants. (Paragraphe
tiré de:
http://www.lac-bac.gc.ca/genealogie/022-607.002.01.01.19-f.html#f
)
lnue'gati'l
/ Les réserves
et terres réservées
Une
réserve amérindienne est un territoire délimité en vertu
d'une loi
fédérale et dont l'usage et le profit sont réservés à une
bande
amérindienne. La Loi des Indiens en vertu de laquelle les
réserves sont
créées a été adoptée par le Parlement du Canada en
1876. En 1993, au
Québec, il y avait 58 établissements
autochtones dont 16 communautés Inuit.
À partir de 1950, plusieurs nouvelles réserves s'ajoutent
aux 24 déjà
existantes au Québec.
Les Amérindiens du Québec
habitent des réserves, des établissements ou des terres
conventionnées.
Toutefois, même s’ils sont inscrits comme membres d’une
bande, ils n’habitent
pas tous dans une communauté. Au Québec, près de 65 496
AmérindiensVivent
soit dans une réserve, soit dans un établissement ou sur
des terres
conventionnées, alors qu’environ • 70 % d’entre eux
habitent hors de ces
territoires. Pour leur part, les Inuits, qui comptent 9
400 personnes, vivent en
majorité dans les villages nordiques situés le long de la
baie d’Ungava, du
détroit et de la baie d’Hudson.
Les réserves sont des terres mises de côté pour l’usage et
le bénéfice
des Amérindiens, alors que les établissements sont des
parcelles de terres sur
lesquelles vivent des bandes amérindiennes, bien que ces
terres n’aient
jamais été, officiellement, mises à part pour leur usage.
Le gouvernement fédéral
administre les territoires des réserves. Chez les Inuits,
le régime
territorial est différent en ce sens qu’il relève
entièrement du Québec.
Les conventions du Nord accordent aux Cris, aux Inuits et
aux Naskapis des
droits particuliers sur de vastes territoires classés
par catégories
afin d’en faciliter l’administration et de déterminer les
droits des
usagers. Les terres de catégorie I sont à l’usage exclusif
des Autochtones,
tandis que les terres de catégories II et III sont des
terres publiques sur
lesquelles ils détiennent certains droits. Au
Québec, les terres réservées
totalisent 14 786,5 km et les terres conventionnées de la
catégorie I représente
95 % de cette superficie. Les réserves et les
établissements n’occupent que
5 % de ce total, bien qu’ils regroupent 70 % de la
population autochtone
vivant sur les terres réservées.
La
première réserve amérindienne canadienne est établie en
1637 à Sillery près
de Québec dans le but de rassembler de force les
Amérindiens «vagabonds» dans un
endroit «convenable» afin de les convertir. La
réserve est accordée
sous forme de seigneurie aux Amérindiens
chrétiens, sous la supervision
des Jésuites.
Plus tard, des réserves sont mises de côté par
traité et diverses
formes de concessions de la Couronne dans les colonies
britanniques des
Maritimes, du Bas-Canada et du Haut-Canada. Après la
Confédération, les
réserves sont instituées soit en vertu de traités
numérotés, soit par
des ententes spéciales avec des bandes individuelles.
(Paragraphe tiré de
http://www.canadianencyclopedia.ca
)
Les
Mik'maq et autres peuples autochtones de l'Île de la
Grande Tortue ont vu leur terres
fondues au sein d'États comme si ces peuples autochtones
n'existaient pas.
Ces gouvernements ont alors créé des réserves indiennes
fédérales conçue
dans la perspective de la disparition de leurs distinctions
culturelles.
Les autochtones de l'Île de la Grande Tortue (des Amériques)
tiennent à leurs
réserves comme à la prunelle de leurs yeux. Il existe
entre eux et la
nature, entre les communautés et le sol qu'elles foulent
sous leurs pieds, des
relations sentimentales, affectives, religieuses, d'une
profondeur qui n'existe
chez nul autre peuple au monde. Ils sont parmi
les guerriers les
plus valeureux que le monde ait connus et aucun peuple
peut-être n’a autant
combattu pour sa liberté. Pendant quatre siècles, d’un océan
à l’autre,
victimes d’une injustice permanente, ils ont défendu leur
sol, leur vie, leur
traditions et leur langues.
Les
«réserves indiennes» sont des parcelles de terres situées
sur le territoire
ancestral des communautés qui les habitent. Elles
sont réservées pour
l’usage et le bénéfice exclusifs des Indiens; un conseil
de bande peut y
adopter des résolutions pour en contrôler l’usage mais ces
réserves sont
sous compétence fédérale.
Près de 52
000 autochtones inscrits du Québec sur 72 000 résident sur
des réserves
indiennes, des établissements ou des terres conventionnées.
Toutefois, même
s'ils sont inscrits comme membres d’une «bande», ils
n’habitent pas tous dans
ces types d’agglomérations. Plusieurs résident vivent en
milieu urbain à
l’extérieur de ces agglomérations.
Plus de 15 000 Indiens et Métis sans statut (non inscrits)
résidant au Québec
sont répartis dans diverses agglomérations tant urbaines que
rurales.
Plusieurs n’ont pas d’organisation politique, comme un
conseil de bande ou
un conseil municipal, pour prendre en charge les services
habituellement liés
à l’administration d’une communauté.
Naspit Lnue'gati
/ Appartenance à une bande
Un Indien appartient à une bande
lorsqu’il est un membre reconnu d’une bande et que son nom
figure sur la
liste approuvée de la bande. Une bande peut établir
qui a droit à
l’appartenance à la bande. Le fait d’être un Indien
inscrit n’est
pas nécessairement synonyme d’être membre de celle-ci. Les
Indiens inscrits
qui ne sont pas membres d’une bande figurent sur la liste
générale.
lnuwi't'g toqmimajijig
- Assimilation
à
la culture autochtone
(tiré
de
http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=histoire_ling/premiers_peuples/colonisation_europ&language=fr&updatemenu=true)
L'un des cas les plus célèbres
d'assimilation à la culture autochtone concerne le baron
Jean-Vincent d'Abbadie
de Saint-Castin, un soldat français, qui vécut chez les
Micmacs du Maine. Il
épousa Pidianske (de son nom français: Marie-Malthilde),
la fille du chef
micmac Madokawando. Il adopta à ce point la culture des
Amérindiens qu'il
parla la langue et devint lui-même chef de tribu. Il
semble bien que ces
relations entre les Français et les Amérindiens aient été
approuvées par la
France qui considérait les «Amérindiens chrétiens» comme
des «citoyens
français». Il y eut beaucoup de métissages entre Français
et Amérindiens en
Acadie, contrairement à la vallée du Saint-Laurent. De
fait, des Micmacs
devinrent catholiques et portèrent des prénoms français,
notamment plusieurs
chefs de tribu et chefs de bande. Soulignons que les
prêtres et missionnaires
catholiques ont exercé une grande influence à la fois sur
les Acadiens et les
Amérindiens. Mais les pasteurs protestants firent de même
auprès d'autres Amérindiens
avec le résultat que certains autochtones furent
francisés, alors que d'autres
furent anglicisés et anglicanisés. Mais les Micmacs et les
Malécites durent
progressivement se réfugier vers l'intérieur des terres,
les colons français
et anglais s'étant accaparé les zones côtières.
Mens'g
maqamigal / Territoires divisés
Sans
l'avis des nations autochtones concernées, le Traité de
Versailles de 1783 établissait la frontière entre les
États-Unis d'Amérique
récemment formés et les colonies britanniques en
Amérique du Nord depuis
«l'embouchure de la rivière Ste-Croix dans la baie de
Fundy» jusqu'au point
situé à l'extrême nord-ouest du lac des Bois, puis en
direction plein ouest
jusqu'au fleuve Mississippi et vers l'aval le long de ce
cours d'eau.
Le Traité Jay de 1794, en
théorie, n'était pas un traité avec les autochtones, car
il avait été
signé entre le gouvernement britannique et les
États-Unis. Par contre, il touchait les
autochtones du Canada.
Afin de prévenir la guerre avec les États-Unis la
Grande-Bretagne négocia une
entente de paix consentant à retirer tous les officiers
de la Couronne de leurs
postes au sud des Grands Lacs. En
retour, les Britanniques ont obtenaient la permission
pour les autochtones de
traverser librement la frontière Canada-U.S.A.
Le gouvernement U.S.A. considère le traité de Jay
comme une entente
qui accorde à ceux qui possèdent le statut d’indien le
droit de travailler
et de vivre librement au-delà de la frontière. Le
gouvernement canadien a toujours contesté ce droit.
Sans
l'avis des nations autochtones concernées, en
1908, le Canada et les U.S.A signaient un traité
prévoyant une démarcation
détaillée de la frontière de l'Atlantique au Pacifique
sur toute sa longueur.
Emittugwalatl
Mi'gma'gi
- Awitkatulti'k
/ Visitez Mi'gma'gi - Les Territoires
de l'amitié
Les
territoires Mi’kmaq sont formés de sept
saqamawtis
(districts)
comprenant
chacun
plusieurs wiqamaws (clans) dirigés par un saqamaw (chef),
un sa'ya
(guide spirituel) et un keptin (chef de guerre) .
En
1860 la nation Mi’kmaq a annexe un autre territoire,
Taqamkuk, totalisant huit
districts.
Le huit saqamawtis sont représenté au conseil de Sante'
Mawi'omi
(Confédération des Nations Mi'kmaq) par les saqamaws et
les keptins.
8 Sakamowit (8 Territoires):
1. Kespek (Gespegiag) qui signifie «Les derniers
territoires».
Ces
territoires comprennent
Gloucester, Northumberland, et Restigouche Counties
du Nouveau-Brunswick,
Maine (U.S.A) et Massachusetts (U.S.A.) et de
la péninsule de Gaspésie au Québec.
2. Siknikt (Sigenitog) qui signifie
«Terres de drainage».
Ces
territoires comprennent Cumberland
County,
la Nouvelle-Écosse
incluant Albert, Kent, Queens, Saint-Jean, et
Westmoreland Counties du
Nouveau-Brunswick .
3. Epelwik (Epeggoitg) signifie «Étendue sur l’eau».
Ces territoires comprennent
Piwktuk (Pigtog) «lieu des explosions gazeuses».
Ces territoires sont ceux nommés
Île-Du-Prince-Édouard.
4. Kespukwitk (Gespogoitg) signifie «Fin des terres».
Annapolis, Digby, Quenns, Shelburne, et
Yarmouth Counties de Nouvelle-Écosse.
5. Sipekne'katik/ Segepenegatig / Ssegubunakadik
signifiant
«là où poussent les
arachides (pommes de terre indiennes)».
Colchester, Hants, Lunenburg, et Kings
Counties de Nouvelle-Écosse.
6. Eskikewa'kik (Esgigiag)
«Terres des peaux étendues».
Halifax et Guysborough Counties de Nouvelle-Écosse.
7. Wunama'kik (Onamagig) «Terres des brûmes».
Ces territoire sont ceux couvrant l'Ile-du-Cape-Breton
8.
Taqamkuk (Tagamgoog) - Ces territoires sont ceux
couvrant le sud de
Terre-Neuve ainsi que les Îles Saint-Pierre et
Miquelon. Les Îles
Saint-Pierre et Miquelon auraient été fréquentées pendant
plus de 8000 ans
par plusieurs peuples d'Amérique du Nord, dont les Mi'kmaq,
les Beothuks et les
Inuits (Paléo Eskimo).
9. Memquit (actuellement nommé Îles-de-la-Madeleine) est un
territoire de
chasse traditionnel.
«Les
territoires ancestraux sont des terres sacrées, elles sont
la poussière et le
sang de nos ancêtres.
Aussi longtemps que le soleil se lèvera et que le fleuve
coulera vers la mer, notre
attachement à notre terre natale restera fort. Notre
terre
ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi
longtemps que
le soleil brillera et que l'eau coulera, la terre donnera vie
aux hommes et aux
animaux.» (auteur inconnu)
Premières Nations Mi'kmaq statuées:
Epikwitk (Abegweit): established
in 1972 consisting of three reserves: Morell Rear Reserve,
Rocky Point Reserve,
and Scotchfort Reserve
Malikiak (Acadia First Nation) Official
status in May 13, 1971 - consisting of
three reserves :
Gold River Reserve
- established in1820, Wildcat Reserve - established in
1820,
Ponhook Reserve - established in 1843, Medway Reserve -
established in 1865,
Yarmouth Reserve - established in 1887 )
Lsetkuk (Bear River)
Puktusk (Bouctouche)
Eskɨnuopitijk / Esgenoôpetitj (Burnt Church): established
March 5, 1805
Potlotek (Chapel Island)
Natuaqanek (Eel Ground)
Ugpi'gangij (Eel River Bar)
L'sipuktuk (Elsipogtog)
Wekistoqnik / We'kwistoqnik
(Eskasoni)
Amlamkuk Kwesawék (Fort Folly): established
in 1840, under the New Brunswick
Indian Act
Keskapekiaq (Gesgapegiag): set aside by the
legislature of Lower Canada in 1853
Pesikitk (Glouscap): Created in 1907
Lnui Menikuk (Оle Lenox / Lennox Island Band [incluant
maintenant Abegweit Band] : displaced from Cortin
Island.
Sipeknнkatik (Indian Brook / Shubenacadie
Band) incluant
Pennal First Nation, Shubenacadie First Nation, New Ross First
Nation and Indian
Brook First Nation.
Lnui Mnikuk (Indian Island)
Listikuljk (Listuguj): established
in 1883
Maupeltuk (Membertou): officially moved in
1926
Metepna'kiaq (Metepenagiag): officially
recognised in 1783
Miawpukek (Conne River First Nation): became
a permanent community sometime around 1822
Wékopekwitk (Millbrook): was a permanent
community in 1752
Kékwapskuk (Pabineau)
Paqtnkek (Afton First Nation)
Puksaqtéknékatik (Pictou Landing)
Kampalijek (Annapolis Valley)
Waqmituk (Wagmatcook) consisting
of three reserves Wagmatcook 1, Margaree 25, Lalagawatch 4.
Wékoqmaq (Waycobah) was
a permanent community in 1752
Penobscot Indian Nation (Penawahpskewi Indian Nation), Maine,
U.S.A.:
Premières Nations
Mi'kmaq statuées et sans réserves:
Gespeg (Kespéq) - Nation
reconnue par Ottawa en 1972
Taqamkukewa'q
(People of the land across the water) -
Nation reconnue par Ottawa en 2008
Premières Nations non statuée:
Bras-D'Or-First-Nation
Bras d'Or Indian Village Band Association
Ntulankeyutmonen
Nkihtaqmikon
(Nous
préservons les territoires ancestraux)
Le drapeau des Nations Mi'kmaq / Mi'gmewei
mtawegn / Mi'kma'ki
mtawegn:
Il s'agit des 7 Directions Sacrées
Le blanc représente la purete de la création;
La croix rouge représente l'humanité et identifie les
quatre points cardinaux;
Le soleil représente les forces du jour;
La lune représente les forces de la nuit;
Ensemble le soleil et la lune représente le Créateur.
D'appartenance Mi'kmaq / Mi'gmewa'jg:
Il y a plus de 25,000 Mi'kmaq statués vivant dans les réserves
du Canada et
des U.S.A,
et il y a près de 25,000 Mi'kmaq sans status vivant hors
réserves.
Kanata Utplu'takun / Le
statut au Canada
Les Autochtones et les terres réservées à ceux-ci sont
actuellement régie par le gouvernement fédéral
canadien. Il s'agit d'une caractéristique découlant
de la proclamation royale de 1763, où la Couronne
britannique affirmait sa responsabilité de protection à
l'égard des Nations Autochtones. Au point de départ le
statut d'Indien était un statut «temporaire» dont
l'objectif ultime était l'assimilation complète. Par
la suite «l'Acte des Sauvages»
devait faciliter cette transaction car elle avait pour
objectif ultime l'affranchissement, c'est-à-dire la perte
du statut par «émancipation». La plupart des
citoyens allochtones ont été maintenu ignorants de ces
particularités rétrogrades de la loi (Il est dans le jeu
des politiciens de tenir les citoyens dans
l'ignorance). Ces non-autochtones y voyait un statut
spécial conférant plusieurs privilèges qu'ils n'avaient
pas eux-même, et contribuait à créer une jalousie, voir
même une haine pour certains, et qui perdure encore
aujourd'hui chez plusieurs.
L’obligation
de
tenir une conférence constitutionnelle sur les droits
des Premières Nations
fait partie de la Loi constitutionnelle de 1982. Les
Peuples
autochtones ont le droit de participer directement à la
révision de la
constitution et aux autres processus décisionnels
susceptibles de toucher leurs
droits. Lorsque le statut, les droits ou les territoires
des Peuples autochtones
sont directement touchés, tout changement au cadre
politique et constitutionnel
canadien nécessite le consentement libre et éclairé des
Peuples concernés.
La Loi sur les Indiens crée trois «
types d’Indiens », en nombre à peu près égal : les Indiens «
inscrits au registre et vivant dans une réserve », les Indiens «
inscrits, mais vivant hors réserve » et les « non-inscrits »,
c’est-à-dire ceux qui se déclarent autochtones au recensement
même s’ils ont perdu leur statut le plus souvent parce que leur
mère s’est mariée à un non autochtone.
Les deux premiers groupes jouissent de certains privilèges. Le
dernier, d’aucun. (Un jugement récent vient d’invalider cette
clause après une bataille légale de 15 ans, mais le flou
administratif va subsister encore...)
Deux Indiens qui font connaissance vont rapidement échanger un
jargon fait de 6.1 et de 6.2 (prononcer six-un et six-deux).
Cela fait référence aux articles du chapitre 6 sur le registre.
Dans le jargon, un « 6.2 » est un
Indien inscrit de plein droit qui n’a pas le pouvoir de
transmettre son identité à ses enfants, par opposition au « 6.1
» (six-un), qui jouit de ce droit.
Ce chapitre régit aussi les unions. Ainsi, l’enfant de deux
parents 6.2 est un 6.1. De même, celui d’un 6.1 qui a épousé une
6.2 est un 6.1. Mais si le père (un 6.1) refuse de reconnaitre
l’enfant, celui-ci n’aura jamais le statut d’Indien si la maman
est une 6.2. Même chose si une 6.2 a un enfant d’un père non
inscrit!
C’est comme si je vous disais que vous ne pouvez pas être
québécois parce que votre mère s’est mariée à un anglophone ou
un Américain. Ou qu’une mère québécoise aura un enfant «
canadien » parce que son père n’est pas « connu ».
Me'tis / Métis
L'article 35 de la Loi
constitutionnelle canadienne de 1982 identifia les Métis
comme un groupe
autochtone, on octroya au peuple Métis des droits distincts
et une protection
constitutionnelle.
Le 19 septembre 2003 la Cour
suprême du Canada confirme
que les Métis forment un Peuple autochtone distinct avec
des droits
constitutionnels.
Il suffit de plus que de
la preuve
d’un lien généalogique à une communauté historique Métis pour
joindre un
organisme Métis. La Cour identifia trois facteurs
principaux par lesquels
on peut identifier les détenteurs de droits comme Métis :
identification
personnelle, des liens ancestraux à une communauté historique
Métis et
l’acceptation de la communauté.
U.S.A.
Utplu'takun
/ Le
statut aux U.S.A.
De
1778 à 1871, le gouvernement fédéral U.S.A. essaya de
résoudre son rapport
avec les divers peuples indigènes en négociant des
traités.
Dans chacun des centaines de traités qui ont été
négociés au
nom du président et ratifiés par le Sénat, les accords
étaient
formels entre deux nations souveraines. Les
indigènes étaient des citoyens de leur nation, vivant dans
les limites des
U.S.A.
Jusqu'au Indian Citizenship Act de 1924, les Indiens
possédaient un statut
particulier en vertu de la loi fédérale. Certains
avaient cependant déjà acquis la citoyenneté en épousant
les hommes blancs. D'autres
avaient
obtenu la citoyenneté U.S.A par le service militaire, par
la réception
des attributions ou par des traités spéciaux ou des
statuts spéciaux. Plusieurs
n'étaient
toujours pas des citoyens, empêchées par les processus
ordinaires
de la naturalisation pourtant accordés
aux étrangers. Le2
juin 1924 le
Congrès accordait le et citoyenneté à tous les autochtones
nés aux U.S.A.
The
Indian Citizenship Act of 1924:
"BE IT ENACTED by the Senate and house of Representatives
of the United
States of America in Congress assembled, That all non
citizen Indians born
within the territorial limits of the United States be, and
they are hereby,
declared to be citizens of the United States: Provided
That the granting of such
citizenship shall not in any manner impair or otherwise
affect the right of any
Indian to tribal or other property. (Approved June 2,
1924)"
L'nu
agase'wit / Registres des Indiens
Le Registre des
Indiens regroupe tous les répertoires existants de personnes
reconnues par le
gouvernement fédéral comme membres d’une bande indienne.
Il sert de répertoire
central des personnes inscrites comme Indiens en vertu de la
Loi sur les
Indiens.
Dès 1850, les
agents du gouvernement de l’Amérique du Nord britannique a
commencé à tenir
des registres en vue d’identifier les Indiens et les bandes
auxquelles ils
appartenaient.
À partir de 1871, les agents
indiens faisaient des recensements généraux pour chacune des
bandes de leur
territoire et les fournissaient au ministère des Affaires
indiennes pour des
fins de statistiques.
Les résultats étaient inclus dans les rapports
annuels du Ministère.
À partir de 1917, ces recensements généraux avaient lieu
tous les cinq ans.
En 1939, on consignait non seulement le nom, mais aussi le
sexe, l'âge, l'état
civil et le numéro de membre de chaque Indien.
Ces données étaient conservées au bureau local.
Dès
1951, le gouvernement fédéral mettait sur pied le premier
registre national
contenant le nom de toutes les personnes connues ayant le
droit de détenir le
titre d'Indien inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens.
Agase'wultieg
/ Nous sommes enregistré
Au Canada une
carte de statut est émise par AINC - INAC (Affaires Indiennes
et du Nord Canada - Indian and
Northern Affairs Canada). Le certificat
de statut d’Indien, plus communément appelé «carte de statut»,
est une pièce
d’identité qu’Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
délivre au
titulaire pour confirmer qu’il est inscrit à titre d’Indien en
vertu de la
Loi sur les Indiens.
Les personnes de tous âges inscrites à titre d’Indien en vertu
de la Loi sur
les Indiens peuvent volontairement* demander
leur certificat de
statut au ministère des
Affaires Indiennes et du Nord Canada (AINC).
Ces
cartes sont numérotées (10
chiffres) et comportent une photo du titulaire,
ainsi que son nom
et son numéro de registre ou de bande.
* En réalité
le terme «peuvent volontairement» signifie «doivent
obligatoirement s'ils
veulent être reconnu et pouvoir bénéficier de leurs droits».
Un
Indien qui choisi de ne pas être enregistré (comme peu
l'être un animal de
compagnie) ne bénéficie pas des prévilèges que peuvent
avoir ses frères et
soeurs enregistrés et donc statués. La loi du
gouvernement du Canada dit
clairement «
Les personnes de tous âges inscrites à titre d’Indien en
vertu de la Loi sur
les Indiens peuvent volontairement demander leur
certificat de statut au
ministère des Affaires Indiennes et du Nord Canada
(AINC)».
Aussi, la loi
constitutionnelle de 1982 stiplule qu'une Première Nation
a «le droit de déterminer
ses propres conditions de citoyenneté, c'est un droit
ancestral et issu de
traités existant au sens du paragraphe 35(1) de la Loi
constitutionnelle de
1982.»
2009 - Nouveau certificat sécurisé de statut
d’Indien:
Le nouveau certificat sécurisé
de statut d’Indien est né d’une initiative conjointe de
l’Assemblée des
Premières Nations (APN), du secteur des Services fonciers et
fiduciaires
d’AINC et d’un projet connexe avec les Premières nations du
Traité no
7. L’objectif est d’augmenter les caractéristiques de
sécurité de
la carte de statut afin de réduire ou d’éliminer les problèmes
de vol
d’identité et de fraude. Deux
versions sont disponibles: la version «courante» et la version
«passage
frontalier».
La nouvelle carte de statut sécurisée présente plusieurs
améliorations sur
le plan de la sécurité qui réduisent considérablement le risque
de
modification ou de reproduction non autorisée. Elle
contribue ainsi à
garantir l’intégrité continue des programmes et des services en
les protégeant
contre la fraude et le vol d’identité.
Un renouvellement à tous les cinq ans du certificat sécurisé de
statut
d’Indien sera nécessaire pour se conformer aux normes
internationales (OACI)
car les coordonnées personnelles du titulaire changent et que sa
photo doit être
mise à jour. La date de renouvellement du certificat de
statut dépendra
de la date de naissance du titulaire. Pour les personnes âgées
de 16 ans et
plus, le certificat de statut sécurisée sera renouvelable aux
cinq ans, au
plus tard à la date de naissance du titulaire. Pour les
personnes âgées de 15
ans et moins, le certificat sécurisée sera renouvelable aux
trois ans, au plus
tard à la date de naissance du titulaire.
Nouvelles caractéristiques du
CSSI :
- éléments graphiques
spécialisés;
- caractéristiques de sécurité améliorées;
- numéro sans frais pour
vérifier la validité de la carte.
Plusieurs Français ont du sang amérindien dans
leurs veines
L'immigration
avait été presque essentiellement masculine jusqu'au premier recensement général
de 1665. On comptait 719 célibataires de sexe masculin pour seulement
45 femmes en âge de se marier, et on estimait la population à 3,000
personnes dans tout le Canada (Acadie, Nouvelle-France, Plaisance,
Baie-d'Hudson, Pays-d'en-Haut, Pays des Illinois, Louisianne).
Les Indiens n'étaient pas compté car ils étaient considéré comme étant
des animaux. Durant tout le Régime
français, seulement 400 femmes sont arrivées, déjà mariées et
accompagnant leur mari. (Texte tiré de http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm
)
Les unions franco-indiennes concernent assez peu la
vallée du Saint-Laurent, mais beaucoup plus l 'Acadie et la région des
Grands Lacs, oщ le métissage, de fait, a pu s'épanouir. Pour de
nombreux coureurs des bois ou voyageurs, l'union avec une Amérindienne
servait de porte d'entrée dans l'univers indien; ils appréciaient d'autant
plus d'avoir des concubines indiennes qu'elles leur offraient des services
appréciés:préparation de la nourriture, confection de vêtements
(mocassins, mitasses, ceintures, etc.), cueillette des herbes médicinales
ou encore préparation des peaux. De la même façon, les Indiennes
appréciaient généralement de se lier aux « Blancs », notamment car
ces derniers leur permettaient d'accéder plus aisément aux articles de
traite européens. Les Franзais mariés avec une Indienne ont ainsi
une plus grande chance de « s'indianiser » que les autres, selon une
intensité variable selon les cas. Quant aux enfants métis, а l'époque
de la Nouvelle-France, il s sont généralement élevés par leur mère
et ils s'assimilent donc surtout а la société indienne. (Texte
tiré de http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/aspectssociologiques/fichiers/pelletier_havard2008.pdf
)
Des Acadiens mariés à des Amérindiennes ont été déportés
De 1755 à 1763, environ 10 000 Acadiens ont été déportés. Ils ont envoyés
à différents endroits autour de l'Atlantique. Beaucoup se retrouvent dans
des colonies anglaises, d'autres en France ou dans les Caraïbes.
(Texte tiré de http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/la-deportation-des-acadiens/
)
St-Pierre et
Miquelon
Les Îles étaient un lieu de passage ou de repos pour les
Mi'kmaq et les Innu
les lors de randonnées de pêche.
Un très petit nombre de Français et familles mixtes
Français/Mi'kmaq
habitaient les Îles St-Pierre et Miquelon selon le
recensement de 1774.
La plupart étaient des réfugiés du «Grand Dérangement».
On
constate aujourd'hui les
origines différentes des Acadiens de l’île de Saint-Pierre
et de ceux de
Miquelon: alors que les premiers descendent d’Acadiens
venus de Plaisance,
capitale française de
l'actuelle Terre-Neuve,
les ancêtres des
seconds vivaient à Beau Bassin en Acadie, ainsi qu’à
Beau-Séjour,
frontière entre
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Ganata
Inuwi't'g / Les Indiens du Canada
Mawgitg
/ Recensement
Aucun
recensement des Indiens ne se fait au Canada avant
1708. Pourtant tous les
résidents européens de la colonie sont recensés dès 1665,
avec leur nom,
âge, profession, état matrimonial et lien avec le chef de la
famille. Au
premier recensement réalisé en Nouvelle-France, on dénombre
3 215 habitants (sans les peuples autochtones ni
les troupes royales).
Le dernier recensement mené sous le régime français s'est
fait en 1739.
Au recensement de 1767 tenu en Nouvelle-Écosse, on introduit
les variables de
la religion et de l'origine amérindienne et ethnique.
Avant la colonisation, en conformité avec leurs habitudes de
vie, les Indiens
s’éparpillent, au cours de l’année, en forêt ou le long de
la mer.
Étant ces habitudes de vie, il était difficile de les
dénombrer.
Cependant, un recensement de Ristigouche indique qu’en 1760
les Mi'kmaq sont
environ 350 individus. Ceux qui occupent le territoire
de la Gaspésie au
XVIII[e] siècle et dans le premier tiers du siècle suivant
compte plus ou
moins 500 personnes.
Le recensement de 1881 constitue la deuxième collecte
régulière de
statistiques nationales. Il a débuté officiellement le 4
avril 1881.
Composition ethique de la population
autochtone |
Provinces et Territoires |
Indiens inscrits |
Inuit |
Métis |
Autres ayant au moins |
T-N |
1075 |
2615 | 300 | 9270 |
Î-P-É |
510 |
10 |
30 |
1370 |
N-É |
7,675 |
80 |
185 |
14215 |
N-B |
4,685 |
55 |
115 |
8355 |
QC |
36,150 |
6,780 |
7,140 |
89,430 |
Ont |
70,425 |
530 |
3,785 |
172,160 |
Man |
62,635 |
240 |
15,960 |
38,605 |
Sask |
56,710 |
55 |
12,780 |
28,120 |
Alb |
54,220 |
450 |
18,005 |
77,175 |
C-B |
77,705 |
240 |
4,245 |
90,285 |
Yuk |
4,145 |
30 |
95 |
2,200 |
T-N-O |
9,865 |
18,370 |
1,875 |
5,355 |
|
Il y aurait plus de 2,300 réserves indiennes au
Canada. 54% de la population autochtone du Canada
résident à
l'extérieur des réserves.
Selon le recensement de 2006 le nombre d'Autochtones au Canada
dont le statut
est enregistré est de 1,172,790. Cette part de
population au Canada est
donc de 3,8%.
Grâce à une augmentation de population de 45% en 10 ans, les
Autochtones sont,
pour la première fois, plus d'un million au Canada et près de
la moitié
d'entre eux ont moins de 25 ans.
Seulement 40% de la population autochtone vie sur des réserves
au Canada alors
que le nombre est de 49% au Québec.
En 2006, la population ayant une identité autochtone s'élevait
à 1,172,725
personnes, dont 53% sont des Indiens inscrits, 30% des Métis,
11% des Indiens
non inscrits et 4% des Inuit.
Depuis 1996, la population autochtone s'est accrue de 47%.
Selon
le
recensement, un peu plus des trois quarts des Inuits au
Canada (78 %),
soit quelque 40 000 personnes, vivent dans l'une des
quatre régions qui
forment l'Inuit Nunaat. C'est l'expression inuktitut qui
signifie la
« patrie inuite », une région qui s'étend du
Labrador aux
Territoires du Nord-Ouest (voir l'encadré intitulé Inuit
Nunaat). Cette
patrie est formée de quatre régions:
Le territoire du
Nunavut : Le
Recensement de 2006 a permis de dénombrer 24 635 Inuits
dans cette
région, qui se caractérise à la fois par la masse terrestre
la plus grande et
la population inuite la plus importante. Ces personnes
représentent près de la
moitié (49 %) de l'ensemble de la population inuite au
Canada. La
population inuite du Nunavut a crû de 20 % entre 1996et
2006.
Nunavik : Cette
région du Nord québécois regroupe 9 565 Inuits, soit
19 % de
l'ensemble de la population inuite. Le Nunavik affiche le
taux de croissance le
plus élevé de la population inuite, 25 % depuis 1996.
Région inuvialuite : Cette
région des Territoires du Nord-Ouest compte une population
de 3 115 Inuits,
représentant 6 % de tous les Inuits au pays. La région
inuvialuite est la
seule à avoir accusé une baisse de la population (-3 %)
depuis 1996.
Nunatsiavut : La
population inuite de cette région du nord du Labrador
s'élève à 2 160 personnes,
soit 4 % des Inuits. Elle a affiché un taux de
croissance de 3 %
depuis 1996.
Les Inuits forment la majorité de la population dans chacune
des quatre
régions. Ils représentent 90 % de la population au
Nunavik, 89 % au
Nunatsiavut, 84 % au Nunavut et 55 % dans la région
inuvialuite.
Bien que la plupart des Inuits habitent dans l'Inuit Nunaat,
une proportion de
plus en plus importante d'entre eux vivent dans d'autres
régions du Canada et
notamment dans les centres urbains du sud. En 2006, 22 %
des Inuits
vivaient hors de l'Inuit Nunaat, en hausse par rapport aux
17 % dénombrés
en 1996.
Le Recensement de 2006 a dénombré 8 395 Inuits dans
les centres
urbains hors de l'Inuit Nunaat, soit une hausse d'environ
60 % par rapport
aux 5 235 Inuits recensés en 1996. En 2006, ces
citadins
représentaient 17 % de l'ensemble de la population
inuite, en hausse par
rapport au pourcentage observé une décennie plus tôt
(13 %). En outre,
5 % des Inuits vivaient dans des régions rurales hors de
l'Inuit Nunaat.
En 2006, les villes hors de l'Inuit Nunaat qui comptaient
les populations
inuites les plus importantes étaient
Ottawa ‑ Gatineau (725
Inuits), Yellowknife (640), Edmonton (590), Montréal (570)
et Winnipeg (355).
Population Métisse
Les nouvelles données du Recensement de 2006 montrent que la
population
métisse est
en plein essor, son taux de croissance ayant surpassé celui
des autres groupes
autochtones ainsi que celui de la population non autochtone au
cours de la
dernière décennie.
Parmi les 1 172 790 personnes qui se sont
identifiées comme
Autochtones lors du Recensement de 2006, 389 785 ont
déclaré être des
Métis. Cette population a presque doublé (un accroissement de
91 %)
depuis 1996.
Ce taux de croissance est plus de 11 fois supérieur à celui
enregistré par la
population non autochtone (8 %) au cours de la même
période. À titre de
comparaison, la population des Premières nations a augmenté de
29 %
depuis 1996 et celle des Inuits, de 26 %.
Bien que les Métis ne représentent que 1 % de l'ensemble
de la population
du Canada, leur poids démographique est plus important dans
l'Ouest du pays. En
2006, 9 % de l'ensemble de la population des Territoires
du Nord-Ouest ont
déclaré être des Métis; viennent ensuite les populations
métisses du
Manitoba (6 %), de la Saskatchewan (5 %) et de
l'Alberta et du
territoire du Yukon (3 % chacun).
Les Métis formaient 34 % de l'ensemble de la population
en 2006, en hausse
par rapport à 1996 (26 %). La croissance de la population
métisse
s'explique tant par des facteurs démographiques, comme un taux
de fécondité
élevé relativement à celui de la population non autochtone,
que par des
facteurs non démographiques, comme la propension accrue à
s'identifier comme
Métis.
De 1996 à 2006, des jalons politiques et juridiques marquants
ont pu inciter
les Métis à faire valoir leur identité. Les Métis ont pu
bénéficier d'une
reconnaissance notable dans le rapport final de la Commission
royale sur les
peuples autochtones (1996). Au cours des dernières années, les
Métis ont
obtenu gain de cause dans plusieurs affaires importantes
portées devant les
tribunaux, lesquelles ont renforcé leurs droits de chasse.
Près de neuf Métis sur 10
vivent dans
les provinces de l'Ouest et en Ontario
Neuf personnes s'étant identifiées comme Métis sur 10 (environ
87 %)
vivent dans les provinces de l'Ouest et en Ontario. Le
recensement a permis d'en
dénombrer 85 500 (22 %) en Alberta, 73 605
(19 %) en
Ontario, 71 805 (18 %) au Manitoba, 59 445
(15 %) en
Colombie-Britannique et 48 115 (12 %) en
Saskatchewan.
En outre, 27 980 Métis (7 % de l'ensemble de la
population métisse)
ont été dénombrés au Québec. Les Métis sont peu nombreux dans
les autres
provinces et territoires. On estime à 18 805 (5 %)
le nombre de
Métis vivant dans les provinces de l'Atlantique, ceux-ci se
répartissant
ainsi : 7 680 en Nouvelle-Écosse, 6 470 à
Terre-Neuve-et-Labrador, 4 270 au Nouveau-Brunswick et
385 à
l'Île-du-Prince-Édouard.
Seulement 1 % des Métis vivent dans les territoires. Ces
4 515 Métis
se répartissent comme suit : 3 580 dans les
Territoires du
Nord-Ouest, 805 dans le territoire du Yukon et 130 au Nunavut.
Environ les quatre cinquièmes (80 %) de la croissance de
la population des
Métis au cours de la dernière décennie sont le fait des quatre
provinces qui
comptent les effectifs métis les plus importants :
l'Alberta, l'Ontario,
le Manitoba et la Colombie-Britannique
Hausse marquée de la population des Premières Nations
Les nouvelles données du Recensement de 2006 montrent que la
population des
Indiens de l'Amérique du Nord a connu une croissance rapide
au cours de la
dernière décennie.
Environ 698 025 personnes se sont identifiées comme
Indiens de l'Amérique
du Nord , désignés par le terme « membres des Premières
nations »
dans le présent rapport. Elles représentent 60 % des
1 172 790
personnes qui ont déclaré être Autochtones au recensement,
et 2,2 % de
l'ensemble de la population du Canada.
La population des Premières nations a augmenté de 29 %
entre 1996 et 2006,
soit 3,5 fois plus rapidement que la population non
autochtone (8 %).
Cette population englobe 615 Premières nations et 10
familles distinctes de
langues des Premières nations au Canada. Certains membres
des Premières
nations sont des Indiens inscrits aux termes de la Loi
sur les Indiens et d'autres, non (voir l'encadré
intitulé Loi
sur les Indiens et projet de loi C-31).
La majorité des membres des Premières nations ont le statut
d'Indiens,
c'est-à-dire qu'ils sont inscrits en vertu de la Loi
sur les Indiens. Le recensement a permis de dénombrer
564 870 personnes ayant déclaré être des Indiens
inscrits, ce qui
représente 81 % de l'ensemble de la population des
Première nations.
Environ 133 155 membres des Premières nations ne sont
pas inscrits aux
termes de la Loi sur les Indiens.
Entre 1996 et 2006, la population non inscrite des Premières
nations a
augmenté de 53 %, soit plus de deux fois le taux de
croissance de la
population inscrite (24 %). Cette progression pourrait
être partiellement
attribuable aux dispositions de la Loi
sur les Indiens régissant la transmission du statut
d'Indiens inscrits
aux enfants.
Hausse marquée de la population des Premières Nations
Les nouvelles données du Recensement de 2006 montrent que la
population des
Indiens de l'Amérique du Nord a connu une croissance rapide
au cours de la
dernière décennie.
Environ 698 025 personnes se sont identifiées comme
Indiens de l'Amérique
du Nord , désignés par le terme « membres des Premières
nations »
dans le présent rapport. Elles représentent 60 % des
1 172 790
personnes qui ont déclaré être Autochtones au recensement,
et 2,2 % de
l'ensemble de la population du Canada.
La population des Premières nations a augmenté de 29 %
entre 1996 et 2006,
soit 3,5 fois plus rapidement que la population non
autochtone (8 %).
Cette population englobe 615 Premières nations et 10
familles distinctes de
langues des Premières nations au Canada. Certains membres
des Premières
nations sont des Indiens inscrits aux termes de la Loi
sur les Indiens et d'autres, non (voir l'encadré
intitulé Loi
sur les Indiens et projet de loi C-31).
La majorité des membres des Premières nations ont le statut
d'Indiens,
c'est-à-dire qu'ils sont inscrits en vertu de la Loi
sur les Indiens. Le recensement a permis de dénombrer
564 870 personnes ayant déclaré être des Indiens
inscrits, ce qui
représente 81 % de l'ensemble de la population des
Première nations.
Environ 133 155 membres des Premières nations ne sont
pas inscrits aux
termes de la Loi sur les Indiens.
La majorité
des membres des Premières nations vivent en Ontario et
dans les provinces de
l'Ouest.
Ensemble, l'Ontario et les provinces de l'Ouest regroupent
quelque 577 300
membres des Premières nations, soit les quatre cinquièmes
(83 %) de
l'ensemble de cette population.
Environ 158 395 d'entre eux (23 %) vivent en
Ontario, 129 580
(19 %), en Colombie-Britannique, 100 645
(14 %), au Manitoba,
97 275 (14 %), en Alberta, et 91 400
(13 %), en
Saskatchewan.
Malgré les populations importantes recensées en Ontario,
en Alberta et en
Colombie-Britannique, les membres des Premières nations
représentent tout au
plus 3 % de la population de chacune de ces
provinces. En revanche, les
Premières nations forment les trois dixièmes de la
population des Territoires
du Nord-Ouest, les deux dixièmes de celle du territoire du
Yukon et le dixième
environ de la population en Saskatchewan et au Manitoba.
En 2006, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
reconnaissait 615
collectivités des Premières nations au Canada. La
Colombie-Britannique en
comptait 198, soit environ le tiers des Premières nations,
et l'Ontario, 126.
Ensemble, ces deux provinces regroupent un peu plus de la
moitié (53 %) de
toutes les collectivités des Premières nations vivant au
Canada.
En outre, 39 % des collectivités des Premières
nations se trouvent dans
cinq juridictions, soit en Saskatchewan (70), au Manitoba
(63), en Alberta (44),
au Québec (39) et dans les Territoires du Nord-Ouest (26).
On en dénombre
moins de 20 dans chacune des autres provinces et dans le
territoire du Yukon, et
aucune au Nunavut.
La majorité
des membres des Premières nations vivent en Ontario et
dans les provinces de
l'Ouest.
Ensemble, l'Ontario et les provinces de l'Ouest regroupent
quelque 577 300
membres des Premières nations, soit les quatre cinquièmes
(83 %) de
l'ensemble de cette population.
Environ 158 395 d'entre eux (23 %) vivent en
Ontario, 129 580
(19 %), en Colombie-Britannique, 100 645
(14 %), au Manitoba,
97 275 (14 %), en Alberta, et 91 400
(13 %), en
Saskatchewan.
Malgré les populations importantes recensées en Ontario,
en Alberta et en
Colombie-Britannique, les membres des Premières nations
représentent tout au
plus 3 % de la population de chacune de ces
provinces. En revanche, les
Premières nations forment les trois dixièmes de la
population des Territoires
du Nord-Ouest, les deux dixièmes de celle du territoire du
Yukon et le dixième
environ de la population en Saskatchewan et au Manitoba.
En 2006, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
reconnaissait 615
collectivités des Premières nations au Canada. La
Colombie-Britannique en
comptait 198, soit environ le tiers des Premières nations,
et l'Ontario, 126.
Ensemble, ces deux provinces regroupent un peu plus de la
moitié (53 %) de
toutes les collectivités des Premières nations vivant au
Canada.
En outre, 39 % des collectivités des Premières
nations se trouvent dans
cinq juridictions, soit en Saskatchewan (70), au Manitoba
(63), en Alberta (44),
au Québec (39) et dans les Territoires du Nord-Ouest (26).
On en dénombre
moins de 20 dans chacune des autres provinces et dans le
territoire du Yukon, et
aucune au Nunavut.
Il
n’est pas facile d’estimer l’effectif des Indiens sans
statut et Métis du
«Saint-Laurent». Le caractère distinctif de cette
sous-population dans
l’ensemble des Amérindiens étant de ne pas jouir d’un
statut légal. Il
n’est donc pas surprenant de constater l’absence de
données satisfaisantes
en ce qui les concerne dans les statistiques officielles.
Aptaqatg nu'gu' gujm
Lnue'gati'l
/ Indiens vivant hors réserves
En 2013, le pourcentage
d'Indiens,
de Métis et Inuits qui
vivent hors réserve est
estimé
entre 60%
et 80%.
Récemment,
le premier
ministre du Canada, Stephen Harper
estimait
ce
chiffre à 70%.
Selon
de
récentes études,
le nombre d'Indiens,
de Métis et d'Inuits
vivant
hors
réserve est en croissance et
devrait
continuer à le faire.
Tmawei
/ Le tabac sauvage
Chez les Amérindiens
du Nord, le tabac revêtait des propriétés sacrées. On
l'utilisait que pour
des cérémonies ou pour honorer des invités.
On s'en servait pour établir des ponts entre le monde des
humains et
celui des esprits. Chez les nations Amérindiennes qui vivaient
sur les
territoires qui deviendront plus tard le Québec, les Maritimes
et de la
Nouvelle-Angleterre, on le fumait à l'aide d'une pipe,
généralement faite
d'argile ou même de pierre. Chez certains peuples on pouvait
aussi le mâcher,
on l'infuser ou le priser.
Le tabac (de Virginie) que nous connaissons aujourd’hui ne
poussait pas partout en Amérique du Nord. Le tabac utilisé au
Canada et au Québec était du tabac qui pousse encore à
l’état sauvage au Québec et qui n’a rien à voir avec le tabac originaire de
Virginie.
La plante
utilisé (tabac des indiens) était une plante annuelle et
parfois bisannuelle, originaire du Canada, du Nord-Est des
U.S.A.
Pour leurs cérémonies de purification les Mi’kmaq et autres Peuples de cette partie du continent utilisaient ce qu’ils appelaient le «tabac des indiens» une plante annuelle ou parfois bisannuelle. Cette plante poussait de la Nouvelle Écosse actuelle jusqu'au sud-ouest de l'Ontario actuel. Elle y pousse encore. On lui donne plusieurs noms, même scientifiques : lobelia inflata, lobélie enflée, lobélie brûlante, herbe à l'asthme, asthma Weed, iIndian tobacco, pukeweed, vomitwort.
Chez les «Mi’kmaq on utilisait le «tabac des indiens» entre autre pour la cérémonie du «kinnikinnik». Ce tabac était mélangé à de l’écorce d’aulne et de saule et des feuilles de feuilles de raisins d’ours (bear berry leaves). Cette plante était aussi fumée. Fumé, l'utilisation individuelle était rare. Il servait comme tout comme aujourd'hui (chez certains) à communiquer avec les esprits (comme l’encens qui monte vers le ciel). Lorsque cela se fait «selon le protocole cérémonial», ce geste devient sacré. Le tabac fait ouvrir la porte, au nom de notre Créateur, et toute chose devient spirituelle. Le sage prend alors ce tabac et l'offre au feu ou le retourne à la Terre notre Mère au nom du Cercle sacré. On le mélange à la sauge lors de purifications (non pas pour le fumer). On l’offre à la terre après la chasse.
L'Homme
Médecine
ou la Femme Médecine utilisait le
tabac
dans le traitement des maladies, notamment pour soulager des
piqûres d'insectes,
éloigner la fatigue ou les maux de dents, couper
la faim,
éveiller l'esprit.
La
médecine actuelle (non traditionnelle ) lui attribue certaines
qualités. On la dit relaxante et euphorisante. Elle
régularise le système nerveux et soulage les voies respiratoires. En usage
externe le tabac est aussi une plante curative, il est
antifongique et sert pour certains troubles de la peau. Il est
aussi vermifuge.
Ce n'est qu'après l'arrivée des Blancs que les
Amérindiens ont adopté
un usage plus quotidien.
Le Créateur a dit «Lorsque tu voudras me parler, tu feras une
offrande de
cette plante de tabac».
Gis e'wmn tmawei ugjit a'sutman (On peut utiliser le tabac
pour la prière)
Iga'taqug / Plantes
De nombreuses plantes ont été découvertes par les Européenes au cours de leurs voyages et colonisations des Amériques: Les courges, potirons, haricots, maïs, topinambour, arachides, cacao, hévéa, manioc, piment, poivron, quinquina, tomate, avocat, pomme de terre, tomate, ananas, papaye, vanille, coeur de palmier,
Wejusuadu
abankudoowa / L'impôt sur les revenus
(Texte tiré de
http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/info/info113_f.html
)
De façon générale, les Autochtones au Canada sont assujettis
au paiement de
l'impôt au même titre que d'autres habitants du Canada, sauf
dans les cas où
s'applique l'exemption fiscale énoncée à l'article 87 de la
Loi sur les
Indiens. L'article 87 stipule en effet que « les biens meubles
d'un Indien ou
d'une bande situés sur une réserve » sont exempts
d'impôt. Les Métis
et les Inuit n'ont pas droit à une telle exonération.
La Loi sur les Indiens empêche les gouvernements non
autochtones de taxer les
biens des Indiens inscrits qui se trouvent dans les réserves.
Cependant,
l'article 83 de la Loi sur les Indiens confère aux Premières
nations le
pouvoir d'imposer des taxes foncières sur des intérêts dans
des terres de réserve.
Ces règlements relatifs à l'impôt foncier doivent être révisés
par la
Commission consultative sur la fiscalité indienne et être
soumis pour
approbation au ministre des Affaires indiennes et du Nord
canadien.
Les modalités en matière d'impôt peuvent varier, car certaines revendications d'autonomie gouvernementale et revendications foncières peuvent conférer aux Premières nations des pouvoirs d'imposition accrus ou peuvent avoir une incidence sur leur traitement fiscal. Certaines Premières nations ont négocié des pouvoirs d'imposition avec le ministère des Finances et perçoivent une taxe sur la vente de certains produits.
Le salaire touché par un Indien inscrit travaillant dans une réserve est exempt d'impôt. Les tribunaux ont déterminé que des facteurs de rattachement, tels que les lieux de travail et de résidence de l'employé et de l'employeur, doivent être pris en compte pour déterminer si le revenu sera exempté d'impôt.
La taxe sur les produits et services ou la taxe de vente harmonisée ne s'appliquent généralement pas aux achats qu'effectuent les Indiens inscrits lorsqu'il s'agit de produits achetés dans les réserves ou livrés dans une réserve par le vendeur ou par un agent du vendeur.
Wejusuadu tepawtig
ta'n tepaqan / Faire
le plein sans taxes
Afin
d'être exampté des taxes les gouvernements exigent que les
factures d’achats
d’essence doivent indiquer « le nom de l’Indien et son
numéro du
certificat de statut d’Indien (numéro à 10 chiffres).
Un Indien qui a choisi de ne pas être enregistré (comme
peu l'être un animal
de compagnie) ne bénéficie pas de ce prévilège. La
loi du gouvernement
du Canada dit clairement «
Les personnes de tous âges inscrites à titre d’Indien en vertu
de la Loi sur
les Indiens peuvent volontairement demander
leur carte de statut
au ministère des Affaires Indiennes et du Nord Canada
(AINC)».
Inuit, Nunavimmiut, Inuvialuit
Les
Inuit et Inuvialuit sont devenu canadiens en 1920 et n'ont
obtenu le droit de
vote qu'en 1960. Les
villages des Inuit
et Inuvialuit ont le statut de municipalités et non pas de
réserves comme c'est le
cas chez les Indiens. Ils
sont
assujettis aux lois sur la taxation et sur la fiscalité comme
tout autre résident
du Canada.
Les Inuit et Inuvialuit occupent de vastes territoires dans
l'Arctique canadien.
Les Inuvialuit vivent principalement au Nunavut, dans les
Territoires du
Nord-Ouest et au Yukon. Les Nunavimmiut
vivent dans le nord du Labrador et du Québec.
Nunavuk
Les Nunavimmiut (Inuit
du Nunavuk) étaient un peuple nomade jusqu'aux années
50.
Ils ont depuis
adopté un mode de vie sédentaire, se partageant 14 villages de
150 à 1 800
habitants situés le long de la
baie d’Hudson et de la baie d’Ungava.
Les premières écoles ont été établies dans les années 50. La
langue et la culture inuites sont enseignées à l’élémentaire
et au
secondaire.
Les Nunavimmiut
du Nunatsiavut (Inuit du Labrador) possèdent 15,800
kilomètres carré de territoire et leur propre gouvernement selon
l'entente du
27 mai 2004.
Nunavut et Territoires du Nord-Ouest
Les Territoires du
Nord-Ouest et le Nunavut sont des territoire
fédéral du Canada depuis 1870. Les
Territoires du Nord-Ouest ont été créés après que le
gouvernement canadien
eût racheté les concessions de la Terre de Rupert et des
Territoire du
Nord-Ouest à la Compagnie de la baie d'Hudson.
Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest ne formaient qu'un
seul territoire
jusqu'à la formation du Nunavut en 1999. Il
se divise en trois régions: au nord Qikiqtaaluk, au sud Kivalliq
et à l'ouest
Kitikmeot. Il comprend
sept des douze principales îles du Canada, plus toutes les îles
de la baie
d'Hudson et de la baie James (sauf quelques îlots
côtiers).
Les Inuits du Nunavut parlent principalement l’inuktitut et
l’inuinnaqtun
alors que les Inuits des Territoires du Nord-Ouest utilisent le
chipewyam, le
cri, le dogrib, le gwich'in, l'inuktitut et le slavey.
Yukon
En 1870 le gouvernement
canadien rachete les concessions de la Terre de Rupert et des
Territoire du
Nord-Ouest dont fait parti le Yukon.
En 1992, un accord était signé entre le gouvernement fédéral et
quatorze
Premières nations du Yukon au sujet de revendications
territoriales.
Pow-Wowigtug
- Pow Wow / Célébration
Un Pow Wow, pour
nous est un
moment de célebration, guérison et de spiritualité.
Lnuwi't'g
Pow-Wowigtug teluegeg mawiejig, nesatega aq a'sutmaqan.
Plusieurs cérémonies marquaient des moments précis de
l'année. Le rituel « Apukajit » (Feeding of Granf
Father) avait
lieu le 31 janvier pour remercier les Esprits d'avoir permit de
survivre la plus
difficile des saisons. L''Équinoxe du
printemps, le jour de la Nouvelle
Lune était un jour de repos et de
célébrations appelé «Gtigi
na'gwegwumg» (Dernier
Jour
de l'An). Cette fête est encore célébrée de nos jours le
20 ou 21
mars (calendrier Gregorien).
Des danses et des chants accompagnaient chacune des
célébrations. Des Powow sont encore célébré de
nos jours, le plus important étant celui du
solstice d'été. Ils ont pour but d'inviter les Peuples
voisins à
socialiser. Des Powow sont encore célébré de
nos jours, le plus important étant celui du
solstice d'été. Ils ont pour but d'inviter les Peuples
voisins à
socialiser.
Certaines règles s'appliquent aux
cérémonies traditionnelles:
Par respect, on ne doit jamais photographier des cérémonies
traditionnelles. Il est permit de photographier les participants
seulement si on en a la permission…mais jamais lors de la
cérémonie. Les photographies sont
permises durant le Powow mais toujours et seulement avec la
permission de la personne photographiée.
Il y a toujours une cérémonie d’ouverture et une cérémonie de
clôture. Durant celle-ci il y a certaines règles que les invités
d’un Powow doivent respecter, par égard aux aînés, aux danseurs,
aux organisateurs, aux invités de marque et aux invités en
général. Ces règles font parti de la tradition.
- Pour les chants qui honorent les aînés, les organisateurs et
les danseurs, on doit se lever et garder le silence, ceci même
si vous ne connaissez pas les personnes honorées.
- Nous devons écouter le maître de cérémonie et ses invités de
marque même s’ils ne parlent pas notre langue, la traduction se
fait souvent par la suite en français et en anglais. I arrive
souvent que que les invités de marque sont de Nations
différentes et de langues différentes.
- Si on nous invite à danser, il ne faut surtout pas refuser, un
refus sera considéré comme un manque de respect.
- Si un morceau tombe du costume d’apparat, on ne doit pas le
ramasser, ce serait un signe d’impolitesse. On peut lui montrer
la pièce sans la prendre.
- On peut participer aux chants des joueurs de «tambours d’eau»
mais seuls ceux qui ont été
choisi pour jouer du «tambour d’eau» peuvent le faire. Dans
toutes les Nations un vocable tels que « a – é – ya – o » est
utilisé pour le chant des Powow. Ce vocable est toujours composé
de voyelles, ce qui donne la possibilité à tous de se joindre
aux chanteurs sans même connaître la langue.
- Les coutumes étant différentes, il faut être respectueux de la
nature même des coutumes de chacune des
Nations.
Tplutaqann / Interdiction légale
La Danse du Soleil était une cérémonie pratiquée par plusieurs
Peuples
d'Amérique du Nord dont les Arapaho, Arikara, Assiniboine,
Cheyenne, Crow, Gros Ventre,
Hidutsa, Lakota, Cri des plaines, Ojibway, Sarasi, Omaha,
Ponca, Ute, Shoshone,
Kiowa et Blackfoot. Le gouvernement fédéral canadien l'
interdit par une loi en
1880 croyant qu'il
s'agissait d'une danse servant à adorer le soleil. Le
gouvernement des
U.S.A. fit de même en 1904. Cette cérémonie sacrée est
désormais à
nouveau légale et pratiquée aux Canada et aux U.S.A.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Les tests ADN et les Haplogroupes
Des tests de ADN peuvent indiquer qu’une personne a
ou non un certain bagage génétique autochtone.
Ces tests de ADN ne peuvent cependant pas au
Canada être utilisé comme preuve d'appartenance.
Le
demandeur doit répondre à des exigences
d'inscription dans l'une ou l'autre des
Nations. Les conditions pour l'inscription sont
uniques et déterminées selon la constitution de chaque
Nation. De plus, même si ce n'est pas spécifié dans la
Loi sur les Indiens, le gouvernement exige que l'individu
fasse parti d'une communauté autochtone et que cette
communauté pratique des coutumes ancestrales.
Pour la génétique humaine, les haplogroupes qu'on étudie
généralement sont des haplogroupes du chromosome Y (ADN-Y)
et des haplogroupes de l'ADN mitochondrial (ADNmt). On peut
employer les deux pour définir les populations
génétiques. L’homme et la femme ont chacun 23 paires
de chromosomes. Chez l’individu male la 23ième
paire est constituée de Chromosomes X et de Chromosomes Y
alors que l’individu de sexe féminin a deux Chromosomes X. Le Chromosome Y
transmet les informations ancestrales concernant la lignée
paternelle. Les
Chromosomes Y diffusent l'information génétique de père en
fils. L’ADNmt est transmise d'une mère à ses enfants, fille
ou fils. Cependant seulement les femmes transmettent
l’ADNmt. Le Chromosome Y (comme le mtDNA Haplogroups)
contient certaines traces de Haplogroupes Q, P et F qui sont
spécifiques aux mâles d’ascendance Autochtone de l’Amérique
du Nord.
Il y a deux façons de déterminer si vous avez une ascendance
autochtones en utilisant les tests ADN. La première
méthode est en mesurant votre ADN mitochondrial (ADNmt) et
la deuxième méthode est en mesurant votre ADN des Chromosomes Y.
Afin que le test des Chromosomes X soit positif, vous devez
avoir une ligne maternelle ininterrompue
(mère-à-mère-à-mère).
Ceci ne signifie pas que votre mère, grand-mère et
grand-grand-mère doivent être Autochtones à 100%, ils
doivent seulement avoir du sang autochtone.
La plupart des Autochtones peuvent être classifiées dans
l'un de ces cinq Haplogroupes: Groupes A, B, C, D ou X. Ces Haplogroupes
représentent des populations autochtones de lieux
géographiques différents.
Par exemple :
- Le Haplogroupe
A se retrouve plus
souvent dans régions arctiques/sub-arctiques de l'Amérique
du Nord ; il est presque inexistant parmi les Peuples
n’appartenant pas à la famille linguistique Athapaskan dans
les secteurs du sud-ouest.
- Le Haplogroupe
B se retrouve plus souvent dans la région du
sud-ouest de l'Amérique du Nord.
- Le Haplogroupe
C se retrouve plus
souvent dans les régions orientales de l'Amérique du
Nord.
- Le Haplogroupe
D se retrouve plus souvent chez les Peuples
de l’ouest du continent nord-américain.
- Le Haplogroupe
X se retrouve plus souvent chez les
Peuples de la famille linguistique parlants d'Algonquian
dans les régions centrales ainsi que dans les régions du
nord des Grands Lacs.
Ces Haplogroupes se retrouvent très rarement chez des
populations autres qu’autochtones.
Il
est à noter l’Haplogroupe C3b « Subclade P39″
(Amérindien) se trouve presque exclusivement en Amérique du
Nord, particulièrement chez les peuples de la famille
linguistique Algonquienne, chez les Na-Dené, et les Siouiens.
L'ADN peut-il attester d'origines
amérindiennes
?
(Texte tiré de
http://ggdna.blogspot.ca/2010/05/ladn-amerindien-fondateur.html
)
La plupart des québécois de souche et des acadiens, et bien entendu leurs descendants, ont parmi leurs ancêtres des amérindiens. Il en est de même pour plusieurs descendants de premiers colons de l'Ouest et du Nord-Ouest américain. En effet, aux touts débuts de la colonie américaine, plusieurs colons fondèrent famille en prenant pour compagne une amérindienne. Des enfants amérindiens, souvent des esclaves *panis*, ont aussi été adoptés, ou encore ont été affranchis et se sont mêlés à la population d'origine européenne. Au cours du brassage génétique qui se fit jusqu'à nous, l'ADN amérindien des chromosomes autosomes et du chromosome X a graduellement été remplacé par des segments européens qui devinrent grandement majoritaires dans la population avec l'arrivée de nouveaux arrivants européens. Il est néanmoins parfois encore possible de retrouver dans notre ADN-Au et ADN-X des traces qui attestent d'origines amérindiennes. Par contre, l'ADN mitochondrial et l'ADN du chromosome Y des amérindiens se sont transmis intégralement jusqu'à aujourd'hui, de telle sorte qu'ils peuvent attester d'origines amérindiennes pour autant que cette contribution se soit produite par l'un ou l'autre de ces modes de transmission. Pour rappel, l'ADN-mt se transmet par la lignée utérine, suivant en cela notre matrilignage, et l'ADN-Y se transmet de père à fils, suivant en cela notre patrilignage.
Nkana
Niskskamawa weegadigun - Nkana Beibul
- Sa'qawe'l Gelulg Glusuaqan / Bible anciennes
Les Bibles ont souvent
été
utilisées par nos ancêtres pour y enregistrer
les événements importants de
la famille et pour stocker et
protéger les lettres de la
famille, des certificats et
autres articles.
Les Bibles familiales peuvent
être très utiles, car elles peuvent contenir
des données familiales essentielles
ne pouvant être trouvées
ailleurs en raison de l'absence de registres
paroissiaux au début de l'invasion française.
Dans certaines familles, il était de coutume de donner une
Bible en cadeau de mariage.
Si de vieilles
lettres ont survécu, elles peuvent
parfois fournir des données
sur les membres
de la famille, les noms de jeune
fille des épouses,
des lieux de résidence à un moment donné, etc.
Des lettres datées pourrait pourrait
fournir des
points de
référence pour des événements qui n'ont pas
été enregistrés ailleurs.
Matuna'ga / Guerres mondiales
Bien que les Amérindiens n'ont obtenu
leur
citoyenneté qu'en 1924, les Abénaquis de Odenak, les Mohawks de
Kahnawake, de
Kanesatake et de Akwesasne, la Nation Huron-Wendat et les Métis
du Québec ont
combattu aux côtés des soldats canadiens-français et
canadiens-anglais, et
britanniques pour repousser les envahisseurs américains pendant
le conflit de
1812-1814. Des Amérindiens de tout le Canada ont combattu
lors des deux
grandes guerres de 14-18 et de 39-45.
Malgré la politique officielle du gouvernement du Dominion et
l'attitude
raciste de certains Canadiens, des guerriers des Premières
nations du Canada
ont pris part à la Première Guerre mondiale. Puisque tous
les soldats
autochtones étaient des volontaires, on n'a pas tenté, au début,
de former
des unités composées exclusivement d'autochtones. Cependant,
avec le temps,
l'idée de constituer des unités autochtones s'est implantée. Le
114e
Bataillon, par exemple, a levé deux compagnies totalement
autochtones.
Cependant, tout comme beaucoup d'autres bataillons canadiens, le
114e
a été démantelé en Angleterre et ses hommes ont été répartis
dans
d'autres unités. Parmi les autochtones qui se sont enrôlés, il y
avait des
gens de tous horizons, allant de fermiers et d'hommes de métier
à des
vedettes, telles que le coureur de calibre olympique Thomas
Longboat. Le
lieutenant Cameron D. Brant, qui a perdu la vie en menant une
attaque lors de la
seconde bataille d'Ypres, est un autre soldat autochtone
canadien digne de
mention. Il n'est pas le seul membre de sa famille à s'être
illustré dans
l'armée, car il était l'arrière-arrière-petit-fils du soldat
loyaliste
mohawk Joseph Brant. Thomas « Tom » Longboat,
des Six Nations
de Brant County, le premier Amérindien à s'enrôler, était un
champion de
course de renommée internationale. Durant la Première Guerre
mondiale, on a
fait appel à ses talents d’athlète en lui faisant porter des
messages dans
les tranchées. (Texte tiré de http://www.collectionscanada.gc.ca/firstworldwar/025005-3200-f.html
)
Durant le conflit, près de 400
Amérindiens
Navajos ont combattu dans le Pacifique en tant que "code
talkers".
Dans leur langue, il était parfois nécessaire de transcrire
certains mots avec
des expressions du quotidien, faute d'équivalents. "Avion"
était
ainsi traduit par "oiseau", et "bombardier" par "oiseau
enceinte". Le code navajo attribuait par ailleurs un mot indien
pour chaque
lettre de l'alphabet latin. Le mot "moasi", qui renvoie au
"chat", était ainsi utilisé pour désigner la lettre "C".
Ce code resta classifié jusque dans les années 80 car l'armée
américaine
estimait qu'il pouvait de nouveau servir en cas de guerre.
D'autres indiens des
tribus Choctaws, Comanches et Seminoles ont aussi été chargés de
transmettre
dans leur langue des messages codés durant la Seconde Guerre
mondiale.
(Texte tiré de
http://www.france24.com/fr/20140605-etats-unis-code-navajo-talker-seconde-guerre-mondiale-armee-americaine-japon/
)
Les Amérindiens ont combattu
près des
Français malgré la non reconnaissance de la citoyenneté
française des
Améridiens de l'ancienne Nouvelle France (lire la section Wenuj'gati
/ Nationalité Française un peu plus loins)
qui avait été reconnue par le Roi Louis XIII, malgré
l'occupation française
actuelle d'une partie du territoire de chasse traditionnels que
les nations
Mi'kmaq appel Taqamkuk
(Tagamgoog).
Les
Amérindiens du Canada ne sont devenus Canadiens qu'en 1920 et
les Amérindiens
des U.S.A. ne sont devenus citoyen Américains qu'en
1924. Ils étaient
donc jusqu'à ce moment là des Français.
Les territoires Taqamkuk (Tagamgoog) sont ceux couvrant
le sud de
Terre-Neuve ainsi que les Îles Saint-Pierre et Miquelon.
Les Îles
Saint-Pierre et Miquelon auraient été fréquentées pendant plus
de 8000 ans
par plusieurs peuples d'Amérique du Nord, dont les Mi'kmaq,
les Beothuks et les
Inuits (Paléo Eskimo).
(Texte tiré de: Les chemins de la mémoire)
Wenuj'gati
/ Nationalité Française
Les
Autochtones (Indiens, Métis et Inuit) ne sont devenu des Canadiens
qu'en 1920.
Avant cette année là ils avaient le statut de leur communautés
et plusieurs
avaient aussi de droit la cityenneté française ... et l'ont
encore même si la
France ne veux pas le reconnaître !!!
1628 -
Dans le but de rassurer les candidats français désireux de venir
s'établir
dans la colonie, le Conseil d'État, présidé par le cardinal de
Richelieu
(Armand du Plessis, cardinal, duc de), célèbre
ministre de Louis XIII
faisait adopter l'ordonnance suivante:
(Tiré de Edict du Roy - Ce
document est disponible en format pdf via le Troc - Consultez la page http://www.astrosante.com/sasewit_troc.html
))
Tous
les «naturels françois» de la Nouvelle-France ainsi que
leurs descendants
peuvent légitimement
revendiquer la reconnaissance de leur inaliénable
nationalité française.
Ce
privilège accordé aux Sauuages (Indiens) était accordé de
Nation à Nations.
Leurs droits de naissance étaient inaliénables et
imprescriptibles.
Qu'en est-il du Traité de 1763
?
Le Traité de 1763 n’avait pas de fondement juridique en
droit français.
Sa Majesté ne détenait aucune compétence, selon le droit
constitutionnel du
royaume,
pour céder légalement à un souverain étranger quelque partie
que ce soit du
domaine public de sa
couronne ni aucun peuple de son royaume sans avoir
préalablement obtenu de ce
peuple son consentement par
voie de consultation populaire.
Le Roi
George III d'Angleterre réaffirmait le principe «Nation à
Nations» le 7
octobre 1763.
Alors que les Autochtones du Canada devenaient Canadiens en
1920, aucune mention
d'une perte
de citoyenneté française n'était mentionnée dans la loi.
Se
basant sur l'article 30-3 du Code de Nationalité Française,
le gouvernement
Français actuel
ne reconnaît pas ce statut pourtant accordé depuis Louis
XIII.
>
Cependant, l'article 21-14 du
Code de la Nationalité Française nous permet de
réclamer le «Droit à la réintégration dans la nationalité
française».
Wenuj
g'pnno'l tplutaqan /
Droit
constitutionnel
français
(Texte tiré de
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1974
)
Le 20 décembre 1526, après consultation d'une assemblée de
notables, le
Parlement de Paris cassa le traité de Madrid jugé contraire au
droit public de
la monarchie française. La guerre reprit immédiatement avec
Charles-Quint,
mais un principe fondamental du droit constitutionnel français
avait été
solennellement confirmé et porté à la connaissance de la
communauté
internationale. Ce principe, qui n'était pas propre au royaume
de France, s'était
étendu en Europe au point d'être reçu comme règle de droit
international
public.
Pour qu'une cession de territoire soit valable, il faut
d'abord qu'elle soit
déclarée telle par les habitants du territoire cédé qui sont
en possession
de leurs droits politiques. Cette reconnaissance ne peut, dans
quelques
circonstances que ce soit, être passée sous silence ni
supprimée, car les
populations ne sont une chose sans droits et sans volonté dont
on puisse
transmettre la propriété au premier venu.
Traité de Paris
(Copie du document original disponible en format pdf - Voir
la liste les
documents disponibles au bas de cette page)
:
S.M. Très-Chrétienne céde & garantit à Sa Majesté
britannique, en toute
propriété, le Canada [...] & généralement tout ce qui
dépend desdits
pays, terres, îles et côtes, avec souveraineté, propriété,
possession &
tous droits [...] que le Roi Très-Chrétien & la Couronne
de France ont eus
jusqu'à présent sur lesdits pays, îles, terres, lieux, côtes
& leurs
habitants. (Article IV
du traité de
Paris, du 10 février 1763, conclu entre Sa Majesté
britannique et Sa Majesté
Très-Chrétienne du royaume de France).
Sa Majesté Très-Chrétienne savait fort bien qu'elle ne
détenait
aucune compétence légale pour céder ses propres sujets
comme s'ils
avaient été des choses ou du bétail. Pour sa part, Sa
Majesté
britannique, dont les ancêtres avaient connu dès la guerre de
Cent Ans les
lois fondamentales du royaume de France, savait d'expérience
que son vis-à-vis
français était inhabile en droit à céder légalement ses
propres sujets sans
obtenir au préalable leur consentement.
Les deux souverains étaient, sans nul doute, conscients qu'ils
contrevenaient
à une loi fondamentale et intangible du royaume de France
ainsi qu'à l'ordre
public international, en transigeant, tels des esclavagistes,
sur la propriété
d'êtres humains.
Ces seuls motifs suffisent à priver l'article IV du traité de
Paris de toute
valeur juridique et à le laisser sans effet quant à la dite
transmission de la
propriété des Canadiens à Sa Majesté britannique. Et,
conséquemment,
la conclusion et la ratification du traité de Paris n'ont
jamais privé les
Canadiens de leur statut de sujets français ni de leur droit
de naissance
d'aller habiter en France, tels de vrais regnicoles et
originaires françois,
sans être tenus de prendre aucunes lettres de déclaration ni
de naturalité.
Et, qui plus est, l'article IV du traité de Paris est sans
aucune valeur
juridique et inopposable aux descendants des Canadiens pour un
autre motif
relevant spécifiquement du droit public français.
Demande
de statut
Français
Se basant souvent sur l'article
30-3 du code de nationalité Française, le gouvernement
Français actuel
ne reconnaît pas facilement ce statut pourtant accordé depuis
Louis XIII,
sachant très bien qu'aucun
des articles de la loi Française ne s'appliquent aux Nations
Autochtones,
que ce soit l'article 30-3, l'article
21-14,
l'article 23-6 ou tout autre.
Rappelez-vous que les Autochtones (Indiens, Métis,
Nunavimmiut
et
Inuit)
ne sont devenus Canadien qu'en 1920.
N'hésitez pas à exiger votre statut Français et tous les
privilèges qui s'y
rattachent !
Si vous avez une ascendance française ...
Entendu que les Français ont amené relativement peu de leurs
femmes en Amérique
du Nord
durant les premières années, et que l'inter mariage entre le
Français
et les Indiens
( Mi'kmaq,
Anishinaabe,
Waban-Aki, Wolastoqiyik) était devenu chose
commune...
N'hésitez
pas à exiger votre statut Français et tous les privilèges
qui s'y rattachent
!
Pour
les personnes dont les ancêtres Français ont immigré après le
Traité de Paris de 1763
(art. 21-14)
1) Ces informations et cette procédure ne
s'adressent pas
aux descendants des Français nés
et établis en Nouvelle-France avant le Traité de Paris
de 1763, dont
vous êtes pour la plupart.
2) Il se
pourrait que vos
filiations se croisent i.e. un ancêtre d'avant 1763 et après
1763.
Vous avez droit à la réintégration dans la nationalité
française et vous
pouvez faire votre demande.
3)
Les
descendants
de militaires, recrues et autres administrateurs qui
accompagnaient
le général Montcalm ont droit à la « réintégration dans la
nationalité
française », puisqu'ils étaient
toujours Français. Ils n'étaient pas nés et établis en
Nouvelle-France avant
le Traité de Paris de 1763.
Article
21-14 ( L. no 93-933 du 22 juillet 1993 )
A) Les personnes qui ont perdu la nationalité française
en application de
l'article 23-6
ou à qui a été opposée la fin de non-recevoir prévue par
l'article 30-3
peuvent réclamer
la nationalité française par déclaration souscrite
conformément aux articles
26 et suivants.
Elles doivent avoir soit conservé ou acquis avec la France
des liens manifestes
d'ordre culturel,
professionnel, économique ou familial, soit effectivement
accompli des services
militaires
dans une unité de l'armée française ou combattu dans les
armées françaises
ou alliées en
temps de guerre peuvent également bénéficier des
dispositions du premier alinéa
du présent article.
B)
Réglementation des autorités consulaires françaises
extraite des sites
des consulats français au Québec
( mise à jour le 18-06-2008)
1.)
Il convient de
rappeler que les personnes dont les ascendants ont perdu la
nationalité française
par suite dun traité ou dune cession de territoire, ne
peuvent souscrire une déclaration
de nationalité
au titre de larticle 21-14 du code civil, qui concerne les
pertes de nationalité
de caractère individuel.
Par conséquent,
les descendants des Français qui étaient établis sur les
territoires cédés
par le Traité de Paris du 10 février 1763 et ont, en vertu
de ce traité,
perdu la nationalité française,
ne peuvent réclamer cette nationalité que par
naturalisation, à la condition
de résider en France.
Si la condition de résidence est obligatoire, la condition
de stage de cinq
ans, préalable au dépôt
de la demande, nest en revanche pas requise des personnes
ressortissantes des
territoires
ou Etats dont une des langues officielles est le Français
(article 21-20 du
code civil).
2)
S’agissant des personnes dont les ascendants sont arrivés
après 1763 sur des
territoires
cédés par le Traité de Paris, ils peuvent sous certaines
conditions souscrire
une déclaration
de nationalité (en vertu de l’article 21-14 du code civil,
introduit par la
loi 93-933 du 22 juillet 1993).
Ils doivent apporter, entre autre, la preuve qu’ils
ont conservée ou
acquis avec la France des liens
manifestes d’ordre culturel, professionnel, économique ou
familial.
C)
Circonscriptions
consulaires :
Bien vérifier la circonscription consulaire à laquelle
vous appartenez pour
adresser votre requête.
Cliquer sur
http://www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article267
ou
http://www.consulfrance-montreal.org/spip.php?article255
Si vos filiations se croisent i.e. un ancêtre d'avant 1763
et après 1763. Vous
avez droit à la
réintégration dans la nationalité française et vous pouvez
faire votre
demande.
Les
descendants de militaires, recrues et autres administrateurs
qui accompagnaient
le général
Montcalm ont droit à la « réintégration dans la nationalité
française »,
puisqu'ils étaient toujours Français.
Ils n'étaient pas nés et établis en
Nouvelle-France avant le
Traité de Paris de 1763.
(Beaucoup
d'Indiens
se sont liés aux François de Nouvelle-France ou aux François
de
passage.
Beaucoup de François de Nouvelle-France ont épousé des
Indiennes.
Le statut d'indien s'étant aussi transmis,
leurs enfants étaient à la fois Indiens et François de
Nouvelle-France.)
Rappelez-vous que
les
guerriers Mi'kmaq, Anishinaabe,
Waban-Aki, Wolastoqiyik s'étaient
liés aux Français
pour combattre les Anglais.
Documents
requis
1.
Demande de certificat de nationalité
française (formulaire);
2. Liste des
pièces justificatives
requises par le Service de la nationalité des Français
résidant à l'étranger;
3. Acte de
naissance (un original
et une photocopie);
4. Acte de
mariage;
5. Jugement de
divorce;
6. Acte de
naissance et décès (père);
7. Acte de
naissance et décès (mère);
8. Acte de mariage et décès (père, mère);
Authentification des documents :
Dominic Villeneuve, généalogiste
Régis Guérin, archiviste
État civil du Québec;
10.
Recherche : Suzanne Côté;
11.
Filiation
paternelle à jusqu'à
deux générations en France
(pièces jointes : actes de naissance et de mariage);
12. Filiation
maternelle à jusqu'à
deux générations en France
(pièces jointes : actes de naissance et de mariage);
13.
Copie de votre
carte de citoyenneté
ou de statut Indien;
14. Authentification de l'identité.
15.
Adresse
précise.
Soyez très rigoureux.
Tout dossier incomplet serait retourné.
S'il advenait que vous ne retrouviez pas aux Archives
nationales
certains documents (actes de naissance, de mariage),
bien vouloir donner des explications valables.
Vous devrez dans un premier temps faire une demande de
passeport
et de confirmation de nationalité française en y joignant le
formulaire
et tous les documents requis par la Greffière.
Vous serez refusés en vertu de l'article 30-3*.
Mais ...
Si vous remettez tout de suite le formulaire et les documents
requis,
cela vous évitera un délai de plusieurs mois.
Conservez des copies afin de vous éviter des frais.
Une fois refusés, vous devrez faire une nouvelle
demande en vertu de
l'article 21-14
et fournir à nouveau tous les documents requis que vous
avez
gardés en copies, ainsi que le formulaire.
* Article 30-3 (L.no 61-1408 du 22 déc. 1961)
Lorsqu'un individu
réside
ou a résidé habituellement à l'étranger, où les ascendants
dont il tient
par filiation
la nationalité sont demeurés fixés pendant plus d'un
demi-siècle, cet
individu ne sera
pas admis à faire la preuve qu'il a, par filiation, la
nationalité française
si lui-même
et celui de ses père et mère qui a été susceptible de la lui
transmettre
n'ont pas
eu la possession d'état de Français.
Le tribunal devra dans ce cas constater la perte de la
nationalité française
dans les termes de l'article 23-6.
...
malheureusement, la France refuse encore aujourd'hui de
reconnaître un droit
qui pourtant ne nous a jamais été enlevé.
Ta'n tujiw mimajuinu'g teplumtulti'tij aq mesaqan wi'gas'g
wi'gatignigtug aq
ugwisunmual
ewi'gmi'tij na tujiw newgtejit ma gisi sa'se'wa'tug.
(Lorsque
deux personnes s'entendent sur un sujet et signe un
pacte,
personne ne peut le briser ou ajouter quoique ce soit à ce
pacte)
Liberté,
égalité, fraternité disent-ils ?
Meluijoqo teliaq na? Glosgapeoit !!! Istuigit
!!!
(Honnêtement c'est vrai ? Menteur !!! Malhonnête !!!
)
Suel kedla'wa' L'nu
'mtenin /
Caractéristiques
physiques actuelles
L'arrivée de premiers peuples s'étant étalées sur plusieurs
millénaires (de
15,000 à 20,000 ans avant notre aires, les physionnomies des
peuples
sont différentes d'une région à l'autre de cette «Île de la
grande
tortue». Il sereait ridicule de comparer la physionnemie
d'un Mi'kmaq
avec celle d'un Mowhak, d'un Garifuna, d'un Jicarilla, d'un
Atakapa, d'un Nez Percé,
ou autre.
Les
caractéristiques les plus évidantes sont:
Hautes pommettes
Yeux légèrement en amande.
Grosses
paupières lourdes chez les enfants.
Pigmentation sur la rétine.
Grandes dents avant.
Pointe de Carrabelli inexistante sur la première maxillaire.
Grands lobes d’oreille.
Auriculaire (petit doigt) tordu ou rosé.
Sternum inversé.
Deuxième orteil plus longue que la grosse orteil.
Métatarse extérieur plus large.
Teint foncé ou grande facilité à bronzer
L’nu’k
Na’kwekmuew
/ Journée Nationale des Autochtones
Le
21 juin est la
«Journée
Nationale des Autochtones»,
appelé «L’nu’k
Na’kwekmuew»
en langue mi’kmaw. Autrefois cet
événement correspondait aux «fêtes
de la lumière», le
jour du solstice d’été, le plus long jour de
l’année. Les
différentes
Nations rendaient alors grâce au Créateur pour cette
journée unique. Cette journée particulière célèbre
aujourd’hui les
cultures des Indiens, Inuits et Métis inscrits et non
inscrits du Canada.
Le gouvernement fédéral en a fait une fête
nationale en 1986 sans
toutefois en faire une journée fériée.
Wa'jedoo
mila'soodeel / Découverte de trésors
archéologiques
( Chronique de www.Radio-Canada.ca)
Plusieurs centaines de pointes de flèche et de harpon ainsi
que divers outils,
dont certains remonteraient à 8000 ans, ont été mis au jour
dans une rivière
de la Nouvelle-Écosse.
Cette découverte a été faite l'été dernier près du parc
national
Kejimkujik. Les autorités ont gardé le silence jusqu'à tout
récemment, le
temps de mettre l'ensemble de ces pièces à l'abri.
Ce trésor a été découvert sur les bords de la rivière Mersey,
plus précisément
sur les sites de barrages hydroélectriques temporairement
asséchés.
Les archéologues ont recensé 109 nouveaux sites de
peuplement ou de
campement de la nation micmaque remontant jusqu'à 8000 ans.
Les objets sont si
nombreux et d'une telle qualité que les chercheurs étaient
fascinés. Par
exemple, les scientifiques ont recueilli une pointe de harpon
dont la finesse
fait oublier qu'elle remonte à environ 4000 ans.
Selon l'historien amérindien Daniel Paul, cette découverte
prouve une fois
pour toutes qu'à l'arrivée des Européens, ses ancêtres
jouissaient déjà
depuis des millénaires d'une civilisation ingénieuse et
organisée. Il a
indiqué que les archéologues ont eu de la chance, car, a-t-il
précisé, les
Britanniques détruisaient systématiquement toute trace de la
civilisation amérindienne,
même les sépultures.
L'emplacement de chaque fragment a été relevé avec précisé par
un système
de positionnement par satellite. Le tout est maintenant
précieusement conservé
à l'abri des pillards.
L’homme de Kennewick
(Texte tiré de
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20000927.OBS7740/l-homme-de-kennewick-remis-aux-tribus-indiennes.html)
Les Indiens d’Amérique du Nord devraient récupérer les
restes de celui
qu’ils considèrent comme leur ancêtre : l’homme de
Kennewick. Ainsi en a décidé
le Département américain de l’Intérieur, en charge des
ressources
culturelles. Ce squelette d’environ 9.300 ans, découvert en
1996 dans la rivière
Columbia, dans l’Etat de Washington, est depuis quatre ans
l’objet d’une
bataille entre Amérindiens et scientifiques. Les analyses
réalisées à la
demande du Département laissent penser que l’homme de
Kennewick serait différent
des actuels Indiens d’Amérique et qu’il aurait davantage de
points communs
avec les Polynésiens. Si cela était confirmé, il faudrait
revoir les théories
sur l’arrivée des premiers habitants du continent américain,
qui auraient pu
venir par la mer depuis le Sud-Est asiatique. Le Département
de l’Intérieur
s’appuie sur une loi de 1990 (the Native American Graves
Protection and
Repatriation Act) qui affirme que tout habitant ayant vécu
en Amérique avant
l’arrivée de Christophe Colomb est un indigène, un « native
american ».
Gaqi'sisgegipuna't nasmiskatasigul
/ Découverte d'un très vieux squelette
(Texte tiré de
http://www.lapresse.ca/actualites/sciences/201405/15/01-4767060-un-squelette-de-13-000-ans-confirme-les-origines-des-amerindiens.php)
La découverte dans des grottes sous-marines du Mexique du
squelette d'une
adolescente datant de 12 000 à 13 000 ans, confirme que les
Amérindiens
d'aujourd'hui sont les descendants des premiers habitants du
continent américain.
Les résultats de la datation
des ossements au radiocarbone et des analyses d'ADN récupérées
sur une dent de la jeune fille âgée d'une quinzaine d'années au
moment de sa mort, baptisée Naia par les scientifiques, sont
publiés jeudi dans le revue américaine Science.
Anthropologues et archéologues débattent depuis longtemps des origines des premiers occupants des Amériques.
La thèse la plus communément acceptée est celle d'immigrants venus d'Asie qui ont traversé la bande de terre qui reliait la Sibérie et l'Alaska jusqu'à une période remontant à 18 000 ans et aujourd'hui immergée sous le détroit de Béring.
Mais cette hypothèse reste controversée car la morphologie faciale des plus anciens squelettes retrouvés sur le continent américain ne ressemble pas vraiment à celle des Amérindiens contemporains.
«Les Amérindiens d'aujourd'hui ressemblent beaucoup aux populations chinoise, coréenne et japonaise ce qui n'est pas le cas pour les vieux squelettes excavés en Amérique» datant de moins de dix mille ans pour la plupart, relève James Chatters, patron de Applied Paleoscience, société américaine de consultants spécialisés en paléontologie et archéologie.
Les crânes des plus anciens Américains, comme celui de Naia, sont plus longs et plus étroits que ceux des Amérindiens et leur visage sont aussi plus petits. Ils ressemblent davantage aux Africains et aux aborigènes d'Australie et des îles du Pacifique-Sud.
«Cela a nourri des spéculations selon lesquelles ces premiers Américains et les Amérindiens sont venus de différents endroits ou ont émigré d'Asie à différentes périodes», explique ce scientifique.
Il souligne aussi la rareté des ossements des premiers habitants d'Amérique, vu leur petit nombre relatif et le fait qu'ils étaient nomades. Ils enterraient ou brûlaient leurs morts là où ils se trouvaient dans leur déplacement sans laisser de trace de ces sépultures.
«Nos résultats de l'analyse de l'ADN mitochondrial extraite d'une dent de l'adolescente indique que celle-ci était liée par sa mère aux Amérindiens d'aujourd'hui car elle montre la même origine de population», indique Deborah Bolnick de l'Université du Texas et membre de l'équipe de recherche.
«Ces conclusions ne fournissent aucune indication de l'existence d'une migration plus ancienne sur le continent américain venant d'Asie du Sud-Est ou d'Europe», ajoute-t-elle.
Selon cette anthropologue, «les Paléoaméricains, même ceux avec une morphologie crânienne et faciale différente des Amérindiens d'aujourd'hui comme Naia pourraient aussi être venus de Sibérie».
«Ces différences morphologiques s'expliquent probablement par l'évolution au cours des 9000 dernières années chez les Amérindiens», estime-t-elle.
«Le plus enthousiasmant avec cette découverte c'est que nous avons finalement une réponse à la question de savoir qui ont été les premiers Américains», dit James Chatters.
«Cette question m'obsédait depuis que j'ai examiné pour la première fois l'homme de Kennewick», précise-t-il. Les restes de cet homme préhistorique retrouvé dans le Nord-Ouest des États-Unis a certains traits morphologiques le rapprochant plus des Européens.
Le squelette presque complet de Naia a été découvert en 2011 dans une cavité de 30 mètres de profondeur appelé Hoyo Negro (trou noir en espagnol) dans le réseau de grottes sous-marines de Sac Actun dans l'est de la péninsule du Yucatán.
Seuls des plongeurs professionnels peuvent atteindre le fond de cet aven dans lequel est tombée Naia et qui n'était pas immergée. Quand les glaciers de la planète ont commencé à fondre il y a 10 000 ans à la fin de la dernière période glaciaire, le niveau des océans a augmenté de 40 mètres inondant toutes ces grottes, expliquent les chercheurs.
Outre le squelette de Naia, ils ont découvert les restes de 26 grands mammifères dont des espèces éteintes comme des tigres à dents de sabre et un gomphothère qui est de la même famille que les éléphants.
J'ai
travaillé
fort.
Si vous désirez copier ce texte, veuillez mentionner que
l'auteur est Sa'n
et que le site est à l'adresse www.astrosante.com/mikmaq.html
:)
Attigna'si.
Gatu tet napogwa', mutt telimatl etloqteg Sa'n
aq ni'g na alsutaqan www.astrosante.com/mikmaq.html
intelnet
igtug. :)
Welalioq msit
/ Merci à vous tous
Sa'n
Lnu'g
Melaboogooemk' (Déclaration des Premières Nations)
( Texte tiré de http://www.afn.ca
)
Nous, les premiers peuples sur ces terres, savons que le
Créateur nous a mis
ici.
Le Créateur nous a donné des lois qui gouvernent toutes nos
relations afin que
nous vivions
en harmonie avec la nature et les hommes.
Les lois du Créateur définissent nos droits et nos
responsabilités.
Le Créateur nous a donné nos croyances spirituelles, nos
langues,
nos cultures
et une place sur la Terre mère qui contient tout ce qu'il nous
faut pour
satisfaire à nos besoins.
Nous avons conservé notre liberté, nos langues et nos
traditions depuis des
temps immémoriaux.
Nous continuons à exercer les droits, à prendre les
responsabilités et à
respecter les obligations que nous a donnés le Créateur
relativement aux
terres où nous avons été mis.
Le Créateur nous a donné le droit de nous gouverner nous-mêmes
et le droit à
l'autodétermination.
Les droits et les responsabilités qui nous ont été donnés par
le Créateur
ne peuvent
être modifiés ni nous être enlevés par aucune autre
nation.
ATTENDU QUE :
Nous, Miʼgmaq avons des droits ancestraux et un titre aborigène sur Gespeʼgewaʼgi, le 7e district de la Nation Miʼgmaq, que nous nʼavons jamais cédé ou abandonné. Nous avons une relation particulière traditionnellement, spirituellement et culturellement, avec la terre, les îles, lʼair, lʼeau et les ressources naturelles que sont les dons du Créateur.
Les Miʼgmaq de Gespeʼgewaʼgi ont engagé un rapport de nation à nation, fondé sur un traité avec la Couronne et basé sur la paix et lʼamitié, confi rmant ainsi nos droits, comprenant aussi notre droit à lʼautonomie gouvernementale et le droit de commerce pour atteindre une autonomie tant individuelle que dans notre communauté.
Les Chefs élus de Ésgenoopetitj, Gegoapsgog, Gesgapegiag, Gespeg, Listuguj, Metepenagiag, Natoageneg, et Ugpiʼganjig forment la Gespeʼgewaʼgigewei Saqamawuti, une coalition politique du Septième district de la Nation Miʼgmaq qui collabore conjointement au renforcement de nos droits et du rapport fondé sur un traité pour le bien-être de notre peuple et de leurs Premières Nations respectives.
La Cour suprême du Canada a demandé que le peuple autochtone et la Couronne se mettent dʼaccord sur les connaissances, interprétations et applications modernes des droits ancestraux et de ceux issus dʼun traité, ainsi que du titre aborigène.
La Cour suprême du Canada a imposé à la Couronne lʼobligation constitutionnelle de consulter et de tenir compte des droits et intérêts du peuple autochtone du Canada.
Les gouvernements fédéral et provincial connaissent le titre aborigène, les droits issus de traités et droits ancestraux des Miʼgmaq de Gespeʼgewaʼgi, mais continuent dʼagir nonchalamment et de prendre des décisions, qui ont ou peuvent à juste titre avoir des répercussions négatives sur nos droits, titres et intérêts, sans nous consulter ou tenir compte de nos droits, titres et intérêts.
La Cour suprême du Canada a statué que le gouvernement nʼest « plus autorisé à ne plus tenir compte » des droits, titres et intérêts aborigènes.
Lʼobligation du
gouvernement de tenir compte de nos droits, notre titre et nos
intérêts
comprend lʼobligation de « nous inclure » dans leurs licences,
permis et
autorisations actuels.
L'núk
Nákwekmuew / Fête
Nationale de la Solidarité Autochtone
Je crois qu’il serait plus que temps que le gouvernement
du Canada déclare la
«Fête Nationale de la Solidarité Autochtone» du 21 juin
(L'núk Nákwekmuew)
comme étant une fête nationale au même titre que les
autres Fêtes célébrées
au Canada. Cette
fête autochtone
n’est rien d’autre qu’une fête sur papier pour la plupart
des Canadiens
et Québécois…qui sont peu nombreux à savoir qu'elle
existe.
Je suis d’avis qu’il faudrait s’unir pour proposer
au premier
ministre Canadien monsieur Harper,
à
monsieur Chuck
Strahl «ministre des Affaires indiennes et du Nord
canadien et
interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non
inscrits»
ainsi qu'à tous les ministres et députés du gouvernement
d'Ottawa
que cette fête soit adoptée comme étant un congé férié à
travers tout le
Canada.
Pour
joindre l'honorable Chuck
Strahl ministre des Affaires indiennes...
ou autre ministre
de votre choix: http://www.parl.gc.ca/information/about/people/house/mpscur.asp?Language=F
lnue'gati tewa'latl / Communautés hors réserves
Québec
refuse de se mêler des chicanes entre groupes autochtones
(
texte tiré de
http://www.matin.qc.ca/imprimer.php?article=20060803162602
)
Le gouvernement du Québec refuse de se mêler
des chicanes
entre deux associations d'autochtones qui prétendent parler au
nom des
autochtones vivant hors réserves.
Le torchon brûle entre l'Alliance autochtone du Québec et la
nouvelle Confédération
des peuples autochtones du Québec, créée à la suite d'un
schisme avec la
première.
L'Alliance juge que la Confédération n'est qu'un "groupuscule"
de
dissidents, qui ne représentent qu'eux-mêmes, et elle souhaite
que le
gouvernement de Jean Charest adopte la même attitude.
Sauf que le ministre délégué aux Affaires autochtones,
Geoffrey Kelley, préfère
ne pas se mêler des querelles intestines entre associations,
jugeant que ce
n'est pas au gouvernement à se prononcer sur la
représentativité de tel ou
tel organisme.
Des représentants du gouvernement ont déjà rencontré les
leaders de la Confédération,
qui vont de plus pouvoir s'entretenir avec le ministre la
semaine prochaine, même
si cela ne fait pas l'affaire de l'Alliance.
"Ce n'est pas à nous de décider s'ils sont représentatifs ou
non",
a déclaré jeudi la directrice de cabinet du ministre Kelly,
Elizabeth Mackay,
lors d'un entretien téléphonique.
L'Alliance autochtone, qui dit représenter 26 000 autochtones
vivant hors réserves,
est inquiète de la tournure des événements.
Elle prétend qu'elle est et doit demeurer aux yeux de Québec
la "seule
voix" des autochtones vivant en milieu urbain, a fait valoir
le
porte-parole de l'Alliance, Armand MacKenzie, jeudi, en
conférence de presse,
en présence de plusieurs leaders autochtones venus l'appuyer.
La semaine dernière, à Gatineau, quelque 350 autochtones hors
réserve
provenant d'un peu partout au Québec ont tenu un siège devant
les édifices du
gouvernement fédéral, à Gatineau, dans le but de faire
reconnaître leurs
droits.
L'événement était parrainé par la Confédération des peuples
autochtones du
Québec et sa grande chef Solange Sansoucy. Celle-ci juge que
l'Alliance est
devenue au fil des ans "une coquille vide".
"C'est un groupuscule de dissidents qui est en fait très peu
connecté
avec la réalité des autochtones vivant en milieu urbain",
réplique
Armand Mackenzie.
"L'Alliance autochtone est la seule entité représentative des
autochtones
vivant hors réserves et qui a une crédibilité", a renchéri le
grand
chef provincial, Carl Dubé, qui dirige l'organisme créé en
1970.
Pourtant, prenant acte de la création de la Confédération,
Québec entend
demander à l'Alliance des comptes quant à son mandat et à
l'importance de son
membership.
"Nous dénonçons la Confédération des peuples autochtones", a
ajouté
de son côté le chef national du Congrès des peuples
autochtones hors réserves,
Patrick Brazeau, en donnant un appui inconditionnel à
l'Alliance. Il déplore
que la manifestation de la semaine dernière à Gatineau "donne
un mauvais
nom aux autochtones".
Les leaders présents à la conférence de presse s'en sont pris
au grand chef
national de la nouvelle Confédération des peuples autochtones,
Guillaume
Carle, en tentant de le discréditer.
Les agissements de M. Carle, du temps où il faisait partie de
l'Alliance et du
Congrès des peuples autochtones, "ont presque amené à sa
suspension" du conseil d'administration, a fait valoir M.
Brazeau.
La querelle a pris de telles proportions que chacune des deux
organisations a
entrepris des recours juridiques contre l'autre.
Chez les autochtones, on observe une tendance croissante qui
consiste à quitter
les réserves pour s'établir en ville.
Pape'wit Sa'n Pol
II ag Pape'wit Penwa XVI
( Le Pape Jean-Paul II et le Pape Benoît XVI
)
|
|
Pape'wit Penwa XVI Le pape
Benoît
XVI
|
1795
Patani aq
Aqalasie'wi'gatigan
Treaty / Traité U.S.A. et Angleterre de 1795 (Traité de Londre
de 1795)
Le Traité de
Londres de 1795
appelé en anglais le Jay Treaty (d’après le nom de John Jay, juriste-en-chef
(Chief
of Justice) de la Cour Suprème des U.S.A.)
Le
17 novembre 1794 le traité Jay (d’après le nom de John Jay,
président de la
Court Suprème des U.S.A.) était signé entre les
États Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne. Ce traité
d'amitié, de commerce et de navigation visait
à régler les questions entre
les deux pays qui avaient été
laissées
en suspens depuis
l'indépendance américaine.
les Américains
obtenaient le retrait
des Britanniques des forts de l'Ouest et quelques petites
concessions
commerciales, a
eu également pour objet de régler tout un contentieux qui
subsistait entre les
deux États. Il instituait trois commissions mixtes
Ce traité permettait aux membres des Premières Nations
de l'est de
traverser la frontière,
d'aller et venir sans être importuné, de chasser, pêcher,
ceuillir et faire
du troc, particulièrement pour les Nations
Haudenausaunee
qui ont une close particulière.
Ce traité est toujours en vigueur aujourd'hui ... mais pas
toujours reconnu par
Ottawa.
(Copie du document original disponible en format pdf - Voir
la liste les
documents disponibles au bas de cette page)
ASSEMBLéE DES CHEFS DE
L'APNQL
DЙCLARATION SUR UN PROCESSUS D AFFIRMATION DE LA
SOUVERAINETЙ DES PREMIИRES NATIONS DU QUЙBEC ET DU LABRADOR
(Texte tiré de http://apnql-afnql.com/fr/accueil/index.php )
GUIDÉS par les principes de
relations
gouvernementales contenus dans les pratiques ancestrales de nos
Premiиres
Nations;
RÉAFFIRMANT les 26 principes adoptйs par l Assembée des Chefs
de l
APNQL le 19 mai 1998;
SE FONDANT sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits
des peuples
autochtones, adoptée par l Assembée générale de l'ONU le 13
septembre
2007;
AFFIRMANT les relations de nation а nation fondйes sur l'égalité
et la coexistence pacifique des peuples;
CONSIDÉRANT que nos nations possиdent des droits, notamment un
titre
aborigиne, des droits ancestraux et des droits issus de traités,
sur nos
territoires traditionnels qui transcendent toutes les
frontiиres;
CONSIDÉRANT QUE nos peuples n'ont jamais renoncé а leur
souveraineté
sur ces territoires et leurs ressources;
CONSIDÉRANT QUE les Premières Nations forment des peuples
possédant le droit
а l'autodétermination reconnu par le droit international,
particulièrement
par la Déclaration de l'ONU sur les droits des peuples
autochtones;
CONSIDÉRANT QUE les gouvernements du Québec et du Canada nient,
par leurs
actions et/ou leurs inactions, les droits fondamentaux des
Premières Nations;
CONSIDÉRANT QUE qu'un nombre important de nos populations vit
hors-réserve,
CONSIDÉRANT QUE l'économie des sociétés non autochtones s'est
construite au
étriment des Premières Nations et sur la négation de leurs
droits;
- 1 -
LE GRAND CERCLE DE NOS PREMIИRES NATIONS - THE GREAT CIRCLE OF
OUR FIRST
NATIONS
DЙCLARATION SUR UN PROCESSUS D AFFIRMATION DE LA SOUVERAINEÉ
DES
PREMIИRES NATIONS DU QUÉBEC ET DU LABRADOR
CONSIDÉRANT QUE l autonomie économique des Premiиres Nations
repose sur une véritable souveraineté;
RECONNAISSANT le choix de Premières Nations d'engager des
négociations de
nation а nation avec les gouvernements fédéral et provincial, et
reconnaissant au mкme titre les droits aboriginaux et les droits
territoriaux des Premiиres Nations qui possиdent des traités
conclus solennellement avec des nations non autochtones.
SOULIGNANT l'apport unique des aînés (ées), des jeunes et des
femmes dans la
gouvernance de nos sociétés, ainsi que la relation d'égalité
entre les
femmes et les hommes au sein des Premières Nations,
NOUS, CHEFS DES PREMIИRES NATIONS DU QUÉBEC ET DU LABRADOR
REGROUPÉES
SOUS L'ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC ET DU LABRADOR,
RÉUNIS EN
ASSEMBLÉE DÉCLARONS QUE :
L'heure est venue pour les Premiиres Nations du Québec et du
Labrador d'enclencher
un processus d'affirmation unilatéral de leur souveraineté sur
le territoire.
PAR CONSЙQUENT, NOUS ADOPTONS LE PROCESSUS SUIVANT :
Dans les 3 mois suivant cette Déclaration, les Chefs réunis en
Assemblée adèeront
un mécanisme d'affirmation de souveraineté qui reposera sur les
ordres
juridiques propres aux Premières Nations (coutumes, traités,
common law
autochtone, etc.), ainsi que sur les droits reconnus au Canada,
de mкme
que le droit international.
Le mécanisme d'affirmation de souveraineté contiendra notamment
:
" des mesures concrètes de mise en oeuvre du droit а
l'autoétermination
des peuples autochtones;
" un plan stratégique de mise en oeuvre du droit inhérent à
l'autonomie
gouvernementale;
" une mission de réédification de nos Nations, qui prônera la
pleine
participation de tous les membres de notre société civile, en
reconnaissant
une véritable citoyenneté autochtone;
" des politiques et des actions confirmant la gestion des
territoires
ancestraux et des ressources.
Ce processus prévoit des actions posées par les conseils des
Premières
Nations du Québec et du Labrador et leurs membres visant а
renforcer leur
souveraineté.
ADOPTÉE А QUÉBEC LE 27 NOVEMBRE 2008
Ies8s ahatonnia (Noël Huron)
La plus
ancienne mention de la célébration de la fête de Noël chez les Amérindiens
des Amériques
remonte à 1641 alors qu'une chanson était composée pour raconter la
naissance de Jésus.
L’air
aurait été emprunté d'une chanson de buverie du XVIe siècle ayant pour
titre Une Jeune Pucelle.
Les
paroles composé par le père Jean de Bréboeuf étaient adaptées
aux particularités de la culture amérindienne. Ainsi, l'Enfant Jésus
était
emmailloté dans des peaux de lièvre plutôt que dans des langes de lin, il
reposait dans une
cabane d'écorce et non dans une étable; les bergers étaient des chasseurs,
les Mages étaients des Sages.
Les paroles
Wendat de la chanson «Noël Huron»
composés par le père Bréboeuf
(Traduction libre en français: JC Sa'n Béliveau)
Guide de prononciation Wendat...
« 8 » = le son « w » avant une voyelle
« u » = le son « ou » avant une consonne
« i » = « prononciation « i »
« a » = comme le son « ah »
« th » = « T » suivi d'une « aspiration »
« an » = comme dans « ah »
Les accents ne se prononcent généralement pas à la seconde et dernière
syllabe
Je vous tradui librement
ci-dessous la chanson Iesus ahattonnia telle qu'enseignée par le Père Bréboeuf
:
Ies8s ahatonnia
Estennia,on de tson8e Ies8s
ahatonnia
eh-sten-nyah-yon deh tson-weh ee-sus a-ha-ton-nyah
(Courage, vous humains, Jésus est né)
Onn'a8ate8a d'oki n'on,8andask8aentak
on-nah-wah-teh-wah do-kee non-ywah-ndah-skwa-en-tak
(Regardez, le mauvais esprit qui vous faisait du mal s'est envolé)
Ennonchien sk8atrihotat n'on,8andi,onrachatha
en-non-shyen skwah-tree-hotat non-ywa-ndee-yon-rah-shah-thah
(Ne l'écoutez pas, il a des mauvaises influences sur votre esprit)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
A,oki onkinnhache eronhia,eronnon
ayo-kee on-kee-nhah-sheh eh-ron-hya-yeh-ron-non
(Il y a des esprits qui viennent avec un message pour vous, les esprits du
ciel)
iontonk ontatiande ndio sen tsatonnharonnion
yon-tonk on-tah-tya-ndeh ndyo sen tsah-ton-nha-ron-nyon
(Ils viennent pour dire «soyez plus haut que la vie»)
8arie onna8ak8eton ndio sen tsatonnharonnion
wah-ree on-nah-wah-kweh-ton ndyo sen tsah ton-nha-ron-nyon
(Marie vient d'accoucher le dieu. Réjouissez-vous)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
Achink ontahonrask8a d'hatirih8annens
a-shien-k on-tah-hon-rah-skwah dhah-tee-ree-hwan-nens
(Trois sont parti а cet endroit, trois Sages)
Tichion ha,onniondetha onh8a achia ahatren
tee-shyon ha-yon-nyon-deh-tha on-hwah a-shya ah-hah-tren
(Une étoile qui vient d'apparaоtre а l'horizon les guide
а cet endroit)
Ondaiete hahahak8a tichion ha,onniondetha
on-dee teh-hah-hah-hah-kwah tee-shyon ha-yon-nyon-deh-tha
(Il va prendre le chemin, celui qui nous guide lа)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
Tho ichien stahation tethotondi Ies8s
thoh ee-shyen stah-hah-tyon teh-tho-ton-ndee ee-sus
(Comme ils arrivaient lа où Jésus est né)
ahoatatende tichion stan chi teha8ennion
ah-ho-a-tah-ten-nde tyee-shyon stan shee teh-hah-wen-nyon
(L'étoile allait s'arrêter dans le ciel, il n'était pas loin de là)
Aha,onatorenten iatonk atsion sken
a-hah-yon-ah-to-ren-ten yah-tonk ah-tsyon sken
(Ayant trouvé quelqu'un pour eux, il dit «Venez ici»)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
Onne ontahation chiahona,en Ies8s
on-nen on-tah-hah-tyon shyah-hon-ah-yen ee-sus
(Regardez, Ils sont arrivés et ils ont vu Jésus)
Ahatichiennonniannon kahachia handia,on
ah-hah-tee-shyen-non-nyan-non kah-hah-shyah hah-ndyah-yon
Ils ont appelé le nom de dieu plusieurs fois en disant «Dépêchez-vous,
sa nature est bonne»)
Te honannonronk8annnion ihontonk oerisen
teh-hon-an-non-ron-kwan-nyon ee-hon-tonk o-eh-ree-sen
(Ils le flattèrent sa chevelure en disant «Dépêchez-vous»)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
Te hek8atatennonten ahek8achiendaen
teh-heh-kwah-tah-ten-non-ten ah-heh-kwah-shyen-ndah-en
(Nous prierons en son nom)
Te hek8annonronk8annion de son,8entenrande
teh-heh-kwan-non-ron-kwan-nyon deh son-ywen-ten-ran-ndeh
(«Adorons-le autant qu'il nous aime)
8to,eti sk8annonh8e ichierhe akennonhonstha u-to-yeh-tee
skwan-non-hweh ee-shyeh-rheh ah-keh-non-hon-sthah
(Il est providentiel que tu nous aime et dit «Je dois les adopter»)
Ies8s ahatonnia
(Jésus est né)
Se'sus pekisinkTr(Version du Ies8s ahatonnia en langue Mi'kmaq)ad
uction libre en langue française / Wenjunujekewonskeese : Sa'n Béliveau
Na
kesikewiku'sitek jipji'jk majita'titek C’était à la Lune du Chef alors que les oiseaux s’étaient déjà envolés
Kji-Niskam
petkimasnika ansale'wilitka Kloqoejuitpa'q,
Netuklijik nutua'tiji. Se'sus
eleke'wit, Se'sus pekisink, ewlite'lmin Ula
nqanikuomk etli we'ju'ss mijua'ji'j Tel-klu'sit
euli tetpoqa'tasit apli'kmujuey |
L'nu'k
netuklijik nutua'tiji ansale'wiliji. Se'sus
eleke'wit, Se'sus pekisink, eulite'lmin O'
mijua'ji'jk nipuktukewe'k, O' Niskam wunijink Maqmikek
aq Wa'so'q tley ula mijua'ji'j Pekisink kiskuk wjit
kilow, pekisitoq wantaqo'ti. Se'sus
eleke'wit, Se'sus pekisink, eulite'lmin |
La plus
ancienne mention de la célébration de la fête de Noël chez les Amérindiens
des Amériques
«Iesous Ahatonnia»
remonte à 1641alors qu'une chanson était composée pour raconter la
naissance de Jésus.
Composé par le père Jean de Bréboeuf vers 1641, la chanson était adaptée
aux particularités de la culture amérindienne. Ainsi, l'Enfant Jésus était
emmailloté dans des peaux de lièvre plutôt que dans des langes de lin, il
reposait dans une
cabane d'écorce et non dans une étable; les bergers étaient remplacés
par des chasseurs.